Jeudi, 11 octobre 2012

POLICIÈRE DU SPVM ATTEINTE DE LA RAGE

par

On a beau pester contre les outils des médias sociaux, rien de tel que de prendre sur le fait une policière complètement disjonctée.

 

Retenez son nom : Stéphanie Trudeau. Elle porte le matricule 728 du SPVM. Elle s’est rendue tristement célèbre sur YouTube en poivrant allègrement des participants pendant une manifestation des carrés rouges au printemps dernier. D’après ce que l’on sait, son comportement avait été tellement répréhensible que la direction de la police de Montréal l’avait retirée de toute intervention future lors de manifestations de masse. Mais on l’a laissée quand même continuer à patrouiller.

Et le 2 octobre dernier, incapable de se maîtriser, elle a commis une bévue qui a été captée non seulement sur image, mais au plan audio où vous le verrez, elle a agit comme une vraie folle totalement sans contrôle. Tant le visuel que la bande sonore nous montre que cette femme ne devrait jamais plus revêtir un uniforme de police. C’est à se questionner sur son état mental. C’est Radio-Canada qui a livré un reportage choc sur cette histoire révoltante. Une situation à ce point choquante que la direction du SPVM l’a immédiatement retirée de ses fonctions de patrouilleuse.

CE 2 OCTOBRE

Voici les faits. Rue Papineau, un citoyen, Rudy Ochietti, bière en main, ouvre une porte pour permettre l’accès au logement d’un de ses amis musicien qui transporte du matériel audio. Soudainement surgit l’agente Trudeau qui, s’adressant à M. Ochietti, lui demande sur un ton qui ne commande pas la réplique de présenter son permis de conduire, ses assurances. Et lui, naturellement, de lui en demander la raison. La question ne sera pas du goût du matricule 728, qui plaque aussitôt notre gars au sol et le menotte. Non contente de l’avoir à sa merci, elle va le tirer par le collet, le pousser. À un moment donné, le gars trébuche. Ce sont aussitôt des coups de genou et de coude.

L’ami musicien, Serge Lavoie, tente de savoir pourquoi elle se comporte de la sorte. Pour toute réponse il obtient : « Toé débarrasse, dégage ». Ensuite la forcenée va le poursuivre dans l’appartement, et dans son dos lui enserrer le cou. Le gars étouffe au point de sentir presque sa dernière heure venue.

VINGT VOITURES DE POLICE

« C'TOUTE DES OSTIS DE CARRÉS ROUGES »

Rappelons-nous que tout ce charabia aura débuté sur une interpellation d’un gars qui se tient dehors, une bière à la main, et qui est bien paisible. Au final, quatre personnes arrêtées et vingt voitures de police seront appelées sur les lieux de cet événement hors de l’ordinaire! Vous avez bien lu, vingt voitures. Mais ce qui ajoutera à l’horreur dans la façon de faire de cette enragée en uniforme, c’est qu’elle aura saisi au préalable les téléphones des prévenus. Or, l’un deux se trouvera activé dans la voiture. Et voici ce que, sur les ondes de la police, on a pu entendre de la bouche même de l’agente Trudeau : « Là on a réussi à le menotter, mais là, pendant ce temps-là, toute les rats qui étaient en haut dans... les gratteux de guitares, c'toute des ostis de carrés rouges là, toute des artistes, astie de, de, en tout cas des mangeux de marde, fait que là, y sont comme toute commencé à sortir de l'appartement tsé ».

« Là, on... on... je saute sur l'ostie de trou de cul. Là, évidemment, y s'laisse pas faire, là l'encolure ostie, chu en train de l'étouffer, là je me bats avec dins escaliers, on se bat avec dins escaliers [...] Là, finalement, a foulu que j'lève le ton pis que j'commence à sauter ma coche pour qu'y sa, se dispersent ou qu'y r'rentrent vers le haut tsé. » Et puis, plus loin : « Même si j'aurais pas été 728 c'est des caves pareils, tsé c'est ben parce qu'il m'a reconnu, c'est ben sûr je suis facilement reconnaissable, une fille qui brasse y en pas 12 000 [...] Non je l'ai pas poivré mais j'étais sur le bord en tabarnak, j'étais sur le bord, ça me tentait en crisse, ben j'me suis dit si je le fait ça va se retrouver dans les manchettes. »

CONGÉDIEZ-LÀ ET VITE!

À la lumière de ce qu’on a pu voir dans le reportage, le matricule 728 doit être virée sans ménagement des rangs de la police. Et le collègue qui l’assiste ne fait pas mieux, puisqu’il ne dissuade même pas sa coéquipière. Il l’aide même à faire sa sale job. Lui aussi devrait être mis hors circuit de la police. Ça me rappelle ce qui s’est passé durant les manifestations étudiantes du printemps érable. Il fallait voir l’escouade antiémeute du SPVM et de la SQ « varger » comme des possédés sur les jeunes. Je crois que la CLASSE recueille des témoignages en vue d’un éventuel recours collectif. On n’en veut plus, de ces policiers qui rêveraient de se trouver dans une dictature.

