La justice n’ayant pas fait son job correctement la première fois, voilà qu’on va tout reprendre à zéro dans l’affaire Guy Turcotte. Encore là que de taxes gaspillées inutilement.
La Cour d’appel du Québec ordonne donc un nouveau procès. On renverse ainsi la décision du jury, qui avait décrété l’ex-cardiologue, Guy Turcotte non criminellement responsable du meurtre de ses deux enfants. Le verdict reposant sur le fait que l’antigel consommé a peut-être été le déclencheur d’une sorte de blackout chez l’inculpé. En deuxième instance on a donc cédé sous la pression populaire qui, unanimement, reconnaissait que ça n’avait pas de bons sens de laisser un tel gars libre après un crime si odieux.
Quand on pense qu’on va devoir se farcir un autre procès dont on connaît à l’avance la conclusion. C’est écrit dans les astres. Il sera condamné pour meurtre sans préméditation et fera 25 ans avec possibilité de remise de peine. Ça calmera le jeu et une apparence de justice sera faite. Parce que tant qu’à refaire un procès, si j’étais l’avocat de la défense de Turcotte, j’essaierais de revenir sur le climat familial qui prévalait avant le crime.
UN COUPLE, C’EST DEUX PERSONNES
Sans avoir été témoin, comme vous, de la relation de ce couple, on ne se trompe pas en imaginant que ça devait chauffer fort entre eux deux. Et avec des niveaux de haine assez élevés. On a passé très vite sous silence qu’à deux reprises, l’épouse de Guy Turcotte, Isabelle Gaston, l’avait surpris à consulter des sites pornographiques gais. Comment avait-elle accueilli cette découverte? L’a-t-elle rabroué avec moquerie, fâcherie ou quoi encore? L’autre s’est-il senti atteint dans sa masculinité devant de possibles commentaires acerbes? Ce qu’on sait en revanche, c’est que le mari a perdu complètement la carte, obnubilé par la rage.
C’est assez évident que s’il a commis ce geste infâme, c’était pour se venger et toucher son ex au plus profond de son être et la tourmenter ainsi à vie. Il voulait à sa façon avoir le dernier mot dans cette escalade conflictuelle. Deux petits enfants ont été éliminés ignoblement à cause d’une chicane de couple. Un couple, c’est deux personnes.
J’AURAIS AIMÉ ENTENDRE GUY TURCOTTE
C’est dommage qu’il n’ait pas été possible de recueillir après coup le témoignage de Guy Turcotte. Non pas pour qu’il justifie son geste, qui est injustifiable en partant, mais pour nous décrire ce qui se passait dans cette maison au cours des mois qui ont précédé. On n’a eu que la version d’Isabelle Gaston, qui jouit de toutes les tribunes. Elle a la fiche parfaite aux yeux de tous. Moi je mets un bémol. La violence conjugale, c’est un tango qui nécessite deux partenaires.
Combien de fois j’ai entendu des hommes parler de leur ex qui les ont ruinés dans des termes qui voisinent pas très loin avec le mot homicide. Ce n’étaient pas au départ des gens foncièrement violents, mais ils en ont tellement bavé avec leurs ex-femmes qu’ils leur souhaitaient le pire dans la vie. Même des années plus tard. Mardi soir on me rapportait l’histoire d’un Québécois de chez nous qui vaut 100 M$, à quelques cennes près. Sa femme, qui est tombée en amour avec un prêtre, veut divorcer et réclame un peu plus de quatre millions de beaux billets en polymère. Ayoye. En quels termes pensez-vous que le cocufié s’exprimera-t-il sur elle? Ça ne doit pas être très gentil.
Qu’est-ce qui a nourri le ressentiment de Guy Turcotte pour se rendre à cette violence inimaginable, surtout dont la vocation est de sauver des vies, non de les enlever? Si j’étais le juge de ce nouveau procès, j’enverrais Turcotte finir ses jours là où il aurait dû être depuis le début. Et à la lumière de ce qu’on apprendrait possiblement du comportement de Mme Gaston, je me réserverais un petit commentaire la concernant. Ainsi ce serait justice pour tous et pas toujours à sens unique.
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM
PROCÈS BALDWIN: SABOURIN VIRE AU CIRQUE
Quand on pense qu’on va devoir se farcir un autre procès dont on connaît à l’avance la conclusion. C’est écrit dans les astres. Il sera condamné pour meurtre sans préméditation et fera 25 ans avec possibilité de remise de peine. Ça calmera le jeu et une apparence de justice sera faite. Parce que tant qu’à refaire un procès, si j’étais l’avocat de la défense de Turcotte, j’essaierais de revenir sur le climat familial qui prévalait avant le crime.
UN COUPLE, C’EST DEUX PERSONNES
Sans avoir été témoin, comme vous, de la relation de ce couple, on ne se trompe pas en imaginant que ça devait chauffer fort entre eux deux. Et avec des niveaux de haine assez élevés. On a passé très vite sous silence qu’à deux reprises, l’épouse de Guy Turcotte, Isabelle Gaston, l’avait surpris à consulter des sites pornographiques gais. Comment avait-elle accueilli cette découverte? L’a-t-elle rabroué avec moquerie, fâcherie ou quoi encore? L’autre s’est-il senti atteint dans sa masculinité devant de possibles commentaires acerbes? Ce qu’on sait en revanche, c’est que le mari a perdu complètement la carte, obnubilé par la rage.
C’est assez évident que s’il a commis ce geste infâme, c’était pour se venger et toucher son ex au plus profond de son être et la tourmenter ainsi à vie. Il voulait à sa façon avoir le dernier mot dans cette escalade conflictuelle. Deux petits enfants ont été éliminés ignoblement à cause d’une chicane de couple. Un couple, c’est deux personnes.
J’AURAIS AIMÉ ENTENDRE GUY TURCOTTE
C’est dommage qu’il n’ait pas été possible de recueillir après coup le témoignage de Guy Turcotte. Non pas pour qu’il justifie son geste, qui est injustifiable en partant, mais pour nous décrire ce qui se passait dans cette maison au cours des mois qui ont précédé. On n’a eu que la version d’Isabelle Gaston, qui jouit de toutes les tribunes. Elle a la fiche parfaite aux yeux de tous. Moi je mets un bémol. La violence conjugale, c’est un tango qui nécessite deux partenaires.
Combien de fois j’ai entendu des hommes parler de leur ex qui les ont ruinés dans des termes qui voisinent pas très loin avec le mot homicide. Ce n’étaient pas au départ des gens foncièrement violents, mais ils en ont tellement bavé avec leurs ex-femmes qu’ils leur souhaitaient le pire dans la vie. Même des années plus tard. Mardi soir on me rapportait l’histoire d’un Québécois de chez nous qui vaut 100 M$, à quelques cennes près. Sa femme, qui est tombée en amour avec un prêtre, veut divorcer et réclame un peu plus de quatre millions de beaux billets en polymère. Ayoye. En quels termes pensez-vous que le cocufié s’exprimera-t-il sur elle? Ça ne doit pas être très gentil.
Qu’est-ce qui a nourri le ressentiment de Guy Turcotte pour se rendre à cette violence inimaginable, surtout dont la vocation est de sauver des vies, non de les enlever? Si j’étais le juge de ce nouveau procès, j’enverrais Turcotte finir ses jours là où il aurait dû être depuis le début. Et à la lumière de ce qu’on apprendrait possiblement du comportement de Mme Gaston, je me réserverais un petit commentaire la concernant. Ainsi ce serait justice pour tous et pas toujours à sens unique.
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM
PROCÈS BALDWIN: SABOURIN VIRE AU CIRQUE
