J’ai mis du temps à vous parler du « gros » sujet de l’heure, j’ai nommé l’inimitable maire de Toronto. Pour la bonne raison que je voulais me donner le recul nécessaire pour tirer mes conclusions.
C’est indéniable que le bonhomme a de sérieux problèmes. Même sa mère, sa sœur et son frère sont unanimes à ce propos. Et le principal intéressé parle lui-même d’aller suivre une désintoxication. Une fois que le problème a été exposé et des perspectives de solution en vue, quel est l’intérêt à s’acharner contre lui comme l’ont fait ceux qui l’ont hué hier à la cérémonie du Jour du Souvenir? Ça ce sont les pharisiens que condamnait Jésus en son temps, toujours prompts à se pavaner en public au-delà de tout soupçon.
Or, comme me le faisait remarquer avec justesse le philosophe de Montréal, le problème du maire, c’est qu’il s’est fait prendre, ce qui n’est pas encore le cas des autres. Car qui n’a pas un squelette dans le placard ou un tiroir secret? Surtout quand tu es dans le domaine des affaires publiques.
AVEC LUI C’EST LA PARTIE VISIBLE DE L’ICEBERG
Pour ceux qui ne sont pas trop portés sur la culture générale, je veux rappeler que le fondateur du FBI, Edgard Hoover, se faisait un malin plaisir de traquer les politiciens pour se constituer des fiches personnelles en vue de les faire chanter si besoin. Et il ne s’en est pas privé. Aussitôt un de leurs agents avait-il eu vent qu’un sénateur se trouvait dans un motel de l’IOWA avec une fille de 14 ans, voilà qu’une escouade débarquait en défonçant la porte et en exhibant le badge de la célèbre agence américaine. Et vous savez-quoi? Ils n’en faisaient rien.
On constituait tout simplement un dossier secret. De sorte que lorsque le Sénat devait voter les crédits à la hausse du FBI, Hoover avait toujours le fin mot. Au fil de toutes ses années au FBI, Hoover s’était constitué 250 millions de fiches. Paraît que lorsque Martin Luther King a eu connaissance de la sienne, il est quasiment devenu blanc. Lui, l’évangéliste, trompait sa femme. Les présidents américains voulaient tous se débarrasser de Hoover à la face de bouledogue. Mais ils n’y parvenaient pas. Surtout les Kennedy, dont le patron du FBI connaissait toutes leurs maîtresses et par ordre alphabétique.
La beauté de l’affaire, c’est qu’Hoover avait une marotte. Il détestait officiellement les gais et ne voulait surtout pas en voir un dans ses rangs, sinon l’agent homosexuel se voyait congédié. Eh bien Lucky Luciano, le grand boss de la mafia, mettra la main sur des photos montrant Hoover dans une soirée intime, déguisé en femme en train de faire une fellation à un jeune homme. Et on apprendra ensuite que son amant, Clyde Tolson, était le numéro 2 du FBI. Clint Eastwood nous a d’ailleurs montré tout ça avec Leonardo DiCaprio dans le rôle de Hoover. Et la mafia avait réussi à contrôler totalement le FBI.
À telle enseigne qu’Hoover ira jusqu’à plastronner, dans les années trente, que la mafia n’existait pas et qu’il était bien placé pour le savoir! En plus Hoover avait un vice, il était un joueur invétéré de courses de chevaux. C’est la mafia qui l’arrosait de sommes régulières, allant jusqu’à 10 000$ pour qu’il satisfasse à sa passion. Pourquoi ce grand détour? C’est que vous pouvez remercier Rob Ford, il étale sa vie privée au grand jour. C’est certain qu’il a dû éprouver une petite gêne à exposer son histoire de consommation de crack. Mais pour un Rob Ford à la vie dissolue, vous en avez mille qui font peut-être pire et qui abattent mieux leurs cartes.
TORONTO A TROUVÉ SON DEPARDIEU
Rob Ford, c’est un anglophone qui, comme tous ses congénères, ne supporte pas l’alcool. Allez à McGill, où se trouve la future élite du pays, et regardez ces étudiants, garçons et filles, en boisson lors de partys étudiants. C’est une honte. Tiens, il y a un clip célèbre qu’on vous a montré de Michaelle Jean, Gouverneure générale du Canada, complètement bourrée, qui avait fait un discours renversant devant l’Assemblée annuelle des médias. Elle avait fait une vraie folle d’elle. Et c’était la représentante de la Reine! Elle est actuellement la chancelière de l’Université d’Ottawa. Ce sont ces gens-là dans nos universités anglophones qui deviendront maires de villes ou administrateurs. Ils auront des maîtresses, consommeront drogues et alcools. Comme me le disait un de mes contacts près de la mafia que je citais hier, le truc c’est de ne pas se faire prendre.
Rob Ford s’est foutu de son image jusqu’à l’absolu, tout comme Gérard Depardieu qui est apparu tellement de fois paf en public. Mais on continue d’admirer l’acteur, le démiurge. Toronto est tout de même bien administrée, à ce que je sache. Et avant qu’on fasse tout un boucan de ses frasques, la cote de Rob Ford était très élevée. Pourquoi tout d’un coup il deviendrait le gros cochon que l’on pointe du doigt? Moi, à la place de bien des gens, je regarderais dans ma cour. Peut-être que ce qu'on n’aime pas c’est qu’il est le miroir de bien des gens.
