La commission Charbonneau a déjà coûté près de 10 millions.
Des documents obtenus par Radio-Canada en vertu de la Loi sur l'accès à l'information montrent que les coûts de la Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction ont atteint 9,847 millions de dollars depuis sa création. Cette somme ne dépasse pas le budget qui lui était alloué pour 2012-2013, qui va jusqu'au 31 mars prochain. Plus de la moitié des dépenses ont été consacrées à la rémunération des procureurs et aux honoraires.
Entre le 19 octobre 2011, date de sa création et le 25 janvier 2013, la commission a dépensé:
- 3,7 millions en rémunération,
- 2,9 millions pour les honoraires,
- 2,08 millions pour les services techniques,
- 206 813 $ pour de l'approvisionnement,
- 893 575 $ pour le loyer et
- 12 307 $ pour d'autres dépenses.
Les frais associés à l'hébergement et à la sécurité des témoins ne sont pas rendus publics. Le mandat de la commission est de faire la lumière sur la collusion et la corruption dans l'octroi des contrats publics dans l'industrie de la corruption et de dresser un portrait de la possible infiltration du crime organisé. L'enquête couvre une période de plus de 15 ans. La commission a prévu de dépenser quelque 1,2 million de dollars par mois. Son mandat s'étend jusqu'au 19 octobre 2013, date à laquelle la juge France Charbonneau doit déposer son rapport. Elle pourrait toutefois demander une prolongation au bureau de la première ministre Pauline Marois.
La commission Bastarache, sur le processus de nomination des juges, a coûté plus de 6 millions de dollars, soit sensiblement le même montant que la commission sur le viaduc de la Concorde. La commission Gomery, sur le scandale des commandites, a coûté plus de 32 millions.
Source: Radio-Canada
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