Pourtant, à la base, le gardien de but n’est-il pas la pièce maîtresse d’un club de hockey? Or, le Canadien a, selon les pseudo-experts, le meilleur de toute la LNH. Gallagher a un impact au sein du Canadien, c’est évident, mais que de dire de P.K. Subban, Pacioretty et Markov? C’est gratuit de prétendre déjà que Gallagher aura un jour son chandail dans les hauteurs du Centre Bell, sur la plus haute poutre du Centre Bell. On se calme les nerfs, les boys.

Tom Lapointe, loin des yeux, près du cœur, s’est mêlé au débat. « Nos grandes gueules sportives aiment beurrer épais lorsqu’il s’agit du Canadien ». Il en a rajouté en disant que Gallagher n’était pas un joueur de concession, sans pour autant diminuer sa valeur. « L’absence de Gallagher aurait été dévastatrice à trois semaines des séries, mais pas en novembre. » À en juger par les nombreux commentaires sur sa page Facebook, Tom Lapointe ne laisse personne indifférent, encore aujourd’hui.



Et lui, il a fait quelque chose de concret pour le hockey, le trophée Maurice Richard. Un bel héritage, mon Tom. Pour les grandes gueules, on repassera.


Le « Rocket » avec le trophée Maurice Richard. Créé par la LNH en 1999, ce trophée est remis chaque année au joueur qui marque le plus de buts pendant la saison régulière, rendant ainsi pour toujours le nom du « Rocket » synonyme d’excellence chez les marqueurs.

Personnellement, je pense que l’absence d’un P.K. Subban ferait encore plus mal au Canadien. En bout de ligne, nonobstant le sport, une équipe c’est un tout, personne n’est irremplaçable, pas même Carey Price, habituellement fragile, surtout dans les séries…



MARIO LEMIEUX REJETÉ PAR LEMAIRE

Lors d’une conversation avec Michel Brûlé, des Éditions des Intouchables, la semaine dernière, j’ai appris avec stupéfaction qu’à l’époque où Lemaire était l’entraîneur des Chevaliers de Longueuil, il avait suggéré au Canadien de ne pas repêcher Mario Lemieux, aussi incroyable que cela puisse paraître. Pour d’autres détails croustillants, je vous invite à lire Mario Lemieux, le meilleur joueur de tous les temps, de Michel Brûlé.



POUR 2016, UN OISEAU RARE POUR LES ALOUETTES

Les Alouettes ont toute une côte à remonter après une saison pour le moins catastrophique. Ils ont un urgent besoin d’un Drogba, et si possible francophone. Ils ont perdu des plumes, nos Alouettes, au cours des dernières années. Depuis le départ de Larry Smith, les Alouettes volent bas.



Et avec les succès de l’Impact, ce sont les Alouettes qui vont écoper. C’est malheureux, parce que les Alouettes comptent plus de Québécois au sein de leur équipe que le Canadien et l’impact ensemble. Je me demande encore pourquoi Popp s’entête à vouloir revenir derrière le banc, pourquoi ne pas donner l’équipe tout de suite à Cavillo.



C’EST QUOI LA MISSION DE LA LHJMQ AU JUSTE…

Je suis tombé à la renverse en lisant un reportage dans le JDM sur le pourcentage de joueurs québécois dans la LHJMQ. Le président Gilles Courteau se demande pourquoi les assistances sont à la baisse un peu partout dans la LHJMQ (ligue de hockey junior majeur du Québec). Le faible pourcentage de Québécois, 60% dans son circuit, doit y être pour quelque chose. Il me semble que le but premier de la LHJMQ devrait être de produire des joueurs du Québec pour la LNH, ou de former des meneurs d’hommes pour des entreprises du Québec. Il y a combien de Québécois dans la OHL (Ontario Hockey League), ou dans l’Ouest canadien? Combien de joueurs Québécois en Europe…



Je suis aussi tombé en bas de ma chaise en apprenant que Sieur Courteau donnait des directives aux descripteurs des matchs sur le Web. Un « control freak ». Il me semble qu’un changement de garde à la LHJMQ serait souhaitable pour le bien de la ligue. La même chose s’applique pour un président de  ligue. Vous n’êtes jamais plus gros que votre sport. Et c’est quoi l’idée d’avoir des équipes à Bathurst, Moncton et St-John, mais pas à Trois-Rivières? Et de dire qu’une même entreprise ne peut pas posséder deux équipes dans la ligue, puis de changer les règles du jeu d’un coup de baguette magique, « vire vent, vire poche », comme disait Jérôme Choquette.



Il y a toute une image à rebâtir dans la LHJMQ. Malheureusement, il n’y a plus de Marc Lachapelle pour dire les vraies affaires sur la LHJMQ. Les journalistes d’aujourd’hui, pour la plupart, n’ont pas de personnalité et suivent les recommandations du préfet à la lettre. Certains dirigeants font de même avec les journalistes locaux. Pathétique…

En terminant, je m’en voudrais de ne pas féliciter mon fils aîné, Jonathan Malartre Bureau, pour son premier but gagnant dans sa ligue de garage. Un petit Gallagher en puissance!

LES FOUS D’ALLAH DANS L’ARÈNE SPORTIVE