À moins que vous ne viviez dans un bunker du Nunavut ces derniers jours, vous êtes sûrement au courant que le Québec est en élections générales. Des élections inutiles à première vue et selon les sondages, mais qui risquent d’avoir un gros impact sur l’avenir politique québécois.
Je m’explique. Depuis son élection en septembre 2012, le gouvernement Marois a vu sa popularité faire des montagnes russes. Une montée avec l’annulation de la hausse des frais de scolarité, suivie juste après par une descente rapide lorsqu’il a renoncé à annuler la taxe santé comme promis. Les montées et les descentes se sont succédées jusqu’à l’automne dernier, lorsque le gouvernement nous présenta le projet de "Charte des valeurs" qui fut adulé par une majorité de Québécois.
Actuellement, les Péquistes flottent sur cette hausse de la faveur populaire et tentent d’en profiter pour obtenir un mandat majoritaire. La question de qui sera au pouvoir le 8 avril prochain est audacieuse. Selon moi, il y a 2 options: un gouvernement du Parti Québécois majoritaire ou un gouvernement Libéral minoritaire.
Pour mieux comprendre tout ceci, décortiquons chaque parti avec ses point forts et ses points faibles:
Parti Québécois (PQ): Il a un chef aimé et compétent qui sait comment venir à bout de ses projets. Il a aussi l’argument du référendum sur la souveraineté et la Charte des valeurs. Par contre, plusieurs se souviennent de l’époque où Pauline était ministre de l’Éducation, époque où elle pondu une réforme qui eut comme conséquence de rendre nos jeunes incultes et incompétents lorsqu’arrivés sur les bancs du cegep. Ils n’ont pas tenu plusieurs promesses leur ayant servi de cheval de bataille lors du dernier scrutin.
Parti Libéral du Québec (PLQ): Ils ont un nouveau chef qui a le goût de vaincre et qui sera prêt à tout pour laisser sa marque sur la scène politique. Ils ont aussi assemblé une équipe de candidats experts en santé solide et compétente pour ramener notre système de santé public sur le droit chemin. Par contre, monsieur Couillard est inexpérimenté comme chef et les Québécois ont encore la gouvernance de Charest, ancien chef libéral, sur le coeur.
Coalition Avenir Québec (CAQ): Ils sont dynamiques et prometteurs. Legault est un adversaire coriace et combatif. Ils ont rassemblé une solide équipe économique pour faire le ménage dans les fonds du gouvernement, qui sent encore l’odeur des enveloppes brunes. Il ne faut pas oublier par contre que la CAQ est une coalition, donc un regroupement de diverses opinions et d’horizons différents, ce qui permet un risque de scission interne. Legault traîne aussi de la patte dans les sondages, ce qui risque de faire peur aux électeurs ne désirant pas voter dans le vide.
Québec Solidaire (QS) : Ils possèdent de très compétents représentants en chambre, très articulés et dégourdis. Leur base de partisans est constituée en majorité de jeunes qui désirent voir changer le paysage politique. Par contre, ils n’ont que 2 députés en chambres et une faible marge dans les sondages.
Option Nationale (ON) : Leur nouveau chef, Sol Zanetti, est un homme à des lieues de monsieur Aussant, lui étant plus compétant, ouvert et innovateur. Représente le seul parti travaillant réellement à faire la souveraineté. À moins que je ne me trompe, la plupart d’entre vous ignorez qui est Sol Zanetti. Le parti est très peu connu, n’a aucun élu et un chef inconnu de la scène politique.
Je n’ai qu’énuméré les principaux partis et les ceux ayant de réelles chances de faire élire des candidats. Plusieurs autres partis sont dans la course lors de ces élections comme le parti Vert, le parti Conservateur du Québec et le fameux parti Marxiste-Léniniste.
Pour finir cette introduction aux élections, j’aimerais amener votre regard sur un point qui m’enrage. Les travaux de la Commission Charbonneau ne seront pas diffusés durant la campagne électorale. Ce qui me dérange dans cela, c’est que la commission se dit apolitique et indépendante. Pourquoi alors cesser de diffuser lors d’élections impliquant des gens appelés à témoigner dans quelques semaines? Pour cacher la vérité aux électeurs au moment où ils doivent choisir leur représentant pour 4 ans. Je parle ici de Pauline Marois, qui devait passer à la commission le 18 mars prochain pour venir expliquer le "deal" dont on a entendu parler il y a peu de temps.
