Sur Lulu Hughes & The Montreal All City Big Band, la chanteuse reprend des chansons coups de coeur. Les amateurs entendront des reprises d’Elvis Presley (Trouble), de Led Zeppelin (Whole Lotta Love), d’Aretha Franklin (Respect) ou encore de Peter Gabriel (Big Time). Lulu Hughes redonne une seconde vie à l’une de ses chansons, Crazy Mama. Cette pièce était sur le deuxième disque de la chanteuse, un enregistrement «qui n’a pas eu la vie qu’il aurait dû avoir, parce que ma compagnie a fermé», explique la tornade bonde.

«J’ai essayé de ne pas tomber dans les clichés, même s’il s’agit d’un album de reprises. À part Respect et Whole Lotta Love, les autres chansons du disque ne sont pas nécessairement connues. Avec ce troisième disque, Lulu Hughes continue à se faire plaisir. «Je sais que ça peut paraître égoïste et je ne voudrais pas que ce soit mal interprété, mais j’ai toujours fait des disques pour me faire plaisir, pas pour le plaisir. Moi, je veux avoir du plaisir à chanter les chansons que je choisis. Si je n’ai pas de plaisir, ça paraîtra sur scène. Je ne serai pas bien et le public le ressentira. Dans la vie, je fais des concessions avec mon amour, ma famille, mes amis... mais pour le métier et les chansons, je n’en fais pas», note-t-elle.

EN ALLEMAGNE

Lulu Hughes est maintenant installée en partie en Allemagne. Son conjoint est policier dans ce pays. Le couple a une petite fille de deux mois «née à 23 h, le 18 mars. Elle mesurait 57 cm. Une vraie Allemande», précise la chanteuse en riant. «Nous partageons notre temps entre le Québec et l’Allemagne. C’est notre deal à nous. Nous serons à Montréal dans les prochains jours, jusqu’à la fin septembre», dit-elle. De son Allemagne d’adoption, Lulu Hughes tente d’établir des contacts pour mousser sa carrière européenne. Elle souhaite de tout coeur présenter son récent disque en spectacle, mais la chanteuse sait que ce ne sera pas facile. «Il y a bien du monde dans le projet. Vingt personnes sur scène, ça peut faire peur, parce que ça coûte cher. Je sais que le marché est difficile en ce moment. On verra», termine-t-elle.

Source: Canoe