A Montréal on fait du sur-place ou on recule. Voici un autre triste exemple de notre immobilisme chronique.
Si vous arpentez le boulevard Saint-Laurent, côté ouest, Ã
partir du boulevard René-Lévesque en montant vers la rue Sainte-Catherine
en vous demandant quand est-ce que vont disparaître ces sinistres immeubles
crados à l’abandon ? Eh bien je suis dans l’obligation de vous annoncer une
triste nouvelle. Le promoteur de ce qui devait être le Quadrilatère
Saint-Laurent, la Société de développement Angus, a déclaré forfait. En effet,
son PDG, Christian Yacarini est aux prises avec tellement d’emmerdements
municipaux qu’il dit que ce projet ne verra pas le jour avant…quatre ou cinq
ans!
Autant dire que les rats vont avoir un fun fou. Son plan était de tout raser, du Café Cléopâtre jusqu’à l’immeuble qui précède celui du Monument National. Puis dans un deuxième temps, en sens inverse, un autre pâté d’immeubles mais en direction de la rue Sainte-Catherine. Mais paraîtrait-il que pour des chinoiseries du maire Tremblay on ne peut pas démolir et construire par étapes. Et ce que je ne savais pas, c’est que notre chère administration municipale, non le maire Tremblay (mettons un nom sur celui qui est censé diriger),
oblige à préserver les façades des commerces près du Monument National. Non mais avez-vous examiné ces fameuses devantures ? Il n’y a rien de patrimonial là dedans. C’étaient des immeubles délabrés, sans attraits. Et au Devoir, M. Yacarini a déclaré « Quand tu es sur le terrain à essayer de développer cette ville, tu te heurtes au chaos. » Mais il a beau blâmer la Ville de Montréal, le bonhomme a sans doute des neurones en moins, parce qu’un peu plus loin, malgré son désarroi et l’évocation de ces délais ahurissants de quelques années, le promoteur dit faire preuve d’optimisme.
Autant dire que les rats vont avoir un fun fou. Son plan était de tout raser, du Café Cléopâtre jusqu’à l’immeuble qui précède celui du Monument National. Puis dans un deuxième temps, en sens inverse, un autre pâté d’immeubles mais en direction de la rue Sainte-Catherine. Mais paraîtrait-il que pour des chinoiseries du maire Tremblay on ne peut pas démolir et construire par étapes. Et ce que je ne savais pas, c’est que notre chère administration municipale, non le maire Tremblay (mettons un nom sur celui qui est censé diriger),
oblige à préserver les façades des commerces près du Monument National. Non mais avez-vous examiné ces fameuses devantures ? Il n’y a rien de patrimonial là dedans. C’étaient des immeubles délabrés, sans attraits. Et au Devoir, M. Yacarini a déclaré « Quand tu es sur le terrain à essayer de développer cette ville, tu te heurtes au chaos. » Mais il a beau blâmer la Ville de Montréal, le bonhomme a sans doute des neurones en moins, parce qu’un peu plus loin, malgré son désarroi et l’évocation de ces délais ahurissants de quelques années, le promoteur dit faire preuve d’optimisme.
DANS D'AUTRE SITUATIONS ON APPELLE ÇA DE LA BIPOLARITÉ
RIONS UN PEU
Il fera tellement chaud dans le métro cet hiver qu’il ne sera pas surprenant de voir des mouches sur les quais. Les mouches du métro, une espèce rare, seulement visible à Montréal. Constatation, les mineurs chiliens étaient plus en forme que nous quand nous sortons du métro à l’heure de pointe. Pour Noël, la compagnie Hasbro, songe à mettre sur le marché une maquette en carton à construire du parc Émilie-Gamelin. A la fin pour plus de réalisme tu pisses dessus.
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