Vous croyez être à l’abri des fraudeurs depuis que vous avez votre carte de crédit à puce ? Navré de vous le dire, mais vous êtes dans l’erreur.
Selon des chercheurs de l’Université Cambridge, au Royaume-Uni, il existerait des failles de sécurité. Ce que nient les institutions financières. C’est dans leur intérêt, il faut le dire. Bien qu’il soit pratiquement impossible de les cloner, contrairement aux cartes à bande magnétique, ces chercheurs expliquent qu’en ajoutant simplement un dispositif à une carte à puce, les fraudeurs peuvent utiliser la carte avec n’importe quel NIP chez un détaillant, peu importe le NIP original. Ça fait trois ans que c’est connu et selon les chercheurs, ce n’est qu’une question de temps avant que les criminels ne réussissent à percer les failles.
Pire encore, tout est expliqué sur Google sur les façons de faire. C’est très inquiétant. Les autorités d’Interac ne minimisent pas les dangers tout en indiquant que les risques sont très faibles. Ils expliquent que la fraude doit être commise une carte à la fois, dans un court laps de temps, et que l’équipement serait facilement détecté par le commerçant, à moins qu’il ne soit complice lui-même. Pour contrer ce danger, les autorités américaines travaillent à mettre sur pied une carte d’identité biométrique.
Cette future carte sera munie de deux puces. La première puce comportera toutes vos informations personnelles telles que le nom, date de naissance et adresse du domicile et vos caractéristiques physiques comme la taille, la couleur de vos yeux, vos empreintes digitales et votre photo. La seconde puce contiendrait la signature électronique du consommateur, un élément difficile à reproduire pour un fraudeur lors d’un achat. Bien sûr, cette nouvelle orientation soulève tout le débat de la vie privée versus un meilleur contrôle de la fraude et du vol d’identité. Mais avons-nous réellement le choix de faire autrement ?
