On voit souvent l’insatisfaction comme un sentiment négatif. C’est pourtant le moteur de tout changement! Si nous étions entièrement satisfaits de tout, nous ne ferions plus rien. J’ai eu une vie en constante évolution. Et j’ai réalisé que le succès se fait par petits pas. Oui, on garde l’œil sur notre objectif final, mais on se met des minis objectifs pour y arriver et voir l’évolution, semaine après semaine, de nos succès.

J’ai compris très jeune que si on veut sortir de notre situation, il faut faire le saut et travailler fort. Une de mes grandes préoccupations après le CEGEP, c’était d’être parfaitement bilingue. Comme je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire comme carrière, j’ai décidé de ne pas suivre le chemin typique de mes amis, c’est à dire l’université. Comme j’avais une facilité à m’occuper des enfants, j’ai trouvé un emploi de 4 mois à Brantford, Ontario où je me suis occupée de deux jeunes demoiselles et j’ai appris l’anglais.  Ensuite j’ai trouvé un travail dans un ranch près de Calgary, Alberta. J’en ai profité pour visiter mes cousins anglais que je n’avais jamais rencontrés. De retour au Québec avec un anglais très acceptable, j’avais besoin de revenus et je n’étais toujours pas prête pour l’université.

J’ai accepté un travail de fille au pair dans une famille anglaise où il y avait deux enfants. C’était une belle famille et j’aimais les deux petites filles dont je prenais soin. Je vivais avec eux, alors mes dépenses étaient raisonnables. J’ai eu ce travail pendant 3 ans. Ces différents emplois m’ont permis de rencontrer mon objectif principal: être bilingue.

Par la suite, j’étais prête à entrer en entreprise. J’ai trouvé un emploi comme assistante et j’ai aimé l’environnement de travail. Après deux ans, je suis retournée à l’université en soirée. J’ai travaillé fort dans cette entreprise pendant des années et j’ai évolué rapidement dans la hiérarchie. J’ai été chanceuse, j’avais une directrice/mentor extraordinaire. Elle m’a aidé à évoluer, à confirmer ce que je voulais et à me faire grandir. Après ce poste, j’ai travaillé comme assistante estimatrice dans une compagnie de construction pendant 8 ans. C’est là que j’ai eu la piqure de la gestion de projet.

Après avoir terminé mon bac, j’ai accepté un poste dans les TI où je suis restée 15 ans. Pendant ce temps, je suis retournée à l’université  à la maîtrise et en certification PMP (certification importante pour un gestionnaire de projet – du Project Management Institute). Au début, j’étais contrôleur de projet et j’au eu ce poste pendant quelques années, mais j’ai rapidement voulu devenir gestionnaire de projet. Dans cette entreprise, les projets s’effectuaient aux États-Unis. Je sortais de ma zone de confort. J’ai été chanceuse, j’avais avec moi d’excellents collègues et un patron qui, une fois de plus, m’aidait à grandir dans mon rôle et à voir plus loin. Après quelques années, j’ai voulu devenir directrice et plus tard vice-présidente. Je me suis rendu compte au fil des années que c’était nécessaire de sortir de ma zone de confort pour avancer. D’un côté, je trouvais cela énergisant et excitant. D’un autre côté, cela me rendait parfois anxieuse. Cette anxiété est ce que j’appelle une anxiété positive car elle m’aidait à bien me préparer pour mes nouveaux défis.

PRINCIPES POUR RÉUSSIR:

• Sortir de votre zone de confort, osez!
• Entourer vous de gens qui vous pousse vers l’avant et qui vous supporte dans votre croissance.
• Couper toutes relations négatives qui vous tirent vers le bas. Ce n’est pas facile mais nécessaire.
• Diviser votre grand objectif en plus petits objectifs : "divide and conquer".
• Suivre de près ces petits objectifs (à la semaine et au mois) et ajuster quand c’est nécessaire.
• Bienvenue à l’insatisfaction. Cela veut dire que vous être prêt pour le prochain palier de votre vie.

Dans ma carrière et même dans ma jeunesse, j’ai eu dans ma vie des personnes qui n’ont pas cru en moi, qui ont même activement travaillé à me bloquer dans ma croissance. Je réalise aujourd’hui qu’elles étaient elles-mêmes insécures et qu’elles avaient leurs propres problèmes. J’ai dû constamment faire du ménage dans mes relations et me trouver des mentors. Un mentor ou un coach est quelqu’un qui peut vous aider à aller du point A au point B beaucoup plus rapidement car ils ont vécu ce que vous vivez.

Aujourd’hui, j’ai choisi de devenir Coach, justement pour aider les gens à atteindre plus rapidement leurs objectifs. J’ai fait le saut de quitter un bel emploi de vice-présidente dans une entreprise reconnue mondialement et je suis sortie, encore une fois, de ma zone de confort. Je  suis certaine que je vais réussir, car je mets en pratique les principes ci hauts mentionnés qui sont infaillibles. Bonne chance et OSEZ!

Le 26 novembre, Franklin Covey offre une journée de mini-présentations et je serai une des conférencières. Voir les informations sur mon site Web: helpheretoday.com

SOPHIE LAMARCHE

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