Si Stephen King réécrivait aujourd’hui son grand succès CARRIE, il utiliserait probablement le masculin pour décrire son personnage principal qui deviendrait CAREY.
Sorti très jeune de sa réserve pour pratiquer le hockey, sport national découlant du sport national de sa première nation, la crosse, Carey a vite été remarqué pour son talent. La conséquence a cependant été brutale, on l’a graduellement éloigné de plus en plus de son village. Arrivé à l’université LNH, il est déjà étiqueté grand talent, mais on le place probablement trop tôt en situation de premier plan et il ne répond pas à toutes les attentes sur le champ. Entre autres, comme ses victimes les coyotes lorsqu’il effectue lui-même les tirs en fusillade, il cède assez régulièrement aux tirs de barrage.
De plus, en séries de fin de saison, il ne se qualifie pas avec ses collègues de la classe de Habsville pour le grand bal de fin d’année.
Pendant que les partisans de la classe de Carey se consolent en puisant leurs souvenirs dans la caisse de 24, certains ont de la difficulté à entendre leur talentueux millionnaire se dire mal-à -l’aise d’être reconnu et suivi par le populo non habitué à croiser à l’épicerie un salarié de plus de 5 M$.
Carey porte le masque au travail pour des fins de sécurité et porte aussi le foulard pour masquer son visage lorsqu’il va à la chasse, mais il vient d’apprendre qu’il ne pourra pas manifester son désarroi face à la célébrité en portant le masque lors de ses sorties dans Habsville à cause d’un nouveau règlement municipal appelé P-6 qui restreint les droits des manifestants. Comble de malchance, un dénommé Coderre vient de confirmer son intérêt pour la mairie de Habsville. Or ce même Coderre a déjà poursuivi en cour le cousin de Carey, Shane Doan, pour avoir tenu pendant une partie, des propos méprisants envers des arbitres de la nation majoritaire des autochtones habsvillois.
Heureusement, Carey bénéficiera de l’aide de son directeur d’école, monsieur Bergevin, qui s’est offert pour l’accompagner à l’épicerie. Espérons qu’il l’incitera à consommer des produits sains issus du terroir qui lui permettront d’acquérir la maturité et la sérénité en vue de la prochaine saison puisque la patience pourrait être brève à son égard si l’on n’envisage pas d’obtenir l’invitation au bal de fin de saison en sa présence.
De plus, en séries de fin de saison, il ne se qualifie pas avec ses collègues de la classe de Habsville pour le grand bal de fin d’année.
Pendant que les partisans de la classe de Carey se consolent en puisant leurs souvenirs dans la caisse de 24, certains ont de la difficulté à entendre leur talentueux millionnaire se dire mal-à -l’aise d’être reconnu et suivi par le populo non habitué à croiser à l’épicerie un salarié de plus de 5 M$.
Carey porte le masque au travail pour des fins de sécurité et porte aussi le foulard pour masquer son visage lorsqu’il va à la chasse, mais il vient d’apprendre qu’il ne pourra pas manifester son désarroi face à la célébrité en portant le masque lors de ses sorties dans Habsville à cause d’un nouveau règlement municipal appelé P-6 qui restreint les droits des manifestants. Comble de malchance, un dénommé Coderre vient de confirmer son intérêt pour la mairie de Habsville. Or ce même Coderre a déjà poursuivi en cour le cousin de Carey, Shane Doan, pour avoir tenu pendant une partie, des propos méprisants envers des arbitres de la nation majoritaire des autochtones habsvillois.
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