OÙ SONT LES FEMMES DERRIÈRE PAULINE?

 

Je pense à ça, car dès qu’on voit une paire de cuisses mal placée dans une publicité, c’est la levée de boucliers des hordes féministes. De surcroît, tout le monde admet que nous vivons au Québec dans une société matriarcale. Alors voulez-vous bien me dire où se cachent-elles, ces femmes d’influence capables d’apporter leur appui à Pauline Marois? Qui aura besoin de toutes les forces vives ici-bas pour atteindre à la majorité des voix.

UNE ABSENCE CHOQUANTE

Pour ma part, et voyez, je suis pourtant un homme, je trouve scandaleux que des personnalités comme la présidente de l’Association des femmes d’affaires du Québec ou une Isabelle Hudon, la présidente de Sun Life et d’autres, ne se déclarent pas en faveur de Mme Marois. Vous allez me dire que ce n’est pas parce qu’elle est une femme que nécessairement toutes les femmes optent nécessairement pour sa vision souverainiste. Sans doute. Mais au nombre de femmes qu’il y a au Québec, qui, je le répète, crient haut et fort dès qu’elles sentent leurs droits ébranlés, j’imagine qu’au pro rata, il doit bien s’en trouver une tranche importante de la société pour faire toute la différence.

J’espère qu’elles ne sont pas toutes de même nature traîtresse que Lisette Lapointe, que notre blogueur vedette Daniel Rolland a épinglé dans sa colonne d’hier. Je suis toujours dépassé par le manque de solidarité féminine. C’est peut-être pour cette raison que bien des dossiers touchant les femmes stagnent. C’est qu’il n’y a pas encore de femme au pouvoir suprême capable de piloter ce qui les préoccupe. À condition évidemment qu’une femme politicienne puisse compter sur ses congénères. De grâce, cessez de toujours vous crêper le chignon.

UN PQ MAJORITAIRE

Vous et moi avons tellement appelé de tous nos vœux ce désir de changement, qu’il ne faudrait pas, au grand jamais, que le Parti Québécois arrive au pouvoir minoritaire. Ce serait, je vous le dis, le début de chicanes sans fins avec la CAQ, qui se retrouvera dans l’Opposition officielle. Nous on veut que les choses bougent et non d’assister à un match de boxe à perpète à l’Assemblée nationale entre Pauline Marois et François Legault. Qu’avons nous à gagner avec cette chicane d’ancien couple? Le Québec y perdrait. Et pire encore, François Legault a été très clair là-dessus, il ne voudra en aucune façon collaborer avec un gouvernement péquiste et serait même prêt à provoquer… de nouvelles élections.

Quel manque de jugement. On aurait déjà déboursé strictement pour rien 75 M$ pour cette élection et il faudrait en recracher encore tout autant pour un autre scrutin? Et il prétend être un bon comptable? Vous voyez bien que ce n’est pas sérieux. Pauline Marois a, entre autres, un urgent besoin du vote massif des femmes. Mesdames, entendez de grâce cet appel. C’est quand même une première qui est à nos portes, la première femme premier ministre du Québec. Mais au moins, donnez-lui en prime le vrai pouvoir qui va avec.

COMME UNE SEULE FEMME