Monsieur le maire Coderre, qui nous lisez, j’ai eu en tête cette idée que je désire vous partager, à vous et à nos lecteurs. Si j’étais à votre place, question d’encourager les automobilistes à faire leur part pour la qualité de l’air, j’offrirais gratuitement toutes les places de stationnement sur le territoire montréalais à tous ceux qui roulent en hybride ou en voiture 100% électrique. Tout le monde gagnerait au change.

Si on veut inculquer de saines pratiques en ce sens, il faut de quoi stimuler le changement. Or, l’argent est souvent le maître mot. On sait que ces deux modèles de voitures, hybride ou électrique, coûtent présentement plus cher à l’achat. C’est même actuellement un frein à leur vente. Par contre, offrez le stationnement gracieusement et les économies pour le chauffeur seront autrement plus substantielles. O.K. le char coûte plus cher, mais qu’est-ce que tu économises en retour avec le stationnement?

ET À BAS LES SACS EN PLASTIQUE

Le maire de Montréal, qui revient tout juste de Californie, a dû être mis au courant que l’État vient de bannir complètement l’usage des sacs de plastique à usage unique. La mesure entrera en vigueur le 15 juin 2015. C’est le premier État américain à agir de la sorte. Ici au Québec, on ne sait plus quoi faire avec ces sacs, tellement ils s’amoncellent, souvent même pas recyclés. Voyez d’ailleurs ce qu’en dit le gouvernement du Québec.



« Chaque année, près de deux milliards de sacs en plastique sont utilisés par les consommateurs québécois. C’est beaucoup! Surtout quand on sait que ces sacs servent en moyenne 20 minutes et pourraient prendre au moins 100 ans avant de se dégrader dans l’environnement!

De grandes quantités de pétrole, une ressource non renouvelable, entrent dans la composition des sacs en plastique. L’utilisation massive de sacs en plastique n’est pas sans conséquence pour les animaux et pour l’environnement! Facilement dispersés par le vent, ces sacs se retrouvent souvent dans les rues, les cours d’eau et les égouts. Ces déchets, en plus de polluer le paysage, causent beaucoup de torts aux animaux, qui se prennent parfois dans ces sacs ou les avalent.

En effet, il arrive que des tortues marines ou des baleines mangent des sacs en plastique en croyant dévorer une anémone ou une méduse. De plus, comme tous les déchets qui se retrouvent dans les dépotoirs québécois, les sacs en plastique non récupérés peuvent finir par contaminer le sol et, à long terme, la nappe phréatique. »



Moi je suis absolument d’accord avec la mesure prise par la Californie, e dont le gouvernement du Québec pourrait s’inspirer. Du changement? C’est possible si on veut vraiment être de bonne volonté, quand on se dit sincèrement préoccupé pour le futur de la planète.

Dernière suggestion, des lois pour contrôler l’emballage. Actuellement vous pouvez recevoir par la poste de bonnes boîtes, qui contiennent une montagne de papiers, tout simplement pour protéger deux petits livres. Quel gaspillage. En Europe, pour le même type d’expédition on utilisera une enveloppe genre d’aspect cirée avec rabat autocollant en guise de fermoir. Ainsi le contenu est bien protégé.

Tous ont à la bouche le souci de notre bonne vieille Terre. Mais tous nos gestes nous trahissent. Le discours est là, oui, mais il faut qu’il soit accompagné de gestes concrets. Vous en avez trois que je viens de vous soumettre, qui feraient passablement la différence.

LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM

LE POSITIF DES DÉCAPITATIONS