Mardi, 12 avril 2016

EN SÉCURITÉ DANS SON QUARTIER

Les logements sociaux jouent un rôle important dans l’amélioration de la sécurité et la prévention de la criminalité dans les villes. / Photo: SHQ

Bien des préjugés assombrissent l’image des logements sociaux et communautaires. Pourtant, les interventions publiques en habitation jouent un rôle important dans l’amélioration de la sécurité et la prévention de la criminalité.

 

Tout d’abord, rappelons que le logement répond à un besoin fondamental. C’est pourquoi les personnes qui habitent un logement de qualité et abordable sont généralement mieux disposées à contribuer à la vie économique et sociale de leur communauté. Une étude réalisée pour le compte de la Société d’habitation du Québec (SHQ) abonde d’ailleurs dans ce sens.

Ainsi, il est maintenant prouvé qu’en améliorant le paysage architectural et en favorisant la mixité sociale, la SHQ contribue à la revitalisation de certains quartiers ainsi qu’au mieux-être des collectivités et des individus qui les habitent. On y observe une déconcentration de la pauvreté, un accroissement du développement économique et du taux d’activité de même que des conditions favorables à la prévention du crime.

En effet, en évitant de construire de trop grands ensembles immobiliers au profit d’ensembles d’habitation à échelle humaine, la SHQ n’élimine pas complètement les actes criminels, mais elle dissipe leur influence en empêchant leur concentration. L’étude réalisée pour le compte de l’organisme spécialisé en habitation a d’ailleurs révélé que les dépenses publiques liées aux problèmes de criminalité sont réduites dans les quartiers revitalisés.

Le fait d’offrir un logement de qualité à un prix abordable aux personnes à faible revenu influence favorablement leur capacité à trouver et à conserver un emploi et contribue à créer des conditions propices à l’éducation des enfants.

En favorisant l’épanouissement personnel et social des gens dans leur milieu de vie, les actions de la SHQ facilitent leur réinsertion dans la société ainsi que l’accroissement du sentiment de sécurité dans les espaces publics des villes.

Fiers d’habiter un logement de qualité, ces locataires sont portés à respecter leur environnement et à dénoncer les comportements inacceptables. Cet effet d’entraînement se répercute sur le bien-être de toute la collectivité.

SOCIÉTÉ D’HABITATION DU QUÉBEC
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