Sans doute habité par un songe, Gilbert Rozon, le grand manitou du Festival Juste pour Rire, rêva que Montréal serait peuplée d’une multitude de festivals. Au réveil il réclama à voix haute plus de festivals. Comme s’il n’y en avait pas déjà assez.
Ouais, et il se met à comparer ce que pourrait être Montréal par rapport à Broadway. D’abord comparons des pêches avec des pêches. Montréal n’est pas une ville internationale. Elle se compare à des villes américaines comme Baltimore, Milwaukee, Cleveland, sans plus. Avec par contre nettement plus de créativité je le concède. Mais cher Rozon, on a déjà quelque chose comme 110 festivals dans la ville et tous ces organisateurs passent leur temps à quêter auprès des gouvernements, qui à leur tour passent leur temps à couper dans les subventions.
Rozon prétend que pour chaque dollar investit en culture ça en rapporte cinq. Pas si sûr. Ça reste à prouver. D’abord c’est une ville de pauvres. Un Montréalais sur dix touche de l’aide sociale. Ça vous fait pas une ville forte. En ce moment Ginette Reno peine à remplir ses trois soirs à la salle Wilfrid-Pelletier. Les gens n’ont plus un sou vaillant.
TROP DE TÊTEUX
Puis les compagnies sont assaillies par tous les demandeurs de commandites et de subventions. C’est hallucinant. Il y a une fondation pour toutes les parties du corps humain. Non c’est pas vrai, il n’y en a pas pour les pénis. Je devrais en créer une. L’idéal est de créer son propre job, non? La majorité des sollicités ne se donnent même pas la peine de répondre par un accusé de réception. Pour avoir été dans une entreprise avec mission de répondre aux requêtes en tout genre que nous recevions, je me faisais un devoir de retourner l’ascenseur. Pas juste une question de politesse.
C’est que je sais trop ce que sait que de téter du fric pour les arts ou autre. Aujourd’hui on n’en a que pour les gros festivals qui drainent des foules dehors. Oubliez ça les commandites pour des événements dans des petites salles de 400 places. Ça n’excite pas le pompon des directeurs de marketing. Ils en veulent pour leur argent. C’est pourquoi les Rozon et Ménard raflent les grosses mises. Et ils en veulent plus. Mais Rozon, lui, délire complètement. Les festivals ont déjà de la misère à avoir du public en salle.
On ne parle pas des shows gratuits en extérieurs qui font bonne image mais qui attirent tous les sans-le-sou de la ville. Ce sont comme des voyeurs incapables de participer du portefeuille. Faut le dire, qui est capable de se payer maintenant une mangue taillée avec fantaisie et qu’on te vend huit dollars sur les sites extérieurs des festivals comme il m’a été donné d’en voir? On te fourre royalement, sans compter les liqueurs douces et les friandises qu’on refile à des prix infiniment plus chers sous prétexte que ça aide à soutenir les artistes en extérieur qui sont payés des cachets de misère. Parlons-en.
TROP D’ÉVÉNEMENTS
Le mot même d’événement est largement galvaudé. Un événement, par définition, a quelque chose de majeur. Mais à croire les relationnistes qui nous inondent de communiqués, il y aurait un ou plusieurs événements par jour. C’est aussi éculé que la formule consacrée « Dépêchez vous de vous procurer vos billets, les places sont limitées » traduisible par « S.v.p. de grâce achetez un billet ». Puis les médias se désintéressent tellement des arts nobles. Ici les chroniqueurs culturels des chaînes télé ne couvrent que des spectacles qui cartonnent déjà , comme ceux des humoristes, pour ne nommer que ceux-là .
