LE QUÉBEC DANS LE ROUGE FONCÉ

 

Pourtant, malgré tout ces reportages et ces experts qui nous montrent noir sur blanc que nous devons changer, les politiciens ne font absolument rien et continuent à se cacher la tête dans le sable. Nous le savons tous, le Québec est déficitaire, et un grosse partie de ce déficit, on le doit aux programmes sociaux. Les Québécois se payent des services dignes d’une puissance mondiale comme l’assistance sociale, les services de santé gratuits et les garderies subventionnées.

C’est bien beau pointer le bobo, mais il faut apporter des corrections pour le guérir pour de bon. Voici donc mes pistes de solutions.

Premièrement, limiter l’assistance sociale à deux ans par cycle de cinq ans pour les personnes capables de travailler. Certains assistés sociaux passent des années, voire leur vie, à vivre sur le dos de l’État tout en "travaillant au noir". Ce n’est certes pas le gros lot, mais ça nous permettrait d’économiser quelques centaines de millions après quelques années.

Deuxièmement, abolir le système de soins gratuits pour tous et instaurer un système de santé indexé sur les moyens de chacun. Donc une personne sous le seuil de la pauvreté n’aurait rien à débourser pour ses soins nécessaires, exactement comme actuellement.



Une personne gagnant 100 000$ par année, par contre, devra débourser 75% de la facture; l’autre 25% serait épongé par le gouvernement. Ce concept est selon moi un excellant compromis permettant d’économiser des millards mais qui assure aux moins bien nantis de se faire soigner et de payer selon leurs moyens financiers.

Troisièmement, abolir les garderies subventionnées. Je crois sincèrement que le gouvernement n’a pas à payer pour que les travailleurs fassent garder leurs enfants. Par contre, pour les moins bien nantis, encore une fois, le gouvernement pourrait subventionner à hauteur de 50%. Si on se base sur un tarif de 25$ par jour, le coût après subvention revient à 12,50$, ce qui représente environ une heure de travail.



Ensuite, pour palier aux deux points précédant, augmenter le salaire minimum à 15$ de l’heure. Une hausse de 5$ qui incite les gens à travailler, offre un meilleur pouvoir d’achat et permettrait aux travailleurs de payer l’augmentation des frais de santé et de garde encourus par la suppression des autres services ci-haut nommés. Par le fait même, un salaire plus haut rapporte un peu plus en impôt, sans aller chercher plus d’argent dans les poches des contribuables.

Finalement, le plus controversé de ma liste, l’exploitation par le gouvernement du Québec des nappes de pétrole dans le fleuve Saint-Laurent. Un exploitation gouvernementale assurerait une gestion dans le respect de l’environnent et intelligente tout en conservant 100% des profits dans les coffres de l’État.



Si on regarde du coté de l’Alberta, ils n’exploitent même pas eux-mêmes les sables bitumineux, mais réussissent à ne pas imposer de taxes aux citoyens en utilisant uniquement les redevances des pétrolières. Imaginez ce que le Québec pourrait faire avec 100% des profits.

Dans le fond, mes pistes de solutions ne sont sûrement pas les meilleures, mais elles sont bien mieux que l’inaction de nos élus, qui ne font que nous diriger vers un mur.

Il faut changer et vite, avant de se retrouver dans un gouffre sans issue et qu’il soit trop tard pour agir. Mais par dessus tout, le déficit du Québec est moral.

Comment réussir à attirer les investisseurs dans une province croulant sous la corruption, les magouilles des policiers, les détournements de fonds des fonctionnaires et les enveloppes brunes?

LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM

CHRISTOPHER GAGNON

LE SEXE, PLUS ÇA CHANGE...