Mardi, 20 septembre 2011

POUR LES 25 ANS DU CHEZ-NOUS DES ARTISTES UN BOULEVERSANT GALA

Photos : Serge Boisseau

Hier soir, ce sont 15 000 $ qui ont été récoltés, fruits de la soirée de Gala soulignant le 25e anniversaire de fondation du Chez-nous des artistes.

 
C’est curieux mais avec les années, mon flair s’affine et je m’attendais à passer une soirée extraordinaire dans cette salle Pierre-Mercure, où une vingtaine de chanteurs, et pas les moindres, ont répondu présents à l’invitation qui leur avait été faite par l’organisateur Roger Sylvain de venir épauler cette soirée de levée de fonds. La salle était pleine d’un public âgé qui venait revivre des pans de leur jeunesse. Et laissez-moi vous dire qu’ils ont été gâtés. Roger Sylvain a fait le maître de cérémonie.



Nous avons eu droit à un René Caron désopilant qui est venu pousser la chansonnette, un air connu, chanté jadis par le regretté Denis Drouin. Et la salle a repris le refrain en chœur. Et ça n’a pas cessé de toute la soirée. Je ne détaillerai pas le contenu, mais quand on parle d’un show de variété, c’en était un vrai. À quel autre endroit un Michel Stax, pilier des cabarets de jadis, pouvait-il côtoyer un Jean-Pierre Ferland qui a repris sa si tendre chanson « Une chance qu’on sa »? Mais je dirais que le grand décollage avait commencé plus tôt, quand a débuté le bloc hommage à Lucille Dumont, présente dans la salle. Christine Chartrand a interprété la chanson fétiche de la Grande Dame de la chanson « Le ciel se marie avec la mer ». C’était à donner le frisson.



La façon dont elle a attaqué la composition de Jacques Blanchet relevait du grand art. J’ai senti les gens écrasés sur leur fauteuil. L’ovation qui a suivi était à la hauteur de cette performance. On a eu droit à des films d’archives nous montrant Lucille Dumont. Pour nous rappeler ce qu’était la grande chanson. Son élève, Marie-Denise Pelletier, a choisi une chanson écrite par Pierre Calvé en guise de salutation à Lucille Dumont. A-t-on besoin de rappeler à quel point elle chante si bien, cette fille, accompagnée par Benoît Sarrazin, qui a été longtemps l’accompagnateur de Mme Dumont en tant que directrice de son école de chant, l’Atelier de la chanson. Lucille Dumont, qui ne s’y attendait pas, a été bouleversée. Elle a bien tentée de chanter « Parlez-moi d’amour », mais s’est arrêtée en chemin, étranglée d’émotion.

UNE APPARITION, DIANE JUSTER


Diane Juster joue les Greta Garbo. On ne voit que son ombre. Roger Sylvain a réussi l’exploit de la faire sortir de sa tanière. Elle s’est mise au piano, vêtue d’une robe d’un chic ma chère, époustouflant. Et là, son timbre inimitable s’est élevé dans la salle, où le silence était absolu. Un moment, vous dis-je. Michel Louvain, tel notre Cary Grant, toujours impeccable, a chanté « Un certain sourire », inspiré du roman de Françoise Sagan, qui a bercé mon enfance. Quelle belle générosité. C’est un modèle de maîtrise. Et il était coffré. Superbe, le beau Michel. Je dirais lumineux. J’ai vu des gens sortir des mouchoirs dans l’assistance. C’était quasiment un show de Noël. Serge Laprade a fait une prestation appréciée, avec la classe qu’on lui connaît. S’il y avait un dénominateur à tout ce monde, c’était le désir de se surpasser en générosité.



Au retour d’entracte, on a entendu le chanteur favori de ma propre mère, Bob Robie. Qui a chanté avec une puissance de projection « Maria Elena ». Quelle tenue en scène. On voit que le gars a eu une solide formation classique. Puis, autre temps fort, c’est le ténor Perry Canestrari qui, dans un grand crescendo, a chanté « Con te partiro », tandis que sur film défilait le memoriam des résidents du Chez-nous des artistes, disparus. C’était un grand moment d’émotion. Puis Roger Sylvain nous a invité à un temps de souvenir pour la mémoire de la grande disparue, Alys Robi, que l’on a vu sur film avec cette fougue qui la caractérisait.



On a eu droit à Richard Abel en chanteur, Richard Huet avec le gospel « Hey man », Jenny Rock et son célébrissime « Douliou, douliou Saint Tropez », Pier Sénécal, qu’on n’a pas entendu depuis longtemps, André Lejeune, Terry Vanier. Et c’est le staracadémicien Corneliu qui a conclu avec la Quête de Brel. Non, je vous dis, les absents avaient tort. C’est, dans mon livre à moi, LE show de l’année. Lâchez-moi avec le Cirque du Soleil. Hier, nous avons eu droit à des trapèzes émotionnels à vous chavirer les sens. J’ai tellement aimé la formule, que je crois qu’elle devrait être le point de départ d’une tradition. Deux shows du genre chaque année, un à Noël et l’autre comme à la fin du printemps, rallieraient les nostalgiques, qui n'ont plus d’endroits pour écouter ces immortelles de la chanson. Et ce n’est pas Roger Sylvain qui me contredira.

TOUTE UNE SOIRÉE POUR LE 25E...


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