Jeudi, 3 mars 2011

TREMBLAY CONTRE VENTS ET MARÉES

Le maire Tremblay a gardé sa passion pour la gestion municipale. Lorsqu’il reçoit La Métropole, il estime gratifiant de pouvoir répondre aux besoins des gens.

 

Il vit ce quotidien depuis une dizaine d’années et il aime être interpellé par les citoyens, toujours très respectueux. Dans ce rôle, il apprécie de voir concrètement le résultat de son action. Depuis qu’il est également le maire de l’arrondissement Ville-Marie, il  s’occupe des besoins  quotidiens essentiels de cet arrondissement comme la prévention, la sécurité, la propreté et la pauvreté. Il estime très motivant de s’occuper de la métropole du Québec, une ville dont l’impact  économique et culturel est si important pour l’ensemble du Québec.

UNE ACTUALITÉ BRÛLANTE

                                     INTERPELLE LE MAIRE

Le contrôleur de la Ville pouvait-il  procéder à des investigations sur le vérificateur de la Ville, sans que le pouvoir politique et le maire ne soient informés? Gérald Tremblay indique qu’il n’a aucun pouvoir sur le contrôle des services de la ville par l’administration. Il estime normal qu’il y ait un mur entre les pouvoirs politique et administratif. « Des contrôles et des vérifications doivent être effectués en toute indépendance ». Selon le maire Tremblay, « cela évite tout risque que le pouvoir politique puisse  commander ou empêcher des enquêtes ». Mais comment contrôler un vérificateur? Il vient de poser, avec l’appui du conseil de ville, cette question au ministre des Affaires municipales.  Il espère que celui-ci pourra établir des balises et des paramètres plus précis pour interpréter ou compléter la Loi sur les cités et villes.

LA GARE VIGER

Autre sujet sensible, le dossier de l’ancienne gare Viger. Le problème vient du hiatus entre l’évaluation municipale de 14,7 M$ et la vente effectuée à 9 M$. Le maire estime néanmoins qu’« il s’agit d’une excellente transaction, puisque le bâtiment, abandonné depuis des décennies, était empli d’amiante et nécessitait de lourds travaux de mise aux normes de santé ».  Il indique que le promoteur a déjà investi 42 millions pour conserver le bâtiment. Il précise que « l’évaluation n’a pas été effectuée en fonction de la valeur marchande, mais selon le périmètre, ce qui n’était pas pertinent, puisque la ville ne paye pas les taxes ». Le promoteur, qui  paye 0,5 M$ de taxes par année depuis 4 ans, doit y réaliser un projet d’aménagement ambitieux, qui a pris du retard à cause de la crise économique. Gerald Tremblay conteste les autres évaluations qui circulent, en particulier celle de Richard Bergeron, qui a invoqué une valeur de 40 M$.

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paul depp - 4 décembre 2022
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