DES VIBROMASSEURS À L'ÉPICERIE ?

 

La semaine dernière, la marque de préservatifs Trojan a annoncé ses projets d'extension de la distribution de sa nouvelle gamme de vibromasseurs dans les boutiques locales à travers les États-Unis. Alors qu'en France, les rayons lingerie fine des grands-magasins proposent des sex toys depuis belle lurette, le processus de banalisation des vibromasseurs est un peu plus lent outre-Atlantique. Aux États-Unis, ces jouets pour adultes sont vendus dans les sex-shops ou en ligne, et s'ils parviennent jusqu'aux rayons des chaînes de supermarchés ou des pharmacies,

ils sont vendus comme des appareils pour se masser le cou. En 2011, sept États américains continuent d'interdire la vente de vibromasseurs.



LES MENTALITÉS CHANGENT

D'après les fabricants de préservatifs, l'idée que se fait la population sur ces appareils électriques est en train de changer de façon radicale. Alan Cheung, de chez Durex, a confié au New York Times le mois dernier que les ventes de «produits vibrants» de sa société avaient progressé de 60 % en six mois. Trojan a également mené une enquête en 2008 qui a révélé que plus de la moitié des femmes américaines avaient déjà utilisé un vibromasseur, et qu'environ 80 % de ces femmes l'avaient fait en compagnie d'un partenaire sexuel.

Ce nouveau vibromasseur le Tri-Phoria, à trois embouts et cinq vitesses et fonctionne avec une pile. Il fait 14,5 cm de long. Il n'est pour l'instant disponible qu'aux États-Unis, et se vend à environ 39,99 $. Il vient s'ajouter à d'autres produits du même type qui sont disponibles dans les mêmes magasins, comme A:Muse Personal Pleasure Massager de LifeStyles, lancé au mois de janvier, et Allure de Durex, qui est disponible depuis 2008. Ces deux vibromasseurs sont deux fois moins chers, à 19,99 $.

TROJANVIBRATIONS

Source: QMI