À l’Institut de police de Nicolet, je me demande quel est le nouvel enseignement qui produit de tels enragés en série. Autrefois, comme dans les années cinquante, le policier t’en sacrait une en pleine face avant de te demander ton nom. Il y avait de tels abus, dont la matraque et des interrogatoires musclés dans les cellules, qu’on a senti le besoin de développer une police de type communautaire, de proximité. Je veux bien d’une police très près de moi. Mais de là à m’étrangler... Il y a longtemps j’avais demandé à un « beef » de la police d’antan, un retraité forcément, en quoi la venue des femmes dans la police avait modifié le comportement du corps policier. Et lui de me répondre : « Elle sont plus douces dans l’approche »....

MATRICULE 728 VISÉE PAR D'AUTRES PLAINTES, DONT 2 LE MÊME JOUR

Mise à jour le jeudi 11 octobre 2012 à 17 h 50

Si le SPVM a suspendu Stéfanie Trudeau après les révélations de Radio-Canada mercredi en qualifiant son comportent d'inacceptable, l'agente s'était retrouvée plusieurs fois sur la sellette auparavant. Elle a même fait l'objet de deux plaintes pour deux incidents survenus le même jour.

Le 20 mai dernier, en fin de soirée, elle avait eu recours à un irritant chimique en vaporisateur lors d'une manifestation étudiante au coin de Ste-Catherine et de St-Hubert. La vidéo s'était répandue comme une traînée de poudre sur Internet. Le SPVM l'avait alors retirée des manifestations, mais sans la suspendre. Une enquête déontologique avait aussi été ouvert

On apprend aujourd'hui qu'une plainte a été déposée contre elle pour un incident survenu le matin du 20 mai, aux alentours de 2 h 30. Julian Menezes, le plaignant, se trouvait sur le Plateau Mont-Royal quand il a croisé un cycliste portant le carré rouge, le matricule 728 et un autre policier. M. Menezes dit s'être enquis de la situation et proposé d'être témoin pour contester l'amende que le cycliste venait de recevoir et qu'il estimait injustifiée. C'est alors que les deux policiers auraient menotté M. Menezes pour l'embarquer dans la voiture. Il a eu l'impression d'avoir la cheville foulée, puis affirme avoir demandé à la policière les raisons de son arrestation et refusé de lui donner son nom. C'est alors que Mme Trudeau lui aurait déclaré : « Je vais te donner une leçon ».

Elle aurait alors accéléré puis freiné brutalement pour que le jeune homme se heurte la tête contre la fenêtre de séparation entre l'avant et l'arrière du véhicule de police. Le jeune homme évoque aussi des insultes racistes et des menaces d'être emprisonné pour s'y faire agresser sexuellement. Les policiers l'auraient ensuite laissé dans le quartier de Crémazie, vers 3 h 30 du matin, après lui avoir donné une contravention. Ils auraient ri après lui avoir demandé s'il avait assez d'argent pour prendre un taxi, ce qui n'était pas le cas.

« Je ne pense pas que c'est seulement une policière qui a perdu la carte. Je pense que ça se passe assez souvent. L'autre policier était plus ou moins à l'aise avec ce qui s'est passé. Il n'était pas aussi agressif, mais il ne l'a pas arrêtée. » — Julian Menezes

L'agente Stéfanie Trudeau a connu d'autres démêlées déontologiques :

  • En 2004, le Commissaire à la déontologie policière s'était à nouveau rendu jusqu'à déposer une citation au Comité de déontologie, après qu'une personne se soit plainte du déroulement d'une arrestation. Toutefois, la plaignante a retiré sa demande, déclarant qu'elle n'avait pas l'intention de revenir au Canada pour les audiences - ce qui laisse supposer qu'elle était étrangère. Le dossier a donc été clos.

 

  • En 2001, elle avait été suspendue sans salaire pour une durée de six jours par le Comité de déontologie policière à la suite d'évènements survenus lors d'une enquête pour agression sexuelle sur une mineure à l'hôpital Sainte-Justine de Montréal le 14 juillet 1996. Les faits reprochés étaient « une attitude agressive et obtuse envers les membres du personnel de l'hôpital Sainte-Justine et en ne respectant pas leur autorité en ces lieux », et d'avoir mené son enquête « sans se soucier de préserver la confidentialité qui s'y rattache ». La policière avait interjeté appel, sans succès.

 

  • En 1999, une autre plainte avait été déposée pour « manque de respect et de politesse », ainsi que « propos injurieux fondés sur la couleur ». La plainte avait toutefois été rejetée par le Comité de déontologie.

QUELLE LIMITE AVANT LA SUSPENSION?

