Le livre de Stéphane Carrion a de surprenant que je me demandais, en le lisant, à quel public il s’adressait vraiment.
Ce livre est d’une simplicité déconcertante. On sent chez l’auteur l’amour pour l’histoire et la littérature. Les enchanteresses histoires nous font oublier les versions américanisées des contes de princesses que l’on nous sert habituellement. La richesse des mots s’assure de nous partager toute l’émotion que vivent ces personnages mythiques dans diverses histoires. Stéphane Carrion habitant le Québec, mais de descendance Pieds-Noirs, nous présente des histoires aussi candides qu’éducationnelles.
Nous retrouvons des noms de princesses oubliées depuis belle lurette. Cassandrea la sorcière, qui vivait de l’intimidation et du rejet, Océane, la fille du bon cordonnier qui rêvait du grand amour. Sans oublier l’histoire d’une belle orpheline appelée Anastasia.
Mon seul bémol, la typographie minuscule sur papier jauni, qui n’aide en rien la lecture. Très joli, mais difficile à lire, épaule à épaule dans le lit de son enfant.Â
Mes histoires de princesses est un livre que j’aimerais offrir à une personne qui manque d’espoir en l’amour et en la bonté de l’être humain, peu importe l’âge de cette personne. Nous sommes loin de l’intrigue et des combats épiques; nous sommes ici tout en douceur et en romantisme. Rassurant et rafraîchissant!
* Les Pieds-Noirs désignent de manière familière des Français soit originaires d’Algérie, soit de souche européenne installés en Afrique française du Nord.
Sandra Paré, pour LaMétropole.com
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