La petite chroniqueuse bien « cute » ne se donnera pas la peine de découvrir et lire un roman qu’elle voudra nous faire partager avec ferveur. Non, au grand jamais. Les boss des nouvelles vont plutôt l’envoyer interviewer Mike Ward, le sacreur. Dany Laferrière, qui cherche tant à faire parler de lui, devenu maintenant Immortel à l’Académie française, a attiré à peine 100 personnes dans une salle durant la semaine de Montréal en Lumière. C’est ça le GROS dynamisme de Montréal. Y’a beaucoup de monde qui se pète les bretelles dans cette petite ville et qui fantasment. Et Rozon en est un. Comme dit avec amusement Michel Girouard, ici on n’est pas à Paris, on est par icitte…
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM
EN PLUS IL FAUDRAIT SE SERRER LA CEINTURE!
Rozon prétend que pour chaque dollar investit en culture ça en rapporte cinq. Pas si sûr. Ça reste à prouver. D’abord c’est une ville de pauvres. Un Montréalais sur dix touche de l’aide sociale. Ça vous fait pas une ville forte. En ce moment Ginette Reno peine à remplir ses trois soirs à la salle Wilfrid-Pelletier. Les gens n’ont plus un sou vaillant.
TROP DE TÊTEUX
Puis les compagnies sont assaillies par tous les demandeurs de commandites et de subventions. C’est hallucinant. Il y a une fondation pour toutes les parties du corps humain. Non c’est pas vrai, il n’y en a pas pour les pénis. Je devrais en créer une. L’idéal est de créer son propre job, non? La majorité des sollicités ne se donnent même pas la peine de répondre par un accusé de réception. Pour avoir été dans une entreprise avec mission de répondre aux requêtes en tout genre que nous recevions, je me faisais un devoir de retourner l’ascenseur. Pas juste une question de politesse.
C’est que je sais trop ce que sait que de téter du fric pour les arts ou autre. Aujourd’hui on n’en a que pour les gros festivals qui drainent des foules dehors. Oubliez ça les commandites pour des événements dans des petites salles de 400 places. Ça n’excite pas le pompon des directeurs de marketing. Ils en veulent pour leur argent. C’est pourquoi les Rozon et Ménard raflent les grosses mises. Et ils en veulent plus. Mais Rozon, lui, délire complètement. Les festivals ont déjà de la misère à avoir du public en salle.
On ne parle pas des shows gratuits en extérieurs qui font bonne image mais qui attirent tous les sans-le-sou de la ville. Ce sont comme des voyeurs incapables de participer du portefeuille. Faut le dire, qui est capable de se payer maintenant une mangue taillée avec fantaisie et qu’on te vend huit dollars sur les sites extérieurs des festivals comme il m’a été donné d’en voir? On te fourre royalement, sans compter les liqueurs douces et les friandises qu’on refile à des prix infiniment plus chers sous prétexte que ça aide à soutenir les artistes en extérieur qui sont payés des cachets de misère. Parlons-en.
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Philippines have a 90% literacy rate. It proves that Education is of primary concern in the country.
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University of Perpetual Help System Dalta (UPHSD), is a co-education Institution of higher learning located in Las Pinas City, Metro Manila, Philippines. founded in 1975 by Dr. (Brigadier) Antonio Tamayo, Dr. Daisy Tamayo, and Ernesto Crisostomo as Perpetual Help College of Rizal (PHCR). Las Pinas near Metro Manila is the main campus. It has nine campuses offering over 70 courses in 20 colleges.
UV Gullas College of Medicine is one of Top Medical College in Philippines in Cebu city. International students have the opportunity to study medicine in the Philippines at an affordable cost and at world-class universities. The college has successful alumni who have achieved well in the fields of law, business, politics, academe, medicine, sports, and other endeavors. At the University of the Visayas, we prepare students for global competition.
Southwestern University PHINMA globally recognized university in Cebu city, Philippines facilitating educational service from 1946. With the sole aim of serving the world by providing an accessible, affordable and high quality education to all the local and foreign students. SWU PHINMA is undergoing continuous changes, and shaping itself as the best leader with major improvements in academics, technology, and infrastructure also in improving the quality of student life.
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