Les conclusions de ce sondage sont d’autant plus étonnantes que le sondage a été effectué essentiellement auprès de parents qui siègent sur des comités de parents dans les écoles. Si 90 % d’entre eux se montrent favorables aux devoirs au niveau du primaire, 46 %  estiment toutefois que cela engendre une source de stress additionnel. Beaucoup de parents se disent désemparés devant cette responsabilité. Même les enseignants sont divisés sur la question. Le président de la Fédération des comités de parents du Québec, François Paquet, est d’avis que la société du Québec a beaucoup évolué.

Certains observateurs, appelés à commenter la situation, jugent que c’est la conséquence de la difficile  conciliation travail famille.

TRÈS PEU DE SOUTIEN À LA MAISON

Des voix se font entendre du côté des spécialistes en sciences de l’éducation, qui observent que les enfants ne reçoivent que très peu de soutien à la maison. En même temps, ils sont divisés sur la pertinence des devoirs, certains mettant de l’avant qu’au lieu de devoirs trop complexes qui dépassent la capacité de compréhension des parents, on devrait abolir les devoirs tels qu’on les connaît et les remplacer par vingt minutes quotidiennes de lecture à la maison, surtout au primaire. Pour les fins de ce sondage, 1000 parents ont été consultés, provenant comme mentionné plus haut de divers comités de parents.