MARIO DI PALMA, PHÉNOMÈNE DE L'IMMOBILIER À MONTRÉAL

 

Rien que sa maison pourrait lui servir de carte de visite : un sexplex sur St-Hubert qu’il a rénové avec brio pour en faire un triplex, dont il occupe une section avec cour intérieure, puits de lumière, différents niveaux, cuisine high-tech, gym à domicile, cellier grand comme une chambre à coucher, entrée passerelle avec parois de verre et lustre à pampilles entre deux étages, grand comme ceux du Palais de Versailles. Mais ce n’est pas tout! Vous souvenez-vous avoir entendu parler d’un complexe immobilier archi-couvert par les médias dans lequel le designer de mode Philippe Dubuc s’était impliqué?

 Eh bien, en arrière du OXXFORD, nom d’une ancienne manufacture de costumes du même nom rénovée en lofts, c’était Mario Di Palma, le promoteur, constructeur, créateur flyé et grand patron du groupe immobilier « Jutras », qui en était l’homme-orchestre. Bien sûr, concernant le Oxxford, Mario Di Palma partage son succès avec sa famille, le designer d’intérieur Christian Bélanger et le designer de mode Philippe Dubuc, mais n’empêche que l’instigateur et maitre d’oeuvre du complexe immobilier, comme des autres en cours, est Mario Di Palma. Un petit génie allumé, mégalomane sur les bords (il le confesse volontiers), mais qui a la volonté de changer le tissu urbain de Montréal, avec des bâtiments à vocation résidentielle qui sortent de l’ordinaire, combinant look industriel et design avec, pour facture finale, luxe à l’européenne.

« Je ne requiers que très rarement les services d’un architecte ou d’un designer, car je sais exactement dans ma tête ce que je veux pour que mes habitations se fondent harmonieusement dans leur environnement et s’intègrent sans difficultés au rythme de la rue et aux styles de vie des occupants », mentionne Mario Di Palma. Et du style, il en a, le Mario, accordant plus d’importance au look qu’aux pieds carrés, jonglant avec les contrastes entre l’ancien, le contemporain, les matériaux nobles et ceux industriels, le très sobre et le très glamour.

D’ailleurs, c’est véritablement le design qui est son dada et comme il connaîi aussi tous les rouages de la construction (de par son père et pour avoir, à 19 ans, de ses mains, transformé une grange), la combinaison promoteur, constructeur, courtier était le meilleur moyen pour lui de vivre son rêve et de transformer tout ce qu’il touche en dividendes pour d’autres projets encore plus révolutionnaires, encore plus visionnaires.

À l’agenda, à court terme : LES QUATRE ARBRES, au 4878 avenue Henri-Julien, UM, au 265 avenue Mont-Royal Ouest, dont la livraison est prévue pour juillet 2010, etc. Comme quoi « la valeur n’attend point le nombre des années! » Mario Di Palma n’a même pas l’âge du Christ et déjà un parcours professionnel hallucinant, d’autant plus qu’inattendu. En effet, à 14 ans, le jeune Di Palma était remarqué et recruté par un grand club belge de soccer, puis ensuite par un autre prestigieux de Cannes, pour devenir non seulement un pro, mais une vedette internationale de ce sport!! Étrange, non?

JUTRAS

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