MINI MISS, UNE USINE POUR PÉDOPHILES

 

On présentait un reportage sur les Mini Miss, ces concours de beauté pour fillettes prépubères. C’était monstrueux. On voyait d’innocentes petites filles aux prises avec des mères complètement folles qui les poussent à se travestir en Barbie pour séduire un jury. À peine âgées de huit ans, elles sont pomponnées comme des caniches, peinturlurées de gros maquillage et du mascara, en veux-tu en voilà. Et comme dans les concours de Miss Amérique il y a toutes les étapes à passer dont le concours de… maillot.



Elles se pavanent de façon lascive, distribuant des œillades de leurs faux-cils à la cantonade, alors qu’elles ne sont même pas formées. C’est un des aspects les plus sordides de la civilisation américaine. Il faut voir ces mères dénaturées qui se projettent à travers leur progéniture et qui les soumettent à des séances de tortures physiques. Avec d’astreignants exercices de gymnastique, de chant et quoi encore. Et ces pauvrettes qui veulent tant plaire à ces monstres faites femmes, n’ont d’autres aspirations que de vouloir gagner.

INTERDICTION D’ANTENNE

J’ai déjà vu un reportage du genre, et je crois que c’était dans le cadre des grands reportages à Radio-Canada. Je ne comprends pas que le CRTC autorise nos télédiffuseurs à programmer une telle insanité. Déjà que l’équilibre sexuel de nos hommes vacille (vu la rareté des rapports sexuels avec de vraies femmes) c’est vraiment jouer avec le feu de montrer des fillettes qui se tortillent à n’en plus finir. On prend prétexte pour soi-disant nous montrer des choses épouvantables, mais en même temps quelle hypocrisie.



On sait bien que ça va émoustiller la curiosité malsaine des gens. Je reviens sur l’attitude de dureté de certaines mères, qui tiennent mordicus à ce que leur fille remporte. Et il faut voir les trophées et les diadèmes, prix de leurs efforts. On dirait des trucs de pacotille achetés au Dollarama. Dans le reportage, une petite championne est toute fière de nous montrer sa vaste collection de couronnes. D’un kitsch absolu. D’autres mères sont complètement illuminées et elles décrivent leurs filles comme si elles avaient engendré la neuvième merveille du monde.



LE TRISTE CAS DE JON BENET RAMSEY

Je ne sais pas si vous vous souvenez du meurtre sordide de Jon Benet Ramsey, une de ces Mini Miss, six ans, retrouvée battue à mort et violentée sexuellement. C’était au Colorado, le soir de Noël 1996. Un journal a révélé récemment que le grand jury avait alors condamné les parents pour maltraitance ayant entraîné la mort, mais que le procureur avait refusé de s’engager plus avant, considérant  ne pas détenir de preuves hors de tout doute raisonnable. Finalement le crime est demeuré dès lors non élucidé. On retiendra de cette sombre histoire les pressions effrayantes que ces parents ont fait peser sur l’innocente victime qui était belle comme un cœur et qui méritait certes un avenir plus radieux que de se retrouver sans vie dans une cave.



UNE CULTURE DE L’AGUICHANTE

J’avais prévu un titre pour ce blog autrement plus cru, mais vous auriez été un peu remué. Mais disons que la culture américaine continue d’entretenir l’idéal de la femme aguichante qui va mettre le grappin sur un homme fortuné. Même celles qui sont déjà nanties, comme Paris Hilton, ont ce besoin intrinsèque d’être vues au bras d’hommes encore plus riches qu’elles. C’est ce qui fait tout le beurre d’une émission comme Entertainment Tonight, où le quotient des starlettes compte peu.

Tu t’élèves dans l’échelon social à la hauteur de tes talons aiguilles… C’est devenu la référence pour attirer l’attention sur soi. Eh bien sûr le décolleté plongeant, essentiel. Et il faut que le corsage soit rempli, sinon vite chez le plasticien te faire un remplissage à la pompe. Nous en sommes là, hélas. Quel recul.

LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L'AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL  LaMetropole.com

L'ÉCOLE EST FINIE... MAIS PAS À MONTRÉAL