Vous pensez qu’un candidat doit faire du porte à porte, se tenir aux portes du métro ou inonder la ville d’affiches pour se faire élire? Vous n’y êtes pas. Vous pouvez gagner en demeurant dans votre gros fauteuil à bascule.
Vous voulez que je vous dise, par expérience une campagne électorale c’est uniquement une affaire de chefs. Les candidats ne sont que des pions dans l’échiquier. Vous seriez surpris des maigres pitances budgétaires qui sont allouées aux candidats dans les comtés. Souvent pas plus de 3000$ pour des achats médias. Le gros du magot collecté par les levées de fonds va au chef du parti pour déplacer sa caravane, les per diem de sa suite et les pubs dans les télés, les radios, les journaux et sur Internet.
C’est pour ça que le chef de parti ou un candidat vedette a intérêt à ne pas gaffer en cours de route, car ça peut couler complètement la formation politique.
J’AI ÉTÉ CANDIDAT DEUX FOIS
Quand j’écris ce qui précède, je parle en connaissance de cause. J’ai été deux fois en politique. Une fois à 18 ans comme commissaire scolaire, et deux ans plus tard comme échevin à Verdun. Dans ce dernier cas j’avais pour adversaire une grosse légume qui était de l’organisation du dernier député-maire de l’histoire du Québec, j’ai nommé Lucien Caron. Si comme aspirant commissaire j’ai fait très peu de porte à porte, j’ai été invité par contre à un débat sur les ondes de la défunte station CKVL et j’ai eu droit à un article dans Le Devoir.
Mais comme les élections scolaires n’intéressent personne, tout ça est passé dans le beurre. Pour la campagne à l’échevinage je m’étais investi à faire beaucoup de porte à porte et à distribuer des petites feuilles volantes avec mon programme. J’étais tout feu, tout flamme. Je me disais, les citoyens seront séduits à l’idée qu’un jeune s’investisse dans la société. Qu’est-ce que j’étais naïf. Au final je suis arrivé troisième sur quatre. Mon gros rondouillard et vainqueur n’était pas sorti une seule fois de chez lui. Seulement des affiches placardées dans toute la ville. Mais j’ai vite compris comment était la « game » d’une élection.
FAIRE SORTIR LE VOTE
Le candidat sortant et assuré de sa réélection car du bon bord, jouissait de l’efficace machine structurée pour le jour du scrutin. Car c’est là que ça se passe. On fait un pointage au préalable pour connaître la tendance de chacun et on fonce sur les hésitants, se proposant de les conduire en char au « poll » de votation. Et durant le trajet, un petit endoctrinement et hop, le tour est joué. Les grands partis sont très bien organisés à ce chapitre. Il y a une armada de bénévoles, vrais ou faux, qui passe l’entière journée à convoyer des électeurs. Si tu n’as pas ces ressources, oublie ça et continue ton petit boulot.
LA VAGUE
Regardez Jack Layton et ce que fut la vague orange du NPD au Québec. Il y avait un tel engouement pour l’homme et sa droiture, que ç'a eu un effet bœuf sur presque toutes ses candidatures dans la Belle Province. Même cette candidate, Ruth Ellen Brosseau, qui n’était même pas dans son comté durant la campagne; elle se trouvait à Las Vegas, si ma mémoire est bonne. L’affaire avait fait couler beaucoup d’encre, d’autant qu’à l’époque son français était quasi inexistant. Mais elle a été élue tout de même.
C’est pour ça que les candidats fervents qui essaient de gagner des gens à leur cause sur la rue font fausse route. D’abord tu ne sais jamais à qui tu t’adresses. Et le monde est si souvent « funny » que toute personne lucide a des raisons sérieuses de douter de leur sincérité quand ils vous disent « Je vais voter pour vous ». Oh, yeah! J’aime cette phrase de Coluche: « Il y a des politiciens qui, pour briller en société, mangeraient du cirage. »
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM
PIERRE KARL PÉLADEAU S’ENNUIE
C’est pour ça que le chef de parti ou un candidat vedette a intérêt à ne pas gaffer en cours de route, car ça peut couler complètement la formation politique.
