Mardi, 2 décembre 2014

FEMMES DE CARRIÈRE ET SEXUALITÉ

la reussite

La ligne est mince! Les femmes de carrière et le tabou de la sexualité.

 
Par Soraya Mostefaï
La ligne est mince! Les femmes de carrière et le tabou de la sexualité 
La Juge en Chef adjointe de la Cour du Manitoba, l’Honorable Juge Lori Douglas prendra sa retraite en mai 2015 après quatre ans de débats judiciaires visant à récupérer et à garder privées des photos d’elle rendues publiques par son mari, l’avocat Jack King, décédé au printemps dernier, alors que ces derniers s’adonnaient à des pratiques sexuelles sadomasochistes.
Me King aurait publié les photos de sa conjointe sur Internet et les aurait communiquées à un ancien client, M. Alexander Chapman, tout en sollicitant ce dernier afin qu’il ait des relations sexuelles avec la Juge Douglas. Cet incident s’est suivi d’une plainte pour harcèlement sexuel émanant de M. Chapman, laquelle fut finalement retirée en contrepartie d’une somme de 25 000 $.
En 2010, M. Chapman sorti toutefois de son silence sur les ondes de la CBC, et un comité disciplinaire du Conseil canadien de la magistrature fut mandaté afin d’enquêter sur l’affaire et d’établir si les photos de la Juge «sont, de par nature, contraires à l’image et au concept même d’intégrité» du système judiciaire. On reproche également à la Juge Douglas d’avoir passé sous silence cet incident lors de sa nomination à titre de juge en 2005.
L’avocate de la Juge, Me Sheila Block, désapprouve la nécessité d’analyser plus en profondeur les photos, lesquelles dépeignent une scène érotique entre un mari et son épouse, dans l’intimité de leur chambre à coucher.
Une déclaration publique de la Juge Douglas fut livrée par son avocate où elle affirme se retirer de la vie publique, notamment pour le bien de ses proches.
D’une part nous nous interrogeons sur la question de savoir qui est la victime dans cette affaire, et d’autre part, sur les raisons qui ont poussé la juge Douglas à passer sous silence cet évènement lors de son accès à la magistrature.
Des images de pratiques sexuelles entre un mari et son épouse, tous deux consentants, rendues publiques sans que l’une des parties n’en ait connaissance peuvent-elles contribuer à ternir l’image de la profession et miner la crédibilité du système judiciaire? Et si oui, comment se prémunir adéquatement d’une telle situation alors que nous vivons dans une société où la technologie fait partie intégrante de notre quotidien ?
Une pensée pour vous, femmes de carrière, députées, militaires, mères et épouses.

La juge en chef adjointe de la cour du Manitoba, l’honorable juge Lori Douglas, prendra sa retraite en mai 2015, après quatre ans de débats judiciaires visant à récupérer et à garder privées des photos d’elle rendues publiques par son mari, l’avocat Jack King, décédé au printemps dernier, alors que ces derniers s’adonnaient à des pratiques sexuelles sadomasochistes.
Me King aurait publié les photos de sa conjointe sur Internet et les aurait communiquées à un ancien client, Alexander Chapman, tout en sollicitant ce dernier afin qu’il ait des relations sexuelles avec la juge Douglas. Cet incident s’est suivi d’une plainte pour harcèlement sexuel émanant de M. Chapman, laquelle fut finalement retirée en contrepartie d’une somme de 25 000 $.
En 2010, M. Chapman sortit toutefois de son silence sur les ondes de la CBC, et un comité disciplinaire du Conseil canadien de la magistrature fut mandaté afin d’enquêter sur l’affaire et d’établir si les photos de la juge «sont, de par nature, contraires à l’image et au concept même d’intégrité» du système judiciaire. On reproche également à la juge Douglas d’avoir passé sous silence cet incident lors de sa nomination à titre de juge en 2005.
L’avocate de la juge, Me Sheila Block, désapprouve la nécessité d’analyser plus en profondeur les photos, lesquelles dépeignent une scène érotique entre un mari et son épouse, dans l’intimité de leur chambre à coucher.
Une déclaration publique de la juge Douglas fut livrée par son avocate, où elle affirme se retirer de la vie publique, notamment pour le bien de ses proches.
D’une part nous nous interrogeons sur la question de savoir qui est la victime dans cette affaire, et d’autre part, sur les raisons qui ont poussé la juge Douglas à passer sous silence cet évènement lors de son accès à la magistrature.
Des images de pratiques sexuelles entre un mari et son épouse, tous deux consentants, rendues publiques sans que l’une des parties n’en ait connaissance, peuvent-elles contribuer à ternir l’image de la profession et miner la crédibilité du système judiciaire? Et si oui, comment se prémunir adéquatement d’une telle situation alors que nous vivons dans une société où la technologie fait partie intégrante de notre quotidien?
Une pensée pour vous, femmes de carrière, députées, militaires, mères et épouses.

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