Vers la hauteur de la sortie de la Vérendrye, soudainement, la vitesse des véhicules ralentit, parce qu’un radar photo vous attend si vous avez le pied trop pesant.  Plus loin, la vitesse reprend de plus belle. Québec veut faire comprendre aux automobilistes qu’il est important de contrôler les limites de vitesse. Et du même souffle, on réduit le nombre d’effectifs policiers tout en augmentant un apport financier aux divers gouvernements. Présentement, il y a une quinzaine de ces appareils au Québec.

Automobilistes, attendez-vous que ce nombre aille en augmentant. À lui seul, le maire de Québec, Régis Labeaume, en veut une vingtaine sur son territoire. Tant qu’à y être, d’autres municipalités ne pourraient-elles pas emboîter le pas? Devrait-on en installer partout sur les autoroutes? Alors, que devrait faire un automobiliste voulant dépasser des véhicules circulant à 90 km/h sur les deux voies d’une autoroute? Et celui qui doit accélérer pour dépasser une automobile roulant à basse vitesse sur un chemin de campagne?

En faisant momentanément 120 km/h pour effectuer sa manœuvre de dépassement, il sera automatiquement pris en défaut à cause d’un radar photo. Allez expliquer ça ensuite aux fonctionnaires de Québec qui gèrent ces dossiers depuis leur bureau de Québec. Bonne chance! La présence policière ne remplacera jamais celle d’un radar photo. Bien qu’elle ne soit pas parfaite, un agent qui est témoin peut nuancer. Ce qu’un radar photo est incapable de faire. Le Parti libéral et le Parti québécois s’entendent sur l’imposition grandissante de radars photo. Seul l’ADQ dénonce cette pratique la qualifiant de « planches à imprimer de l’argent ».

Avec 80 % de l’appui de la population, selon les sondages les plus récents, les gouvernements ont patte planche pour en mettre autant qu’ils en veulent. La question à se poser : jusqu’où ira cette politique? Serons-nous épiés partout où nous roulerons?

TRANSPORT QUÉBEC

OÙ SONT LES RADARS ?