Jeudi, 1 décembre 2016

LA PEAU DU MAL

Je n’avais jamais lu auparavant de steampunk. À vrai dire, ce n’était pas un genre littéraire qui m’attirait. Toutefois, je me doutais bien qu’en lisant un roman de Corinne De Vailly, je ne me tromperais pas… et j’avais raison !

 

Un récit recherché, documenté, avec une intrigue bien ficelée. Un intéressant mélange de surnaturel, de séances de spiritisme, du suspense, d’horreur, de polar, et d’une dose d’historique, en n’oubliant pas le volet steampunk. Une histoire sombre avec une ambiance lourde qui convient aux jeunes adultes et adultes.Une très belle façon d’apprivoiser le steampunk pour ceux qui ne connaissent pas encore ce genre littéraire.


On y retrouve des descriptions de meurtre crapuleux, mais également celles de machines étranges qui piquent notre curiosité. Nous sommes happés dès le début de l’histoire par l’intrigue. Il faut suivre avec attention, car le commencement du récit est empli de personnages aussi divers les uns des autres, mais tous prennent peu à peu leur place dans la trame des événements. De plus, l’insertion d’images et d’articles de journaux dans le texte ajoute une touche intéressante.



En 1838, 17 cercueils contenant des poupées sont découverts dans les collines par des enfants des bas quartiers. Leur apparition amène bien des questions. Ont-ils un lien avec les meurtres étranges qui ont eu lieudix ans auparavant à Édimbourg, cette ville enfumée aux rues malfamées ?

Parallèlement, un livre des plus particulier suscite la convoitise de plusieurs personnes ; LE livre. Certains sont même prêts aux pires ignominies pour se l’approprier. Malgré eux, Fingal Angus et sa sœur Niamh sont entrainés dans cette affaire sombre. Le détective MaelCullium et son supérieur tentent d’éclaircir ce mystère, mais les GrimReapers, ces personnages louches qui chevauchent des engins à vapeur mêlent les cartes…

VOICI UN EXTRAIT


La peau du mal, Corinne de Vailly, Éditions Recto-Verson, 2015


« Joignant le geste à la parole, et sans attendre qu’il active la propulsion de son engin, Hella dirigea le fauteuil dans une petite pièce où une boîte à musique diffusait déjà des sons apaisants. Fingal reconnut le clapotis de l’eau et le bruissement d’un vent léger. Il huma aussi dans le fond de l’air une douce odeur de vanille. »



Il est à noter que Corinne de Vaillya été plus d’une fois en nomination pour des prix.

Corinne De Vailly, une auteure de talent à découvrir !

Bonne lecture !

CORINNEDEVAILLY
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