Mercredi, 27 mars 2013

LES MYSTÉRIEUSES ORIGINES DU -30-

la reussite

Le communiqué de presse est un outil largement utilisé. On le reconnaît à sa forme qui demeure toujours la même : mention « COMMUNIQUÉ », provenance, avis de publication, titre, date et lieu, contenu, -30-, coordonnées et autres informations complémentaires.

 

Si vous êtes un communicateur, vous savez sans doute tout ça et il y a fort à parier que vous en avez déjà rédigé plusieurs! Mais vous êtes-vous déjà attardé à la signification du symbole -30-? Vous savez probablement qu’il marque la fin du contenu et que les informations qui le suivent ne doivent pas être publiées dans les médias. Mais d’où vient cette pratique d’utiliser le chiffre 30 entre tirets? Il n’y a malheureusement pas de réponse claire à cette question… Toutefois, cette semaine, Bang vous relate les histoires les plus répandues sur les mystérieuses origines du -30- dans les communiqués de presse!

TÉLÉGRAPHES ET TEMPS DE GUERRE

Durant la guerre civile, la mention XXX indiquait la fin de la transmission d’un télégraphe. Cette pratique aurait été conservée pour marquer la fin des communiqués. Toutefois, on utiliserait maintenant l’inscription 30, qui est l’équivalent de XXX en chiffres romains.

On raconte aussi que, pendant la Première Guerre mondiale, les communications télégraphiques des journalistes ne pouvaient pas dépasser 30 mots. Ils concluaient donc leur message par la marque -30- lorsqu’ils n’avaient plus de place pour écrire.

DÉLAI DE PUBLICATION

À une certaine époque, les membres de la presse devaient absolument remettre leurs communiqués au moins 30 minutes avant le moment de diffusion. Pour signifier qu’ils étaient conformes au délai, on dit qu’ils ajoutaient le symbole -30- à la fin de leur communiqué.

UN PEU TROP FÊTARDS, LES JOURNALISTES

Une autre histoire un peu farfelue vient de l’Angleterre. Les journalistes de cette région auraient eu la réputation d’être de grands fêtards. Selon cette histoire, -30- (thirty) viendrait en fait du mot anglais thirsty, voulant dire assoiffé. Cette pratique était leur manière de marquer la fin de leur journée de travail et le début de leurs soirées de festivités.

Besoin d’un coup de pouce pour rédiger vos communiqués de presse ou autres communications d’entreprise? Contactez-nous!

Ce texte a originalement été publié dans l’infolettre de l'agence de communication Bang Marketing.

Stéphanie Kennan est présidente de Bang Marketing, une agence de branding et de marketing Web située à Montréal. Elle travaille auprès des PME québécoises depuis 1998 et se spécialise en marketing B2B. Vous pouvez la joindre via LinkedIn.
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