J’AI ÉTÉ CANDIDAT DEUX FOIS
Quand j’écris ce qui précède, je parle en connaissance de cause. J’ai été deux fois en politique. Une fois à 18 ans comme commissaire scolaire, et deux ans plus tard comme échevin à Verdun. Dans ce dernier cas j’avais pour adversaire une grosse légume qui était de l’organisation du dernier député-maire de l’histoire du Québec, j’ai nommé Lucien Caron. Si comme aspirant commissaire j’ai fait très peu de porte à porte, j’ai été invité par contre à un débat sur les ondes de la défunte station CKVL et j’ai eu droit à un article dans Le Devoir.
Mais comme les élections scolaires n’intéressent personne, tout ça est passé dans le beurre. Pour la campagne à l’échevinage je m’étais investi à faire beaucoup de porte à porte et à distribuer des petites feuilles volantes avec mon programme. J’étais tout feu, tout flamme. Je me disais, les citoyens seront séduits à l’idée qu’un jeune s’investisse dans la société. Qu’est-ce que j’étais naïf. Au final je suis arrivé troisième sur quatre. Mon gros rondouillard et vainqueur n’était pas sorti une seule fois de chez lui. Seulement des affiches placardées dans toute la ville. Mais j’ai vite compris comment était la « game » d’une élection.
FAIRE SORTIR LE VOTE
Le candidat sortant et assuré de sa réélection car du bon bord, jouissait de l’efficace machine structurée pour le jour du scrutin. Car c’est là que ça se passe. On fait un pointage au préalable pour connaître la tendance de chacun et on fonce sur les hésitants, se proposant de les conduire en char au « poll » de votation. Et durant le trajet, un petit endoctrinement et hop, le tour est joué. Les grands partis sont très bien organisés à ce chapitre. Il y a une armada de bénévoles, vrais ou faux, qui passe l’entière journée à convoyer des électeurs. Si tu n’as pas ces ressources, oublie ça et continue ton petit boulot.
LA VAGUE
Regardez Jack Layton et ce que fut la vague orange du NPD au Québec. Il y avait un tel engouement pour l’homme et sa droiture, que ç'a eu un effet bœuf sur presque toutes ses candidatures dans la Belle Province. Même cette candidate, Ruth Ellen Brosseau, qui n’était même pas dans son comté durant la campagne; elle se trouvait à Las Vegas, si ma mémoire est bonne. L’affaire avait fait couler beaucoup d’encre, d’autant qu’à l’époque son français était quasi inexistant. Mais elle a été élue tout de même.
C’est pour ça que les candidats fervents qui essaient de gagner des gens à leur cause sur la rue font fausse route. D’abord tu ne sais jamais à qui tu t’adresses. Et le monde est si souvent « funny » que toute personne lucide a des raisons sérieuses de douter de leur sincérité quand ils vous disent « Je vais voter pour vous ». Oh, yeah! J’aime cette phrase de Coluche: « Il y a des politiciens qui, pour briller en société, mangeraient du cirage. »
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM
PIERRE KARL PÉLADEAU S’ENNUIE
Philippines have a 90% literacy rate. It proves that Education is of primary concern in the country.
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University of Perpetual Help System Dalta Top Medical College in Philippines
University of Perpetual Help System Dalta (UPHSD), is a co-education Institution of higher learning located in Las Pinas City, Metro Manila, Philippines. founded in 1975 by Dr. (Brigadier) Antonio Tamayo, Dr. Daisy Tamayo, and Ernesto Crisostomo as Perpetual Help College of Rizal (PHCR). Las Pinas near Metro Manila is the main campus. It has nine campuses offering over 70 courses in 20 colleges.
Southwestern University PHINMA globally recognized university in Cebu city, Philippines facilitating educational service from 1946. With the sole aim of serving the world by providing an accessible, affordable and high quality education to all the local and foreign students. SWU PHINMA is undergoing continuous changes, and shaping itself as the best leader with major improvements in academics, technology, and infrastructure also in improving the quality of student life.