LES VACHERIES DE LA CAQ

 

Un jour, sur un de nos blogs, une internaute avait écrit à quel point elle était déçue de Jacques Duchesneau. Lui qu’on voyait comme une sorte de nouvel Elliot Ness allait nous montrer ce que devait être le politicien du genre nouveau, sans peurs et sans reproches. Et elle ajoutait qu’il était tombé comme tous les autres dans la marmite des vieux politiciens. Mais là, le député de la Coalition Avenir Québec a poussé le bouchon un peu trop loin. Car il a fait un raccourci douteux entre la consommation avouée de cocaïne d’André Boisclair et de possibles fréquentations avec le monde interlope.

Là on entre carrément dans la définition de l’atteinte à la réputation. Et pour ce faire, l’ancien chef péquiste devenu délégué général du Québec à New York, est tout à fait dans son droit d’entamer des poursuites en diffamation.

EN BAS DE LA CEINTURE

Que quelqu’un consomme de la cocaïne, sniffe de la térébenthine ou s’envoie en l’air sur du Spanish flye, il n’y a pas grand monde qui va cautionner de telles dépendances. Mais pour ce qui est de la fréquence de consommation (qui remonte à 1997) et les sources d’approvisionnement de Boisclair, on ne sait strictement rien. Mais Duschesneau a véritablement jeté un pavé dans une mare de boue en ramenant cette vieille histoire à la surface. C’est un coup en bas de la ceinture.

FRAIS JURIDIQUES PAYÉS PAR LES CON-TRIBUABLES?

Et la CAQ en rajoute en odieux en demandant que les frais juridiques qui seront déboursés pour contrecarrer la poursuite de Boisclair au civil, soient payés par vous et moi. Encore nous autres, les cochons de payants, pour réparer vos pots cassés. Et regardez comment François Legault se fait tout petit comme Gérard Laflaque devant Georgette. Il longe les murs, ne commentant pas trop cette affaire si honteuse pour sa formation politique. Il a beau avoir accepté de composer avec les outrances de Duchesneau, celle-là c’est toute une couleuvre à avaler.

LA CAQ SENTAIT-ELLE LA SOUPE CHAUDE?

Étrangement, la sortie grossière de Jacques Duchesneau coïncide avec le départ de Mario Charpentier, ancien président de l’ADQ, mis à la porte de l’Équipe Denis Coderre concernant des malversations touchant à des contributions proposées à deux personnes, qui outrepassaient la limite permise par le Directeur général des élections du Québec. Or, l’ADQ est ce parti qui s’est sabordé pour fusionner dans ce qui deviendra la CAQ. Peut-être que cette dernière ne voulait peut-être pas trop se faire poser de questions là-dessus, on a sorti le lapin du chapeau, nommé cocaïne, comme manœuvre de diversion.

LA RÉMUNÉRATION MAINTENUE DE BOISCLAIR!

Pour avoir le loisir de mieux se défendre, Boisclair a demandé d’être relevé de ses fonctions. Pauline Marois, qui semble particulièrement l’aimer, l’a autorisé à conserver son salaire qui, en passant, est de 171 000$. Ce qui est choquant, c’est qu’en pleine crise des finances publiques, non seulement Boisclair  continue-t-il de toucher en toute tranquillité son chèque de paie déposé aux deux semaines dans son compte de banque, mais Québec doit lui trouver en plus un remplaçant. Deux salaires, maintenant. Ce qu’on est donc riche, tout d’un coup. Décidément, nous qui souhaitions, comme notre internaute, voir surgir le politicien nouveau, on se trouve avec une nouvelle génération de politiciens qui font pire que leurs prédécesseurs.



Même pas une petite gêne. C’est pourquoi André Boisclair a si souvent l’occasion de nous montrer sa jolie dentition.

EN POLITIQUE, FERME TA GUEULE

DENIS CODERRE PERD UN CANDIDAT

ANDRÉ BOISCLAIR VEUT POURSUIVRE LEGAULT, DUCHESNEAU ET LA CAQ