Je viens de participer à une dégustation de vins de Vinho Verde et je constate que pratiquement rien n’a changé dans ce coin du Portugal depuis dix et même vingt ans.
Les vins sont toujours trop acides, souvent sans âme. Lorsque «la vigne pousse partout sauf dans les vignobles» il y a un problème de terroir. Or le vin commence au terroir. À vouloir faire un potager et profiter des espaces minuscules pour cultiver la vigne on finit par faire n’importe quoi. Un vigneron ça ne s’improvise pas. Il doit travailler son terroir pour en sortir la quintessence et pour ce faire il doit donner à ses vignes la meilleure orientation et la meilleure altitude selon les cépages qu’il cultive.
À Vinho Verde il n’y a aucune logique ni dans le choix des emplacements, ni dans le choix des cépages. Il y a trop de cépages et de mauvais cépages. Lorsqu’on nous affirme que les vins rouges ne sont que pour les Portugais parce que trop tanniques et trop rustiques il y a un problème évident. Lorsque les blancs sont trop acides, et trop fades, il y a aussi un problème.
Il y a assurément un manque de sérieux dans l’information officielle de Vinho Verde lorsqu’ils affirment qu’il y a environ 33 000 vignerons dans cette région du Portugal, qui cultivent chacun moins d’un hectare.
Ils devraient plutôt dire qu’il y a 33 000 jardiniers potagers qui font pousser un peu de vigne par-ci, par-là ! Dans cette culture chaotique et restreinte, la production est forcément très petite. Pour qu’elle soit minimalement rentable les producteurs sont obligés de faire pisser la vigne, au détriment de la qualité.
C’est une erreur de penser que le marketing va suppléer à tout. La concurrence sur les marchés mondiaux est tellement forte que les producteurs de Vinho Verde ne sont pas au bout de leurs peines.
Il y a de bons vins au Portugal, mettons nos efforts sur eux.
SAMY RABBAT
RADIO VILLE-MARIE
LES VINS DU PAPE DU BEAUJOLAIS
À Vinho Verde il n’y a aucune logique ni dans le choix des emplacements, ni dans le choix des cépages. Il y a trop de cépages et de mauvais cépages. Lorsqu’on nous affirme que les vins rouges ne sont que pour les Portugais parce que trop tanniques et trop rustiques il y a un problème évident. Lorsque les blancs sont trop acides, et trop fades, il y a aussi un problème.
Il y a assurément un manque de sérieux dans l’information officielle de Vinho Verde lorsqu’ils affirment qu’il y a environ 33 000 vignerons dans cette région du Portugal, qui cultivent chacun moins d’un hectare.
Ils devraient plutôt dire qu’il y a 33 000 jardiniers potagers qui font pousser un peu de vigne par-ci, par-là ! Dans cette culture chaotique et restreinte, la production est forcément très petite. Pour qu’elle soit minimalement rentable les producteurs sont obligés de faire pisser la vigne, au détriment de la qualité.
C’est une erreur de penser que le marketing va suppléer à tout. La concurrence sur les marchés mondiaux est tellement forte que les producteurs de Vinho Verde ne sont pas au bout de leurs peines.
Il y a de bons vins au Portugal, mettons nos efforts sur eux.
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LES VINS DU PAPE DU BEAUJOLAIS
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