L’Opéra de Montréal poursuit sa 33e saison avec Le vaisseau fantôme de Richard Wagner, soulignant ainsi le 200e anniversaire du compositeur.
Après le succès de La traviata de Verdi, l’Opéra de Montréal continue sur sa lancée avec un autre compositeur né en 1813… Le vaisseau fantôme de Richard Wagner est l’oeuvre de jeunesse d’un génie qui dès son coup d’essai, fait éclater les cadres de l’opéra. Cette histoire d’amour et de mort, de désir et de rédemption, avec sa musique de brume et de tempête, constitue la porte d’entrée idéale pour accéder à l’oeuvre de Wagner, tout en demeurant un chef-d’oeuvre qu’on ne se lasse pas de redécouvrir.
Gage d’authenticité, les quatre principaux interprètes nous arrivent directement d’Allemagne ! Dans le rôle du Hollandais, le baryton-basse Thomas Gazheli, dans celui de Daland, la basse Reinhard Hagen. Sa fille Senta sera chantée par la soprano Maida Hundeling, le ténor Endrick Wottrich incarnant son fiancé Erik. La distribution est complétée par deux Canadiens : Kurt Lehmann dans le rôle du Timonier, et Emilia Boteva dans celui de Mary. De retour à Montréal, la dynamique chef canadienne Keri-Lynn Wilson dirige l’Orchestre Métropolitain et le Choeur de l’Opéra de Montréal. La mise en scène de Christopher Alden, reprise ici par Marilyn Gronsdal, se déploie dans un impressionnant décor d’Allen Moyer, qui signe aussi les costumes, sous des éclairages d’Anne Militello. Production : Canadian Opera Company.
Chaque représentation est précédée d’un préOpéra par le musicologue Pierre Vachon au Piano Nobile de la salle Wilfrid-Pelletier à 18 h 30 (en français avec résumé en anglais. Gratuit pour les abonnés, 5 $ pour les non-abonnés).
L’HISTOIRE
La jeune Senta est fiancée au chasseur Erik. Son père Daland, un marin ambitieux, promet Senta à un riche confrère rencontré au hasard d’une tempête... Il ignore encore que son futur gendre n’est nul autre que le fameux « Hollandais volant », héros légendaire condamné à errer sur les mers pour l’éternité. Capitaine d’un insubmersible vaisseau fantôme, il ne pourra être sauvé que si une femme lui jure d’être fidèle pour toujours. Senta, jeune fille trop passionnée, connaît la légende et est déjà amoureuse du Hollandais avant même de le connaître. Les noces se préparent… mais Erik, le fiancé déçu de Senta, lui rappelle ses serments passés. Le Hollandais entend cette conversation et se voit aussitôt trahi. Désespéré, il lève l’ancre précipitamment mais, dans un ultime geste de fidélité, Senta sacrifie sa vie, permettant ainsi la rédemption du Hollandais.
C’ÉTAIT UN GRAND VAISSEAU…
La vie de Wagner est une tempête, une des plus fortes qui ait jamais existé, tant dans le domaine lyrique que dans celui des autres genres musicaux. Rares sont les musiciens qui sont restés hermétiques à ses conceptions dramatiques ou à ses innovations de langage. Ses détracteurs sont aussi passionnés que ses admirateurs, et on raconte qu’il s’est écrit à son sujet plus de livres que sur Jésus Christ ! C’est donc très logiquement au cours d’une houleuse traversée de la mer du Nord que l’idée du Vaisseau fantôme vint à Wagner (mais on sait qu’il connaissait la légende du Hollandais volant pour l’avoir lue, dans sa jeunesse, dans un roman de Heinrich Heine).
Parti de Riga, où il avait accepté un poste de chef d’orchestre sans prestige, Wagner s’enfuit pour échapper à ses créanciers, sans passeport, à bord d’un bateau en partance pour Londres. Au cours de l’équipée tumultueuse, pas moins de trois tempêtes s’abattent sur le navire et les matelots se chantent les histoires du Hollandais volant qui excitent l’imagination de Wagner. Plus tard, installé à Paris où il tente désespérément de se faire connaître, il rédige en français le scénario du Vaisseau fantôme, espérant une commande qui ne vient pas. À court d’argent, il vend son idée au directeur de l’Opéra de Paris pour la modique somme de 500 francs ! Mais Wagner a déjà commencé sa propre version, dont il compose les paroles et la musique, habitude qu’il conservera tout au long de sa carrière.
Il faudra attendre en 1843 pour que Wagner réussisse à faire créer sa version à lui de la légende du Hollandais volant. Cette oeuvre marque le début de la carrière la plus brillante et la plus controversée qui soit. Il faudra plusieurs années encore avant qu’il ne connaisse la gloire mondiale avec ses oeuvres révolutionnaires : Tannhäuser, Lohengrin, Tristan et Isolde, mais surtout la fameuse « Tétralogie », un ensemble de quatre opéras baptisé L’anneau du Nibelung. Cette immense épopée musicale de plusieurs heures, fresque d’une densité jamais vue, constitue encore de nos jours un défi de choix pour un metteur en scène, comme en témoigne la récente création de Robert Lepage au Metropolitan Opera de New York.