Ces élections vont être longues, pénibles et ponctuées par les attaques entre partis. J’ai un seul conseil a donner aux candidats pour commencer cette campagne: faites attention aux pieds sur lequel vous pilez aujourd’hui, car ils pourraient être rattachés aux culs que vous devrez lécher demain.
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM
CHRISTOPHER GAGNON
ESCLAVES DU SEXE
DIRECTEUR GÉNÉRAL DES ÉLECTIONS DU QUÉBEC
Actuellement, les Péquistes flottent sur cette hausse de la faveur populaire et tentent d’en profiter pour obtenir un mandat majoritaire. La question de qui sera au pouvoir le 8 avril prochain est audacieuse. Selon moi, il y a 2 options: un gouvernement du Parti Québécois majoritaire ou un gouvernement Libéral minoritaire.
Pour mieux comprendre tout ceci, décortiquons chaque parti avec ses point forts et ses points faibles:
Parti Québécois (PQ): Il a un chef aimé et compétent qui sait comment venir à bout de ses projets. Il a aussi l’argument du référendum sur la souveraineté et la Charte des valeurs. Par contre, plusieurs se souviennent de l’époque où Pauline était ministre de l’Éducation, époque où elle pondu une réforme qui eut comme conséquence de rendre nos jeunes incultes et incompétents lorsqu’arrivés sur les bancs du cegep. Ils n’ont pas tenu plusieurs promesses leur ayant servi de cheval de bataille lors du dernier scrutin.
Parti Libéral du Québec (PLQ): Ils ont un nouveau chef qui a le goût de vaincre et qui sera prêt à tout pour laisser sa marque sur la scène politique. Ils ont aussi assemblé une équipe de candidats experts en santé solide et compétente pour ramener notre système de santé public sur le droit chemin. Par contre, monsieur Couillard est inexpérimenté comme chef et les Québécois ont encore la gouvernance de Charest, ancien chef libéral, sur le coeur.
Coalition Avenir Québec (CAQ): Ils sont dynamiques et prometteurs. Legault est un adversaire coriace et combatif. Ils ont rassemblé une solide équipe économique pour faire le ménage dans les fonds du gouvernement, qui sent encore l’odeur des enveloppes brunes. Il ne faut pas oublier par contre que la CAQ est une coalition, donc un regroupement de diverses opinions et d’horizons différents, ce qui permet un risque de scission interne. Legault traîne aussi de la patte dans les sondages, ce qui risque de faire peur aux électeurs ne désirant pas voter dans le vide.
Québec Solidaire (QS) : Ils possèdent de très compétents représentants en chambre, très articulés et dégourdis. Leur base de partisans est constituée en majorité de jeunes qui désirent voir changer le paysage politique. Par contre, ils n’ont que 2 députés en chambres et une faible marge dans les sondages.
Option Nationale (ON) : Leur nouveau chef, Sol Zanetti, est un homme à des lieues de monsieur Aussant, lui étant plus compétant, ouvert et innovateur. Représente le seul parti travaillant réellement à faire la souveraineté. À moins que je ne me trompe, la plupart d’entre vous ignorez qui est Sol Zanetti. Le parti est très peu connu, n’a aucun élu et un chef inconnu de la scène politique.
Je n’ai qu’énuméré les principaux partis et les ceux ayant de réelles chances de faire élire des candidats. Plusieurs autres partis sont dans la course lors de ces élections comme le parti Vert, le parti Conservateur du Québec et le fameux parti Marxiste-Léniniste.
Pour finir cette introduction aux élections, j’aimerais amener votre regard sur un point qui m’enrage. Les travaux de la Commission Charbonneau ne seront pas diffusés durant la campagne électorale. Ce qui me dérange dans cela, c’est que la commission se dit apolitique et indépendante. Pourquoi alors cesser de diffuser lors d’élections impliquant des gens appelés à témoigner dans quelques semaines? Pour cacher la vérité aux électeurs au moment où ils doivent choisir leur représentant pour 4 ans. Je parle ici de Pauline Marois, qui devait passer à la commission le 18 mars prochain pour venir expliquer le "deal" dont on a entendu parler il y a peu de temps.
Ces élections vont être longues, pénibles et ponctuées par les attaques entre partis. J’ai un seul conseil a donner aux candidats pour commencer cette campagne: faites attention aux pieds sur lequel vous pilez aujourd’hui, car ils pourraient être rattachés aux culs que vous devrez lécher demain.
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM
CHRISTOPHER GAGNON
ESCLAVES DU SEXE
DIRECTEUR GÉNÉRAL DES ÉLECTIONS DU QUÉBEC
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Sam