Jeudi, 11 septembre 2014

ÊTRE EN COLÈRE

la reussite

Est-ce moi ou bien les gens sont de plus en plus agressifs et violents de nos jours? Ou peut-être que nous le voyons plus étant donné la facilité à obtenir toutes les nouvelles à la minute près.

 

C’est sans doute la vidéo du footballeur Ray Rice qui m’a fait penser à ce blog. Comment pouvez-vous frapper votre «supposée» bien aimée au point de la rendre inconsciente et ensuite la traîner, encore inconsciente, d’un ascenseur d’un hôtel, sans préoccupation pour son bien-être. La punition originale pour cet acte d’agression ? Suspension de 2 matchs… c’est une blague ! Pourquoi est-ce que notre société tolère l’agressivité? Mais que se passe-t-il au juste ?


Je vois régulièrement des gens agressifs dans le milieu du travail. Et malheureusement, ça vient souvent de la direction. Si le patron le fait, c’est perçu, par les employés, comme un comportement acceptable. Et tout découle de là. C’est l’effet domino. Si vous vous faites crier après, vous devenez de mauvaise humeur et la prochaine personne que vous croisez, vous l’engueulez et ainsi de suite. Il semble que les gens ne savent pas comment faire face à leur colère. Où est rendu le bon vieux sac de boxe ! Lorsque vous êtes en colère à propos de quelque chose et que vous ne la laissez pas sortir de manière saine, elle va sortir de manière malsaine.

Commençons par le commencement: c’est correct d’être en colère. C’est une émotion normale. C’est ce que vous faites avec qui est acceptable ou non. Avez-vous déjà été tellement irrité de quelque chose que vous avez dû sortir prendre une marche ? Félicitation d’être aller prendre une marche ! La seule fois où je suis d’accord avec la procrastination, c’est quand vous retardez votre réaction immédiate à la colère. Il ne faut jamais réagir sur le moment, respirez, prenez une marche, faites quelque chose. Il y a un dicton : celui qui perd le contrôle perd. Point! Et une fois que vous avez exprimé ou agi avec colère, il est très difficile de vous reprendre. Vous avez perdu des points, c’est sûr.

La colère affecte à la fois votre état mental et votre état physique. Nous avons tendance à mieux prendre soin de notre état mental en parlant à des amis ou à un thérapeute expérimenté. Mais c’est aussi important d’évacuer cette colère de votre corps avec une expression physique. Voici quelques exemples qui me viennent à l’esprit: une grosse séance à la gym, jogging, frapper un sac de boxe, un sport extrême, brisez du verre (en toute sécurité) et crier. Voici l’extrait d’un texte d’une thérapeute en qui j’ai confiance: après un événement difficile qui l’a mis en colère pendant plusieurs mois, elle a levé le volume du système de son, elle est allée dans le sous-sol et elle a crié et cassé de la verrerie qu’elle allait jeter. Elle vivait avec cette colère depuis des mois et après 15 minutes d’expression physique axée sur l’évacuation de cette colère, elle s’est sentie libérée. Peu importe ce que vous faites physiquement, c’est important d’effectuer cette évacuation en toute sécurité. Je n’ai pas accès à un sac de boxe, donc j’utilise un oreiller et que je frappe en pensant à ce qui me met en colère. Et cela fonctionne. Ça allège la pression physique de la colère (comme une bouteille de Coke après l’avoir secouer !).



Maintenant que votre corps n’est plus en mode agressif, vous pouvez passer en mode solution. Vous pouvez maintenant travailler sur ce qui vous met en colère, mais d’une manière beaucoup plus calme. La bonne nouvelle avec l’effet domino, c’est que cela fonctionne dans les deux sens. Si vous gérez un petit groupe ou si vous faites partie d’un petit groupe au sein d’une grande entreprise, rien ne vous empêche d’appliquer la règle de non-agressivité au sein de votre équipe. Le tout commence par vous-même. L’idée, c’est d’être proactif et non réactif. Bloquez la propagation de l’agressivité. J’ai eu un patron qui est devenu très agressif avec moi à un moment donné dans une phase difficile d’un projet. Il était tellement hors charactère que je lui ai demandé ce qui se passait. Il m’a avoué qu’il venait de se faire engueuler par son patron sur ce projet. Il a littéralement été le conduit du partage de cette agressivité (réactif) au lieu de prendre la décision de la bloquer et de la gérer sainement (proactif). Après avoir dit cela, il s’est rendu compte qu’il avait tort et il s’est corrigé rapidement.

Avez-vous déjà remarqué que les gens vont essayer de pousser vos limites jusqu’à ce que vous les arrêtiez ? Donc, c’est à vous de fixer ces limites pour vous-même et votre équipe. Je vous promets, si vous annoncez clairement que l’agressivité envers vous est inacceptable, ça va arrêter.

Et si vous êtes celui qui est constamment en colère et agressif envers les autres, allez voir un thérapeute et frappez ce fameux sac de boxe !

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