Jeudi, 7 juillet 2011

LES MÉDIAS SOCIAUX : CAUSE D’OBÉSITÉ?

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La télévision telle que nous la connaissons est-elle vouée à disparaître? À en croire les résultats du sondage de la firme Newad, la réponse est OUI.

 

Réseaux sociaux, textos, téléphones intelligents, sites Internet, voilà autant de moyens d’aller puiser et de communiquer rapidement ses informations. Dans son sondage mené auprès de près de 3 000 Canadiens, Newad indique que la population de 18 à 34 ans passe en moyenne l’équivalent d’un mois par année en naviguant sur le Web et les réseaux sociaux! Vous avez bien lu : un mois! La nouvelle génération va bientôt être aux prises avec de graves problèmes d’obésité. On n’a qu’à regarder chez nos voisins du Sud.

Au Nouveau-Brunswick, 28 % des jeunes âgés de 12 à 17 ans ont un excès de poids ou sont obèses, alors qu’au Québec un jeune sur quatre présente un surplus de poids, tandis qu'un enfant sur dix est obèse.  Et ce qui est d’autant plus inquiétant, c’est qu’au cours des 25 dernières années, l'embonpoint a doublé chez les enfants et les adolescents québécois. L'obésité a quant à elle triplé.

PORTABLES EN CROISSANCE

La télé en direct sera probablement rangée aux oubliettes d’ici les prochaines années. Dans son sondage, Newad indique que les 18-34 ans possèdent un récepteur vidéo personnel, soit 20 % de plus que l’ensemble des adultes. Et la tendance des jeunes adultes à se mettre en scène sur le Web est accentuée par la popularité des téléphones intelligents qui favorisent l’expression instantanée. 43 % des 18-34 possèdent un téléphone intelligent (iPhone, BlackBerry, etc.), soit 79 % de plus que l’ensemble de la population adulte (24 % ).

Bien que je sois en faveur des nouvelles technologies qui favorisent de meilleures communications, un meilleur partage de l’information et une écoute des émissions au moment opportun, je m’inquiète vivement de la montée en flèche des problèmes de surpoids.  Dans le milieu médical, on observe un taux d'insuline souvent élevé chez les enfants obèses. Même chez les enfants de 4 ou 5 ans, des taux de glycérides élevés sont enregistrés, comparables à ce qu'on retrouve chez des gens plus âgés ayant du gras abdominal. 

Lorsque j’étais plus jeune, j’ai joué au hockey, au baseball et j’étais plus souvent qu’autrement à l’extérieur. L’informatique n’existait pas et on réussissait à s’amuser. Les problèmes de surpoids n’existaient pratiquement pas. Dans un monde idéal, il faudrait que les parents prennent leurs responsabilités en inscrivant leurs jeunes enfants à des activités parascolaires comme le soccer, la gymnastique, la natation, la course, le baseball, le hockey, l’escrime et j’en passe. Mes trois enfants ont tous été inscrits à des activités sportives et ne souffrent pas d’embonpoint aujourd’hui. Et ils sont pourtant très actifs dans les réseaux sociaux. Il s’agit de parvenir à un juste équilibre.

Aujourd’hui, rien d'étonnant que l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) considère l'obésité des enfants comme l'un des plus grands défis pour la santé publique au XXIe siècle.

OMS

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