Samedi, 21 mai 2011

LA FRUSTRATION GRIMPE À L'AÉROPORT

par

Attendez-vous à un été infernal à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau. Le fédéral fait tout pour décourager les voyageurs de quitter Montréal depuis cet aéroport.

 

Non seulement les taxes sont-elles excessivement élevées, mais voilà que l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA) se voit imposer un régime minceur par Ottawa.  Des dizaines d’agents de contrôle de la compagnie Garda ont ainsi perdu leur emploi et d’autres sont à prévoir au cours des prochaines semaines, au moment même où la haute saison accueille le plus grand nombre de touristes. Déjà, les délais d’attente augmentent et à ce rythme-là il faudra bien compter de deux à trois heures pour franchir les points de contrôle.

Alors que les autorités canadiennes mettent tout en œuvre pour assurer la sécurité des voyageurs, cette décision va à l’encontre du bon sens. Partout dans le monde, on renforce les dispositifs de sécurité, ici, on fait tout le contraire. Trouvez la logique. Les agents seront tellement débordés – et c’est déjà commencé – qu’ils risquent de ne pas déceler des valises suspectes en raison de la fatigue, de l’épuisement professionnel. À l’ACSTA, on a beau être rassurant, mais je n’y crois pas. Quand le citron a été pressé à fond, il n’y a plus de jus.

Cette décision du fédéral ne fait que renforcer mon idée de quitter le pays à partir de Plattsburgh. À moins d’une heure de Montréal, les tarifs aériens sont nettement plus bas, les taxes beaucoup moins élevées, un stationnement gratuit et des délais d’attente nettement raisonnables pour traverser les points de contrôle. L’an dernier, j’en ai fait l’expérience pour me rendre à Orlando. Le coût total de mon billet aller-retour fut de moins de 200 $. Et croyez-moi, je n’étais pas le seul Québécois à faire de même.

Plusieurs délaissent Pierre-Elliot-Trudeau et avec cette nouvelle tuile qui tombe sur la tête des voyageurs, je suis certain que Plattsburgh sera appelé à connaître une popularité grandissante auprès des Montréalais. Avec des délais de trois à quatre heures, le voyageur a amplement le temps de faire l’aller-retour vers Plattsburgh et pour moins cher.

ACSTA

MONTRÉAL-TRUDEAU

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