Mercredi, 13 mars 2013

DUCEPPE PRÉSENTE "LE DIABLE ROUGE"

Photo : François Brunelle

En 1658, Mazarin, cardinal de son état, premier ministre de la régente Anne d’Autriche, règne en maître sur le royaume de France. Se sachant atteint d’une maladie incurable, Mazarin achève l’éducation de son filleul Louis XIV.

 
Au moyen de ruses diplomatiques, il négocie un traité de paix avec l’Espagne, en échange du mariage du jeune Louis avec l’infante Marie-Thérèse. Mais le futur roi est épris de la nièce du cardinal, la jeune Marie Mancini. Nous sommes tout à coup témoins de tous les jeux de pouvoir de Mazarin, de Colbert aux finances, et de la régente. Chacun y va de son intérêt et magouille allègrement pour y arriver. Mais malgré son jeune âge, Louis a bien appris de son maître. Il ne se laissera pas manipuler facilement.

Une leçon inquiétante qui décrit les nécessités et les obligations de la démarche politique où les volontés personnelles des grands de ce monde se font très souvent au détriment et dans l’oubli du peuple.

LES MAZARINADES

Si on associe souvent les intrigues historiques aux grandes passions secrètes, aux déchirements amoureux et aux troubles profonds des héros classiques, Antoine Rault nous amène, dans Le Diable rouge, plutôt là où règnent les esprits et le savoir-faire intellectuel. Les personnages mythiques qui animent les scènes du Diable rouge sont tous plus doués les uns que les autres aux jeux de la raison, chacun ayant appris du grand maître Mazarin à surpasser intellectuellement son adversaire. Ou à « mazarer », comme le dit le metteur en scène Serge Denoncourt.

Naissent de la plume de Rault des dialogues particulièrement savoureux et riches, des scènes où les affronts entre les tout-puissants de France se font dans la plus grande élégance, justesse du mot et pertinence de l’argument à l’appui. Les répliques s’enchaînent à la vitesse d’une pensée. Les mots appuient, dévoilent, dissimulent, aiment, contournent, blessent, lèguent et confrontent. Les mots servent, atteignent leur cible à tout coup. L’histoire de France telle que vécue sous Mazarin et revue par Rault se joue un mot à la fois, d’une guerre à l’autre et avec la parole comme arme principale.

RÉGNER, VIVRE, MOURIR… ET RÉGNER ENCORE

« Mazarin fera, jusqu’à son dernier soupir, de la politique » disait Serge Denoncourt lors d’une lecture avec les comédiens. Grand homme d’État, successeur du cardinal Richelieu, amant de la régente Anne d’Autriche prétendent certains, parrain du Dauphin Louis XIV et tuteur de ce dernier, l’Italien d’origine aura grandement influencé la France du 17e siècle. Dans la pièce, Jules Mazarin cherche à achever son œuvre et à signer la paix avec l’Espagne qui fait la guerre à la France depuis des décennies. Michel Dumont, comédien émérite et figure de proue de DUCEPPE, n’est pas étranger aux rôles iconiques. On ne s’étonne aucunement que cet acteur au talent plus d’une fois confirmé, au registre infini et à la présence indéniable revête le rôle de l’emblématique cardinal.

À ses côtés et toute aussi au sommet de son art, Monique Miller incarne la reine Anne d’Autriche. Interprète à la carrière impressionnante, femme de scène comme il en existe peu, elle insuffle à la monarque toute la profondeur et l’acuité dont elle fait preuve sous la plume d’Antoine Rault. Veuve de Louis XIII et mère du jeune Louis XIV, elle fera tout pour que le Dauphin de France choisisse un mariage de raison plutôt qu’un mariage de passion amoureuse. Cet amour, l’héritier du trône bientôt prêt à régner, ici incarné par le charismatique François-Xavier Dufour qui joue chez DUCEPPE pour la première fois, l’éprouvera pour la belle Italienne Marie Mancini, défendue par Magalie Lépine-Blondeau qui elle aussi fait son entrée chez nous.

D’une naissance inférieure au roi mais d’une intelligence et d’une ambition redoutables, la jeune Marie devra affronter les grands de la cour de France. Dans le rôle de Jean-Baptiste Colbert, alors gestionnaire de l’immense fortune de Mazarin, on retrouve le comédien Jean-François Casabonne. Conscient que son protecteur approche du trépas mais continuant à veiller à son bien-être, Colbert tentera de préparer sa propre promotion parmi le conseil royal du roi en devenir. Marcel Girard campe quant à lui le rôle de Bernouin, le fidèle serviteur de Mazarin.

Le Diable rouge

du 10 avril au 18 mai

PLACE DES ARTS

THÉÂTRE JEAN-DUCEPPE

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