C’est ce qu’on apprend à lire les quotidiens. A Montréal tout particulièrement, les bars de danseuses peinent à remplir leurs salles. L’argent ne circule plus comme avant. Tellement, que depuis quelques années, ces établissements font appel à des rabatteurs à leurs portes pour appâter le client. On n’aurait jamais vu ça il y a quelques années. Puis il y  autre chose. Avec les téléphones intelligents, les clients connus redoutent d’être photographiés ou filmés dans ces boites.

Voyez-vous ça une célébrité mariée entrain de flirter avec une jolie donzelle et que ça puisse se retrouver ensuite sur You tube ? C’est déjà arrivé. De sorte que ça créé une sorte de frayeur chez les autres. Les joueurs de hockey qui étaient si friands jadis de ce type d’endroits les évitent. Un divorce chèrement regretté pour ces multimillionnaires coupables seulement d’avoir effleuré un téton.

MAIS C’EST SURTOUT UNE QUESTION DE POGNON

Mais c’est surtout le gagne-petit, lire la majorité d’entre nous, qui en fait les frais. Car à coup de vingt dollars pour une danse qui dépasse à peine trois minutes dans l’isoloir, ça commence à faire…chair ou cher. D’ailleurs les filles se lamentent qu’on ne veuille plus les faire danser. Je comprends. Tant qu’à faire, je préfère prendre 150$ et proposer carrément à l’élue de passer au plumard une petite heure. Pour ce prix je pourrai explorer toutes ces canalisations sans retenue.

Cette situation est symptomatique que ça va très mal dans la province. Vous avez vu ? Le fédéral va doubler la péréquation pour notre province allant jusqu’à un peu plus de neuf milliards de dollars. C’est la distribution qui est faite aux provinces qui en arrache. Alors que le premier ministre Couillard cesse de nous embobiner avec les « performances » de son gouvernement. La péréquation est un système d’entraide entre les provinces dans lequel les plus riches aident les plus pauvres. Bien on ne s’en cache plus, on fait partie des provinces pauvres.

L’INDICE DANSEUSE NUE

On connaît l’expression consacrée, quand l’industrie va tout va. On devrait maintenant en créer une autre, l’indice danseuse. Selon un tel pourcentage de fréquentation dans les isoloirs des bars de danseuses on pourrait juger de la qualité de notre économie. Faut bien que la fesse serve à quelque chose d’utile. Depuis que les danses contact ont été légalisées, je n’ai jamais plus mis les pieds dans un bar de danseuses. A 20$ c’est bien trop onéreux. Je regrette l’époque où tu regardais les clients voisins de table, un peu nonos merci, qui faisaient danser des filles toute une soirée à coup de 5$ la danse.

Je n’avais qu’à me retourner pour assister au spectacle sans débourser une cenne noire. Heureuse époque où la vie était infiniment moins chère. Hier soir, j’en ai fait l’amère expérience, une petite poutine, une pointe de tarte au citron et un café…16 dollars. Je me suis interrogé, est-ce que je suis « cheap » ou bien qu’on en est rendu là ? C’est sûr que  si tu fais le choix de te taper un tel…festin, il n’en reste plus beaucoup pour caresser une croupe. Des choix s’imposent, la poutine ou la fesse ?

LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM

LA SEXY ASSASSINE LES HYMNES NATIONAUX