C’est avec Le vaisseau fantôme que Wagner inaugure véritablement son art si personnel, d’abord mal reçu, mais qui finit par faire des adeptes fervents, comme Franz Liszt, qui fait créer plusieurs des opéras de Wagner, et le roi Louis II de Bavière, qui l’aide à réaliser son rêve : un théâtre consacré uniquement à son oeuvre, à Bayreuth. L’endroit devient bien vite un lieu de pèlerinage pour tous ses admirateurs, endroit toujours culte un siècle et demi plus tard… Si Wagner s’identifiait au Hollandais – blasphémateur, incompris, errant – il a bien fini par trouver l’immortalité, grâce à un public aussi fidèle que Senta !
RÉVOLUTION MUSICALE EN MARCHE ET SYMBOLISME ROMANTIQUE
Avec Le vaisseau fantôme, Wagner rompt avec la tradition de l’opéra fait d’airs séparés par des récitatifs : il propose un discours musical ininterrompu, d’une intensité soutenue. Ce mouvement incessant convient parfaitement au sujet du vaisseau fantôme, une grande vague qui emporte tout sur son passage, personnages et spectateurs. En utilisant une poignée de « thèmes conducteurs » (les fameux leitmotiv), qu’il présente, cache, transforme, fait resurgir avec un sens magistral des effets, Wagner nous entraîne dans une course irrationnelle, où le Hollandais, créature entre ciel et enfer, à la dimension surnaturelle, cherche une Rédemption qu’il ne trouvera que dans l’amour absolu d’une femme. Au croisement d'une légende nordique et du romantisme allemand, Le vaisseau fantôme s'impose sous le signe du naufrage qui guette les navires et les esprits. Ce qui fait dire à certains commentateurs au sujet de la partition : où que vous l’ouvriez, le vent vous frappe au visage !
UNE MUSIQUE DE BOURRASQUES
On suit cette logique du sacrifice, haletant, pris entre des monologues rageurs, des duos débordants de lyrisme, des choeurs populaires, et, toujours, un orchestre qui, loin de se borner à accompagner les voix, se fait acteur à part entière. De ce flot continu, on distingue des moments encore plus forts que les autres : l’air d’entrée du Hollandais, où il exprime toute son angoisse d’immortel malgré lui, la ballade de Senta, véhémente et passionnée, véritable défi pour la chanteuse, et le grand choeur où marins et jeunes filles interpellent l’équipage du Hollandais. Et partout, une musique emportée par les bourrasques sitôt le rideau levé, et dont la sève s’insinue peu à peu chez l’auditeur pour ne plus le lâcher, avec cette façon irrésistible de coller aux mots, aux situations et aux personnages.
LE VAISSEAU FANTÔME
Opéra romantique en 1 acte (3 tableaux) de Richard Wagner (Leipzig 1813 — Venise 1883) présenté SANS ENTRACTE
Livret du compositeur, d’après Aus den Memoiren des Herren von Schnabelewopski de Heinrich Heine
Créé au Hoftheater de Dresde, le 2 janvier 1843
Chanté en allemand avec surtitres français et anglais
Production : Canadian Opera Company
Dernière production à l’Opéra de Montréal : septembre 1993
AUTOUR DU VAISSEAU FANTÔME
Wagner & Me – documentaire de Stephen Fry présenté en collaboration avec le Cinéma du Parc
Le
Cinéma du Parc et l’Opéra de Montréal sont fiers de s’associer en vue des
célébrations du bicentenaire de naissance du célèbre compositeur Richard Wagner
en présentant le documentaire Wagner & Me. Stephen Fry est l’un des
comédiens les plus doués de Grande-Bretagne. Passionné du compositeur Richard
Wagner depuis longtemps, il nous offre ici la chance d’assister à la création
du Ring au mythique opéra de Bayreuth, de rencontrer les descendants de Wagner
et de confronter du même coup la figure controversée que représente le
compositeur dans l’histoire de la musique. Toutefois, Stephen est juif… 2011.
Réal.: Patrick McGrady. 89 min. WAGNER & ME en programmation régulière au
Cinéma du Parc du 19 au 24 octobre, 19 h 15. En version originale anglaise
L’OPÉRA DE MONTRÉAL
Fondé en 1980 et basé à Montréal, l’Opéra de Montréal est la plus importante maison lyrique en Amérique du Nord. L’an dernier, plus de 54 000 spectateurs ont franchi les portes de l’Opéra de Montréal dirigé par son directeur général Pierre Dufour et son directeur artistique, Michel Beaulac. Sa saison comprend quatre à cinq opéras, un concert de l’Atelier lyrique, un Gala et de nombreuses activités de démocratisation. L’Opéra est un acteur de premier plan dans le développement économique, culturel et social puisque, chaque saison, il entretient des relations avec plus de 360 entreprises d’ici et embauche plus de 800 artistes et artisans. Près de 80 % des artistes qui s’y produisent sont Canadiens.
Source : LaMetropole.com
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In 1981 he met karl lagerfeld, who encouraged him to pursue fashion design. Red bandage dress he changed his surname for the first time after mr. Lagerfeld advised him that peugnet would be too difficult for americans, the target market, to pronounce. He suggested Herve leger replica, liking the allusion to lightness, for which the french word is legerete.
Mr. Leroux, now working under the name leger, worked alongside mr. Lagerfeld at fendi and later at chanel and freelanced at lanvin and diane von furstenberg before introducing his own boutique, Herve leger fringe dress, in 1984. A fashion line with the new name soon followed, and then came the inception of the bandage dress.