SANDRA PARÉ PROPOSE QU'ON ÉDUQUE NOS GARÇONS

 

Elle a fait un carton avec son premier volume dans la collection « Savoir vivre c’est facile » aux éditions La Semaine intitulé « Guide de savoir-vivre pour les filles » dont elle écoulera 4000 copies en un seul mois après sa sortie. Ce qui dans le monde de l’édition est un « must ». Elle poursuit sur sa lancée avec son « Guide de savoir-vivre pour les garçons ». Nous l’avons rencontré à la terrasse d’un restaurant au cœur du Village. Car Sandra est une épicurienne. Le mot plaisir elle connaît dans toutes ses déclinaisons.

Si elle s’est assagie un peu, c’est pour concentrer toute son énergie à faire l’éducation des tout jeunes. Mais pourquoi un tome spécifiquement consacré aux garçons ? Le savoir-vivre n’a pourtant pas de sexe ? Eh bien oui à en croire l’auteure. « Tu comprends, il y a des enseignements à donner aux garçons qui les concernent dans leur rapport aux filles. Il est beaucoup question d’étiquette sexuelle. » Et dans son ouvrage elle leur dit comment entre autres ils doivent se montrer respectueux pour ce qui a trait aux menstruations et de ne pas prêter flanc à ce sujet à des blagues de mauvais goût. Car la sexualité obsède les garçons assez tôt. Et comme les écoles font fi de toute éducation en ce domaine, Sandra Paré livre des bribes de comportements sociaux en la matière.

CONFÉRENCIÈRE RECHERCHÉE

Peut-être est-ce justement parce qu’elle n’a pas d’inhibition, sa présence est recherchée pour expliquer aux jeunes les règles de base d’une relation harmonieuse avec les autres. Depuis la sortie de son premier ouvrage, on la demande de plus en plus pour donner des conférences dans les écoles. Elle a une approche dynamique inimitable et use beaucoup de paraboles pour faire passer son message. « Souvent je leur sert comme comparaison, les règles qui prévalent sur les autoroutes. Ainsi ils comprennent très vite à quoi je veux en venir ». La démarche de Sandra est opportune à une époque où l’on a abusé du « Je » en cet ère des droits et libertés, en oubliant qu’il y avait aussi le « Nous ». Et que l’Homme n’est pas une île et que sa vie durant, il devra modeler son attitude en fonctions des autres, et de la qualité des échanges qu’il veut obtenir. Autrefois les règles de l’étiquette étaient infiniment plus rigides.

Sandra Paré a adapté le savoir-vivre à notre époque. Elle n’a d’autre prétention que de faire en sorte que garçons et filles, hommes et femmes, se respectent davantage pour une meilleure qualité de vie. Autrement dit qu’on ait plus de plaisir à se fréquenter. N’oubliez pas, Sandra Paré adore le plaisir.

POUR LE RETOUR AU CIVISME