« Le fait est que jusqu'à cet évènement, cette personne, qui a récidivé, pouvait continuer comme si de rien n'était. Si l'histoire n'avait pas éclaté dans les médias, on n'en aurait jamais parlé », souligne Marc Alain, criminologue et chercheur à l'Université du Québec à Trois-Rivières.

« Comme citoyen, je suis outré, scandalisé. Comme chercheur, ça m'étonne plus ou moins. Ce qui est le plus révélateur de l'état de la situation, pas nécessairement individuelle, mais systémique, c'est l'absence de réaction de son supérieur. C'est comme si on avalisait ce comportement. » — Marc Alain, criminologue

L'une des explications réside dans le fait que la police ne dispose pas de code précis pour décider de la suspension de l'un de ses agents, selon le chercheur. « Il y a tout un système qui fait qu'il n'y a pas un code systématique qui explique que pour tel type de comportement [d'un policier] s'applique tel type de sanction. On est habitué à des codes déterminés, mais dans le cadre des forces policières, ça n'existe pas », explique-t-il. Et cette absence de codes ouvre la porte à des jeux de coulisses internes.

«  Il va arriver tel type de circonstances, tel type de réseau parallèle qui va faire qu'un policier est appuyé par la hiérarchie ou par la fraternité des policiers. » — Marc Alain, criminologue

LE MÉCANISME DE DÉONTOLOGIQUE EFFICACE?

Certes, il existe un Commissaire à la déontologie policière qui peut entamer un processus de conciliation ou, dans une minorité de cas, se tourner vers le Comité de déontologie, s'il reçoit une plainte. Dans le cas du matricule 728, il a saisi le comité trois fois. Une telle mesure reste l'exception : en 2010-2011, le commissaire a déposé 56 dossiers sur 1971 plaintes.

En outre, le commissaire peut demander une enquête criminelle au service de police concerné, voire transmettre un dossier au Directeur des poursuites criminelles et pénales. Des mesures qui restent l'exception. Ce mécanisme montre toutefois des limites, selon le criminologue : « La déontologie est tout à fait externe. Mais à l'interne, dans la hiérarchie, ce n'est pas codifié ». De quoi soulever des questions sur la surveillance effective de la police.

« On la surveille trop, mais mal », estime M. Michel. Le Commissaire à la déontologie s'inquiète lui-même de son champ d'action. « Le commissaire demeure préoccupé par la compétence du système déontologique, alors que bon nombre de situations susceptibles d'intérêt lui échappent, car l'exigence d'une plainte formelle pour lui permettre d'intervenir met en échec une surveillance civile effective de la police », pouvait-on lire dans son dernier rapport annuel.

« DÉCLOISONNER  » LA FORMATION

Marc Alain montre aussi du doigt la formation « donnée par des policiers pour des policiers ».

« Il y a quelque chose que les policiers ne comprennent pas. Il manque quelque chose dans la formation. Les policiers passent à travers une formation qui est censée les mettre à un niveau de respect du citoyen que certains n'ont manifestement jamais intégré. » —  Marc Alain, criminologue

Et d'insister sur le fait que « les policiers auront toujours plus de devoirs que de droits, parce que c'est nous collectivement qui acceptons de leur déléguer une part de responsabilité ».

Le chercheur note au passage que chaque tentative de modification du cursus de formation policière s'est heurtée à un tollé des organismes policiers et des écoles de police.

De plus, « les policiers sont engagés trop jeunes, à un âge où ils n'ont pas la maturité intellectuelle pour réaliser ce que ces responsabilités veulent dire ». « On a été estomaqué de voir que les attitudes changeaient radicalement le jour où les nouvelles recrues quittaient l'école et se dégradaient les années suivantes », expose le chercheur en citant l'une de ses recherches.

UNE POSSIBLE CRISE DE

CONFIANCE DE LA POPULATION

Avec la crise étudiante encore fraîche dans les mémoires, cet évènement pourrait provoquer une crise de confiance de la population envers la police. Une crise systémique plus qu'individuelle, selon Marc Alain, qui pourrait défaire l'image d'une police communautaire, proche du citoyen, comme l'indique la devise sur les voitures de police: « Ensemble pour mieux servir ».

« Je ne blâme pas les policiers, mais l'organisme. Tous les policiers ne sont pas comme ça. » — Marc Alain

De telles crises semblent cycliques; tous les 10 ans pour certains corps de police nord-américains, indiquent plusieurs études. « On enquête, on déboulonne des hauts placés, la situation se stabilise, puis revient au point de départ », détaille le criminologue. Un mécanisme qui pourrait s'expliquer en partie par le processus de nomination des dirigeants de la police. « On confie de très grosses organisations, avec des budgets de millions de dollars, à des gens dont la formation initiale est la réponse aux urgences, qui sont tous issus de la base ».

LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L'AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DE  LaMetropole.com

Source: RadioCanada.ca

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