Vendredi, 28 octobre 2016

UNE ÉLECTION BAROMÈTRE DANS ST-JÉRÔME MARC BOURCIER : UN HOMME DE TERRAIN

L’élection partielle dans St-Jérôme pour élire le successeur de PKP Péladeau est très importante pour le PQ.

 

Le Parti Québécois qui fête cette année son 40è anniversaire de son ascension au pouvoir, joue gros dans cette élection. Le PQ mise sur un homme de terrain, un fier jérômien en Marc Bourcier. Un professeur qui a enseigné à plus de 5 000 élèves à St-Jérôme, conseiller municipal, pour garder cette forteresse péquiste. L’enseignement c’est une histoire de famille chez les Bourcier, le paternel était professeur, 90% de la famille Bourcier ont fait carrière dans l’enseignement.



«L’élection de Jacques Duchesneau c’était une erreur de parcours», de souligner Marc Bourcier lors de son porte à porte en notre compagnie par une superbe journée d’automne.

Il est près des gens Marc Bourcier, on a pu le constater sur le terrain. Il a rencontré plusieurs ex-étudiants, tous visiblement très heureux de renouer avec lui. Il avait sa petite histoire sur chaque étudiant. Ne manquant pas de rappeler au passage que nous étions sur la rue qui porte le nom de son oncle Lorenzo Bourcier. Pas étonnant que Marc Bourcier ait eu le troisième plus haut pourcentage de vote au Québec lors des dernières élections municipales.

Pour lui une élection se gagne encore sur le terrain. «Les médias sociaux c’est 10% d’une élection». Marc Bourcier prétend avoir parcouru 80 kilomètres jusqu’ici dans son porte à porte qu’il a entrepris en juin. Il refuse de parler de son principal adversaire caquiste, il déclare cependant à qui veut l’entendre «La CAQ est devenu un parti inutile».



GILLES PROULX L’ÉLÉMENT DÉCLENCHEUR

Marc Bourcier n’a pas apprécié les nombreuses sorties de Gilles Proulx au fil des ans à la radio contre St-Jérôme. «C’est injuste de dire que St-Jérôme était la capitale des BS. Gilles Proulx a été le pourfendeur de St-Jérôme au fil des ans. Pour lui St-Jérôme est une capitale de pas bon. Cela m’a tellement choqué. Et dire que la CAQ a jugé bon de l’inviter à la résidence de la Noblesse pour une activité de leur parti. Il a été à la hauteur de 70% de ma décision de me lancer dans l’arène politique au provincial. L’autre 30% est attribuable à un séjour à Québec en 2013. Lors d’un feu d’artifice les gens me demandaient d’où je venais. Lorsque j’ai mentionné St-Jérôme, les gens ont été sarcastiques à mon endroit en me disant «Cela fait dure votre affaire à St-Jérôme». J’étais en furie. Moi j’aime ma ville, de parler de St-Jérôme c’est un plaisir! Je consomme à St-Jérôme, je vie depuis toujours à St-Jérôme. J’ai des solutions jérômiennes pour mes concitoyens.

La santé sera une de nos priorités. Le chemin des victoires c’est nous qui va le tracer. Je suis né l’année d’une conquête de la Coupe Stanley par les Canadiens en 1957, une année de winner».



PKP PÉLADEAU UN HOMME D’HONNEUR


Marc Bourcier n’a pas eu à solliciter l’appui du député sortant PKP. Péladeau, c’est venu tout naturellement. « C’est lui qui m’a téléphoné pour me donner son appui. PKP est un homme d’honneur. Il m’avait promis d’assister à mon souper spaghetti malgré les événements qui l’afflige. Un geste qui l’honnore. Marc Bourcier prétend que la course à la chefferie a rendu son parti encore plus fort. «J’ai assisté au caucus du parti à Victoriaville tout récemment, et je puis vous assurer que nous formons une groupe très solidaire. Et il y a de l’avenir dans le parti avec un jeune comme Plamondon qui m’impressionne beaucoup». 

Bref, Marc Bourcier et le PQ ont le vent dans les voiles, son principal adversaire Bruno Laroche de la CAQ, maire de St-Hippolyte, aura fort à faire pour renverser la vapeur. Le moins que l’on puisse dire c’est que Marc Bourcier à une bonne longueur d’avance. Et de plus, c’est un gars de la place. Il se dit ouvert à un débat avec ses adversaires sur les enjeux locaux.

NB : La Métropole assurera un suivi sur cette campagne dont l’enjeu est fort important pour   l’avenir du PQ.
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