DE L'ASPHALTE ? NON DE LA PLASTICINE

 

Je ne suis pas un ingénieur routier et je serais bien mal pris de vous dire quelle épaisseur de gravier doit être mise sous un revêtement d’asphalte. Mais je peux dire qu’en matière d’asphalte, ce n’est pas très fort. Même que je dirais que par endroit, surtout à Montréal, quand on colmate des nids de poule, on croirait que la voirie pose plutôt de la plasticine. C’est mal étalé, de sorte que soit on « jump » dessus ou on s’enfonce. Mais voulez-vous bien me dire quel matériau vous utilisez que vous osez appeler de l’asphalte?

C’est flagrant. En comparaison de nos voisins américains, et même en Ontario, où les surfaces sont lisses, on voit qu’on a investi en qualité. Ici, non seulement le produit est « cheapo » mais en plus, on le paie 30% de plus. Devinez où va le surplus? Réponse : Quand il y aura une commission d’enquête sur la construction. Si jadis la CECO (Commission d’enquête sur le crime organisé) avait révélé que les Québécois ont mangé longtemps de la viande avariée. Avec la commission d’enquête sur la construction, que j’appelle de tous mes vœux, vous vous rendrez compte des matériaux de troisième ordre qu’on a posés dans le seul but que l’asphalte ne tienne pas le coup longtemps, de sorte qu’on soit dans l’obligation de tout refaire. D’où ces chantiers de construction à perpète partout.
                                                     
LE CHARISME DE VÉRONIQUE CLOUTIER

Vous avez vu le passage de Véronique Cloutier à bord du train de Josélito Michaud dimanche soir? C’était impressionnant. Vous connaissez la formule? Habituellement, le confesseur qu’est Michaud recueille les confidences de deux ou trois invités. Cette fois, Véronique occupait à elle seule toute l’émission. Surtout qu’elle en avait des choses à dire. Il semblerait, selon l’animateur, qu’on a insisté près de quatre ans pour la convaincre de venir se livrer. Elle n’y tenait pas tant que ça, car elle savait que le maître du jeu allait poser des questions sur l’affaire Cloutier. Elle a décidé de déballer ce qu’elle avait à dire pour clore la discussion une fois pour toutes. Car en 2004, année de l’arrestation de son père pour agression sexuelle, ça a été pour elle une sorte de 11 septembre.



Puis ajoutez le matraquage à la suite du mauvais Bye Bye qu’elle a produit. Puis on a appris que sa sœur Stéphanie ne parvenait que difficilement à garder ses bébés, alors que Véronique en compte trois. Cette chère Véronique, qui était toute de sincérité, a pris soin de mentionner quelle n’est pas une super woman. Qu’il lui arrive de craquer parfois. Mais d’évidence, c’est une battante. Moi je l’admire parce qu’elle n’a pas renié son père. Elle lui a pardonné. Pour avoir été moi-même abusé par un adulte en foyer d’accueil et avoir pu pardonner, je sais par quel cheminement il faut passer. Ça prend une grandeur d’âme inouïe. Quel charisme que notre jolie Véronique. Elle est aimée à l’égal d’une Ginette Reno, pour sa franchise désarmante. C’est rassurant de voir qu’il y en a de rares comme elle, alors que le mensonge est devenu le ciment de la société.
                                                   
MON CHOIX POUR LE NPD

Je ne prendrai pas de détours pour vous dire que je vois Thomas Mulcair pour chausser les pointures de Jack Layton. Et même qu’il va faire mieux que lui. Ça vous surprend? C’est que Layton était trop gentil. Et il l’a payé de sa vie. Car refréner ses sentiments avec le sourire perpétuel vous dévore intérieurement. Tandis que Mulcair, que j’ai croisé à deux reprises, possède une grande intelligence, parfaitement bilingue, en maîtrise de ses dossiers, mais surtout peut se montrer un véritable Pitbull. N’oubliez pas qu’il a du sang irlandais dans les veines. Face à un Stephen Harper, c’est le gars parfait pour rabattre le caquet à notre petit dictateur d’Ottawa. Je vous le dis, au prochain scrutin fédéralm je voterai NPD avec un Mulcair comme leader.
                                                   


MON PETIT CÔTÉ GIROUETTE

Mon édito de la semaine dernière a fait réagir bien des gens, quand je m’en suis pris à François Legaultm qui ne s’est pas donné la peine de retourner un de mes appels alors que je voulais lui apporter mon appui. Car selon une collaboratricem avec son air condescendant, il est trop occupé. Et en plus, en une journée il parle de se contenter d’un mandat de cinq ans et le lendemainm il change d’idée et parle maintenant d’un double mandat. J’étais péquiste et Mme Marois avait mon adhésion. Mais pour contrer Charestm j’étais prêt à rallier une majorité qui semble pencher vers le futur parti de Legault.



Mais voyant aller Legault, j’ai fait savoir que je demeurerais avec le PQ. Ce qui m’a valu d’être gratifié de girouette. Savez-vous quoi? Je ne tente même pas de me défendre, tellement je ne sais plus où je voudrai poser ma croix sur un bulletin de vote, advenant une prochaine élection. Il n’y a tellement rien d’exaltant. Je pense que le niveau d’indécis sera très en hausse. À moins qu’un autre leader pointe à l’horizon. Vite qu’il se montre le bout du nez, parce que présentement, on bâille à s’en décrocher la mâchoire.