Mercredi, 20 novembre 2013

TROP BELLE POUR ÊTRE CLOWN?!

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Quand j’ai ouvert le Journal de Montréal, j’ai failli avaler ma poutine de travers. C’est rendu que les femmes qui pratiquent le métier de clown se sentent discriminées par rapport aux hommes.

 
Vous voulez que je vous dise? Le Québec est le seul coin de la planète où il y a autant d’agressivité des femmes envers les hommes. Quand je dis et j’écris ça, j’en entends combien qui me disent que j’exagère. Non mais rendez-vous compte! Ce sont maintenant des femmes clowns qui se considèrent discréditées dans l’exercice de leur art par rapport à leurs collègues masculins. Ça me dépasse. Parce que par essence, un clown, homme ou femme, est d’office quelqu’un de pacifique.

La preuve, ils doivent communiquer le rire aux enfants. En plus de ça tu es déguisé. Quelle différence entre une grosse bonne femme clown ou maigrichonne et un gros bonhomme clown et maigrichon, affublé d’un gros nez rouge, d’énormes cheveux et quoi encore qui masquent l’identité. À moins que la femme clown arbore un très profond décolleté ce qui, avouons-le, est assez rare. Voici le contexte de ce nouvel épisode de la guerre homme/femme mené sur tous les terrains, même là où on s’y attend le moins.

TROP BELLE POUR ÊTRE CLOWN


La fin de semaine dernière se tenait les États généraux du féminisme. Et en marge de cet événement, il y avait de nombreux ateliers. Et dans un de ceux-ci, il a été question de la situation « difficile » dans laquelle se démènent les femmes clowns. Le plus sérieusement du monde, une conférencière et clown de profession, Delphine Cézard, a dit ceci : « Dans la tête des gens une femme est trop belle pour être clown ». Non mais elle déconne, quoi?! On ne demande pas à un clown d’être belle, justement en raison des divers accessoires qui vous rendent grotesques au sens sympathique du terme.



Et elle ajoute dans la foulée que par rapport au passé, où on demandait à toute femme d’avoir du maintien, là, qu’elle fasse la folle en costume de bouffon ne correspond pas à l’image qu’on se fait d’une femme. Vraiment faut chercher les poux où il n’y en a pas. La présidente de l’Association des clowns du Québec, Josyane Dupré, renchérit dans l’idiotie en prétendant que « C’est comme en humour, une fille a plus de difficulté à faire rire qu’un gars ». Heureusement que son prédécesseur à la tête de la même association, Mario Cadieux, n’est pas du tout du même avis, ajoutant que le sexe n’a rien à voir là-dedans.

Plus difficile de faire rire pour les femmes? Alors que faites-vous des Clémence Desrochers, Cathy Gauthier, Claudine Mercier, Valérie Lemercier, Florence Foresti, Lise Dion, Dominique Michel et je pourrais en rajouter. Alors ces féministes radicales qui voient l’homme comme l’ennemi à abattre, je laisse le soin au philosophe de Montréal de les décrire : « Ce ne sont pas des clowns, ce sont des sorcières ».

LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM

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