On se nourrit mal à Montréal parce que les revenus ne sont pas au rendez-vous pour s’offrir ce qui est recommandé par le Guide alimentaire canadien. Une situation qui est très inquiétante.
La misère ne se montre pas souvent sous son vrai jour. La mauvaise alimentation est la face cachée de la détresse économique. On savait que beaucoup de jeunes se rendent à l’école le matin sans avoir déjeuné. Maintenant, dans 16 % des foyers montréalais, on mange ce qu’on a à portée de main. Et certains vont même s’alimenter de sandwiches périmés achetés au dépanneur. C’est pourquoi, dans Hochelaga-Maisonneuve, l’organisme communautaire Le Mûrier a institué un programme baptisé « Cuisinons ensemble ».
Ce sont des intervenants qui se rendent à domicile pour donner des cours pratiques de cuisine avec un minimum d’ingrédients, mais de qualité. Les bénéficiaires apprennent non seulement à établir un budget en ce sens, mais retrouvent confiance en eux.
LE MURIER
Ce sont des intervenants qui se rendent à domicile pour donner des cours pratiques de cuisine avec un minimum d’ingrédients, mais de qualité. Les bénéficiaires apprennent non seulement à établir un budget en ce sens, mais retrouvent confiance en eux.
LE MURIER