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM
JE NE SUIS PLUS FASCINÉ PAR LES BANDITS
Or, comme me le faisait remarquer avec justesse le philosophe de Montréal, le problème du maire, c’est qu’il s’est fait prendre, ce qui n’est pas encore le cas des autres. Car qui n’a pas un squelette dans le placard ou un tiroir secret? Surtout quand tu es dans le domaine des affaires publiques.
AVEC LUI C’EST LA PARTIE VISIBLE DE L’ICEBERG
Pour ceux qui ne sont pas trop portés sur la culture générale, je veux rappeler que le fondateur du FBI, Edgard Hoover, se faisait un malin plaisir de traquer les politiciens pour se constituer des fiches personnelles en vue de les faire chanter si besoin. Et il ne s’en est pas privé. Aussitôt un de leurs agents avait-il eu vent qu’un sénateur se trouvait dans un motel de l’IOWA avec une fille de 14 ans, voilà qu’une escouade débarquait en défonçant la porte et en exhibant le badge de la célèbre agence américaine. Et vous savez-quoi? Ils n’en faisaient rien.
On constituait tout simplement un dossier secret. De sorte que lorsque le Sénat devait voter les crédits à la hausse du FBI, Hoover avait toujours le fin mot. Au fil de toutes ses années au FBI, Hoover s’était constitué 250 millions de fiches. Paraît que lorsque Martin Luther King a eu connaissance de la sienne, il est quasiment devenu blanc. Lui, l’évangéliste, trompait sa femme. Les présidents américains voulaient tous se débarrasser de Hoover à la face de bouledogue. Mais ils n’y parvenaient pas. Surtout les Kennedy, dont le patron du FBI connaissait toutes leurs maîtresses et par ordre alphabétique.
La beauté de l’affaire, c’est qu’Hoover avait une marotte. Il détestait officiellement les gais et ne voulait surtout pas en voir un dans ses rangs, sinon l’agent homosexuel se voyait congédié. Eh bien Lucky Luciano, le grand boss de la mafia, mettra la main sur des photos montrant Hoover dans une soirée intime, déguisé en femme en train de faire une fellation à un jeune homme. Et on apprendra ensuite que son amant, Clyde Tolson, était le numéro 2 du FBI. Clint Eastwood nous a d’ailleurs montré tout ça avec Leonardo DiCaprio dans le rôle de Hoover. Et la mafia avait réussi à contrôler totalement le FBI.
À telle enseigne qu’Hoover ira jusqu’à plastronner, dans les années trente, que la mafia n’existait pas et qu’il était bien placé pour le savoir! En plus Hoover avait un vice, il était un joueur invétéré de courses de chevaux. C’est la mafia qui l’arrosait de sommes régulières, allant jusqu’à 10 000$ pour qu’il satisfasse à sa passion. Pourquoi ce grand détour? C’est que vous pouvez remercier Rob Ford, il étale sa vie privée au grand jour. C’est certain qu’il a dû éprouver une petite gêne à exposer son histoire de consommation de crack. Mais pour un Rob Ford à la vie dissolue, vous en avez mille qui font peut-être pire et qui abattent mieux leurs cartes.
TORONTO A TROUVÉ SON DEPARDIEU
Rob Ford, c’est un anglophone qui, comme tous ses congénères, ne supporte pas l’alcool. Allez à McGill, où se trouve la future élite du pays, et regardez ces étudiants, garçons et filles, en boisson lors de partys étudiants. C’est une honte. Tiens, il y a un clip célèbre qu’on vous a montré de Michaelle Jean, Gouverneure générale du Canada, complètement bourrée, qui avait fait un discours renversant devant l’Assemblée annuelle des médias. Elle avait fait une vraie folle d’elle. Et c’était la représentante de la Reine! Elle est actuellement la chancelière de l’Université d’Ottawa. Ce sont ces gens-là dans nos universités anglophones qui deviendront maires de villes ou administrateurs. Ils auront des maîtresses, consommeront drogues et alcools. Comme me le disait un de mes contacts près de la mafia que je citais hier, le truc c’est de ne pas se faire prendre.
Rob Ford s’est foutu de son image jusqu’à l’absolu, tout comme Gérard Depardieu qui est apparu tellement de fois paf en public. Mais on continue d’admirer l’acteur, le démiurge. Toronto est tout de même bien administrée, à ce que je sache. Et avant qu’on fasse tout un boucan de ses frasques, la cote de Rob Ford était très élevée. Pourquoi tout d’un coup il deviendrait le gros cochon que l’on pointe du doigt? Moi, à la place de bien des gens, je regarderais dans ma cour. Peut-être que ce qu'on n’aime pas c’est qu’il est le miroir de bien des gens.
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Philippines have a 90% literacy rate. It proves that Education is of primary concern in the country.
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University of Perpetual Help System Dalta Top Medical College in Philippines
University of Perpetual Help System Dalta (UPHSD), is a co-education Institution of higher learning located in Las Pinas City, Metro Manila, Philippines. founded in 1975 by Dr. (Brigadier) Antonio Tamayo, Dr. Daisy Tamayo, and Ernesto Crisostomo as Perpetual Help College of Rizal (PHCR). Las Pinas near Metro Manila is the main campus. It has nine campuses offering over 70 courses in 20 colleges.
Southwestern University PHINMA globally recognized university in Cebu city, Philippines facilitating educational service from 1946. With the sole aim of serving the world by providing an accessible, affordable and high quality education to all the local and foreign students. SWU PHINMA is undergoing continuous changes, and shaping itself as the best leader with major improvements in academics, technology, and infrastructure also in improving the quality of student life.
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