VOYAGER EN TUNISIE EN SÉCURITÉ

 

Les autorités touristiques ont dévoilé leur plan de stratégie pour convaincre agents de voyages et touristes que la Tunisie est un pays sécuritaire, qui offre une gamme variée d’activités sportives et culturelles, tout en proposant maintenant une liaison directe entre Montréal et Tunis deux fois la semaine.




Depuis deux ans, l’Association canadienne des agences de voyages (ACTA) travaille avec l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) pour rétablir les liens de confiance au sujet de la sécurité, un point qui inquiète plus d’un voyageur. « Il faut démontrer aux terroristes qu’ils ne réussiront pas à nous garder captifs à la maison et nous empêcher de voyager. Au cours de mon voyage en novembre dernier, j’ai constaté les mesures de sécurité mises en place en Tunisie pour rassurer le public voyageur. Je n’ai jamais senti que j’étais à risque », explique Manon Martel, directrice régionale ACTA Québec.

Au chapitre de la sécurité, la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Selma Elloumi Rekik, ajoute que la Tunisie a augmenté sa sécurité sur tous les chemins de circulation des visiteurs nationaux et internationaux.



« De l'aéroport à l’hôtel, en passant par les différents points d’attraction culturelle et touristique, des mesures d’assurances sécurité ont été mises en place, un contrôle et un suivi réguliers sont assurés par les agents de la sécurité touristique et les inspecteurs de l’Office national du tourisme. Depuis plus d’un an, la Tunisie investit massivement pour sa sécurité et est soutenue dans ses efforts de lutte contre le terrorisme par les pays partenaires. Le Canada figure parmi ses pays. Voyager en Tunisie ne représente plus de risques particuliers, bien que nous gardions notre vigilance à un niveau élevé. »

Ceci dit, la ministre a vanté les qualités de son pays en disant que l’offre touristique, tout en étant à des prix très abordables, est généreuse et diversifiée: plages, désert, circuits culturels, golf, thalassothérapie, gastronomie, production cinématographique, architecture et, ce qui rejoint les touristes québécois, une destination francophone. « Nous avons l’intime conviction que le marché canadien est porteur et que la destination Tunisie a des atouts attractifs pour le client canadien. »

La ministre admet que l’entrée du nombre de voyageurs canadiens en Tunisie est relativement faible. « Pour y mettre un frein, nous allons lancer une campagne promotionnelle spéciale et nous allons identifier les contacts avec les professionnels.

À l’ONTT, on précise que les actes terroristes ne sont pas la seule cause de la baisse du nombre de touristes : absence de vols nolisés et de promotion de la destination, réseau des ventes peu développé, insuffisance de relations publiques et nombre d’événements culturels entre les deux pays déficients. 




Or, selon Abdellatif Hamam directeur général de l’ONTT à Tunis, les lignes directrices sont appelées à changer au cours des prochains mois et des prochaines années. « Il faut cibler les professionnels et les segments du marché comme ceux des aînés et des moyens séjours, identifier les réseaux professionnels, lancer une campagne promotionnelle pour le 4e trimestre 2016 et l’année 2017. »

À son avis, il faut également encourager et soutenir la coopération industrielle et touristique en plus de prévoir des programmes d’échange d’expertise entre les deux pays. En 2017, la Tunisie prévoit accueillir 40 000 passagers canadiens.

BONJOUR TUNISIE