TÉLÉFILM CANADA DIT OUI A GUY A. LEPAGE

Le réalisateur Claude Desrosiers a donné au grand écran le premier film Dans une galaxie, et il accumule les succès au petit écran entre la série Aveu et Les hauts et les bas de Sophie Paquin. Ainsi, pour cette deuxième réponse de l'année, Telefilm a dit oui à six films, pour un montant de 7M$. Au total, Telefilm Canada accordera 25,3M$ à la production de longs métrages en français en 2010-2011. Hier, Michel Pradier, directeur du financement des projets, parlait d'une demande record. «Nous avons reçu quarante projets. Cela témoigne de la maturité de l'industrie du film, et de l'immense talent et créativité de ses artisans.» Précisons que déjà dix films avaient reçu le financement de Telefilm au début de l'année.

Les élus

Ainsi, pour ce dépôt, les films qui ont aussi reçu la semaine dernière l'argent de production de la Sodec sont: Bashir Lazhar, de Philippe Falardeau; Starbuck, de Ken Scott et Pour l'amour de Dieu, de Micheline Lanctôt. Toutefois, notons que la Sodec, lors d'un dépôt précédent, avait aussi dit oui au film La peur de l'eau, qui a reçu l'aval de Telefilm hier et Bossé. Donc, résultat, sept films pourront démarrer leurs productions au cours des prochaines semaines: Bashir Lazhar, Bossé, La peur de l'eau, Pour l'amour de Dieu et Starbuck, L'appât de Yves Simoneau et French Kiss de Sylvain Archambault. Précisons que pour ce dernier de Ken Scott, Starbuck, qu'il a coscénarisé avec Martin Petit, il s'agit d'un premier dépôt. L'histoire de cet homme qui a vu son sperme utilisé 693 fois en clinique médicale a plu aux fonctionnaires des deux institutions.

Ken Scott...un scénario accrocheur

Ken Scott est le scénariste derrière les films La grande séduction et Maurice Richard, donc le talent est déjà confirmé. À noter, que le film Liverpool de Manon Briand et produit par Roger Frappier a reçu un «oui» de la Sodec la semaine dernière, un retour pour la réalisatrice qui n'a pas tourné depuis 2002 au Québec. Mais hier, son film était absent des choix de Telefilm Canada; tout comme Komona de Kim Nguyen. Philippe Falardeau qui, rappelons-le, s'inquiétait de l'avenir du film d'auteur a vu au cours des derniers jours son film Bashir Lazhar obtenir l'appui des institutions.

Les films choisi