Jeudi, 30 juin 2011

UNE TAXE MAUDITE DE 45 $ DE TROP

par

L’aviez-vous oublié? C’est demain qu’entre en vigueur la nouvelle taxe supplémentaire de 45 $ sur l’immatriculation pour les automobilistes demeurant à Montréal.

 

Que vous preniez ou non votre véhicule sur semaine, il n’y aura pas de passe-droit. Cette taxe s’applique à tous les propriétaires automobilistes. C’est comme si le maire voulait à tout prix que les Montréalais se mettent à l’heure de l’environnement en n’utilisant que les transports en commun. Une utopie hors du commun! Que vous le vouliez ou non, Monsieur Tremblay, les automobiles sont là pour rester. Je connais beaucoup de gens à Montréal qui utilisent le transport en commun pour aller travailler sur semaine, mais qui sautent dans leur véhicule le weekend venu pour s’évader de la métropole.

À ceux-là, vous leur manifestez autant de mépris. Vous ne faites aucune distinction vis-à-vis les utilisateurs d’un jour ou deux. Pourtant, ces derniers contribuent largement à la préservation de l’environnement en utilisant le transport en commun sur semaine. Vous savez, M. Tremblay, les taxes dites temporaires pour financer des projets d’envergure sont là pour demeurer. Elles ne disparaissent jamais. Et le moins que l’on puisse dire, c’est loin d’être un incitatif pour attirer les familles à revenir s’installer à Montréal! D’une part, vous déployez beaucoup d’efforts pour faire de Montréal un endroit où il fait bon vivre, mais d’autre part, vous découragez les gens en leur imposant de multiples contraintes.

Des exemples? Outre le 45 $ en frais supplémentaire sur l’immatriculation, les restrictions quasi illimitées où on en perd son latin pour le stationnement dans les rues, le manque de stationnements incitatifs aux abords des stations de métro, les réseaux congestionnés, les nids-de-poule et j’en passe. Cette taxe de 45 $ crée deux classes de citoyens : l’une vivant à Montréal, la seconde à l’extérieur. Le CAA-Québec réitère son désaccord avec cette mesure, qu’il qualifie d’injuste et sans vision. « Il ne faut pas oublier le fait qu'ils assument déjà leur part pour le financement de celui-ci, particulièrement avec la taxe spéciale sur l'essence de 3 cents le litre déjà en vigueur dans la région de Montréal », affirme Sophie Gagnon, vice-présidente adjointe aux relations publiques et gouvernementales chez CAA-Québec.

Est-ce que ce précédent va se propager dans d’autres villes du Québec comme des punaises de lit?

SAAQ

CAA-QUÉBEC

Soyez le premier à réagir à cet article.
Nom (pseudo)
Courriel (non-divulgé)
Lien Youtube
Réagissez à cet article.
Je désire m'inscrire à l'infolettre La Métropole.
Saisir les 5 caractères
ok