De la conférence de presse de Denis Coderre confirmant sa candidature à la mairie de Montréal, j’ai surtout retenu ce qui s’est passé après, quand un policier du SPVM a poussé à toute raideur un manifestant octogénaire.
On sait que des sympathisants du FRAPRU (Front d’action populaire en réaménagement urbain) se sont rendus sur les lieux même où l’aspirant à la mairie de Montréal officialisait ses intentions. Ils manifestaient contre le trop grand nombre de chantiers de condos au détriment des logements sociaux. Après l’allocution de Coderre, une petite échauffourée s’est déroulée alors qu’un policier interpelait un manifestant. C’est alors qu’un homme de 85 ans s’est amené pour calmer le policier qui, à ses yeux, faisait preuve d’un peu trop d’autorité.
Et il a eu le malheur de lui toucher l’avant-bras bras. Aussitôt, ne faisant ni une ni deux, l’agent en furie a envoyé voler dans le décor le vieillard, qui s’est retrouvé allongé au sol. On a raconté qu’il a dû être transporté à l’hôpital. Sur les images retransmises par les caméras, où l’incident est bien visible, on se rend compte qu’après son forfait le policier incriminé n’a même pas fait preuve d’empathie envers celui qu’il a jeté au sol avec violence.
LE SPVM BIENTÔT UN ORGANISME DANGEREUX?
Et depuis quelques jours les gestes de policiers font réellement sursauter. Au cours de la même semaine dernière, il y avait cette histoire d’un agité sur l’avenue Mont-Royal. Deux policiers, incluant une policière (autant dire lui tout seul) ont tenté de maîtriser le forcené qui aurait mordu la policière à la main. Les renforts sont arrivés. Et là , pendant que le type était maîtrisé par les collègues mâles, il y a une petite zélée qui est allée lui donner, lâchement, deux coups de genoux dans les côtes. Un geste totalement inutile en la circonstance, là aussi filmé oh, merveille, par un téléphone intelligent.
Pour revenir à notre octogénaire malmené, Patrick Lagacé, dans La Presse, a écrit que le vieux n’avait qu’à s’en prendre à lui-même. Qu’on ne devait même pas toucher un policier. Que ça ne se faisait pas. Et que tout citoyen avisé ne devrait même pas se mêler d’une action policière, aussi révoltante soit-elle. Eh bien c’est un point de vue dégoûtant qui encourage à la passivité. Et puis un policier s’est exprimé sur le sujet en ondes, à TVA, pour expliquer la stratégie employée. Excusant son collègue d’avoir été débordé d’une part et de ne pas avoir eu le temps de juger qui le touchait sur sa droite.
UN COMMENTAIRE À LA CON
Franchement, un commentaire à la con. Comme on l’a vu sur le clip de l’événement, le policier était nullement en danger de quoi que ce soit. C’est un autre de ces gros jars, comme on en voit à l’antiémeute, et sociopathe. Décidément le SPVM est un organisme qui, si la tendance se maintient, va devoir être considéré comme dangereux. Je me souviens d’avoir été témoin d’une agression dans le métro et je ne voyais aucune sécurité. Deux stations plus loin il y avait quatre constables du métro (pas ceux de l’Unité métro du SPVM, mais les autres) qui arrêtaient les passagers pour contrôler leurs passages.
Je les ai engueulés copieusement, les blâmant de ne pas être là où ils devaient être. Un de ceux-là a tenté de minimiser ce que j’avais vu. Et je me souviens l’avoir pris à la gorge en lui disant : « Et toi, ça ne te ferais rien qu’on te fasse ça? ».  Un collègue s’est aussitôt empressé en voulant me maîtriser. Quand ils ont su ma qualité de journaliste ils m’ont relâché. Quels lâches. Ç’aurait été vous, simples citoyens, vous auriez eu la savate javanaise et peut-être une côte fêlée.
LA SÉCURITÉ PUBLIQUE DOIT FAIRE ENQUÊTE
Revenant à mon malheureux vieux monsieur indigné qui a goûté aux « douceurs policières », je n’ai entendu parler de rien par la suite. Et personne dans la population ne s’est indigné haut et fort. J’espère que l’octogénaire portera plainte en déontologie et le plus tôt possible. C’est de l’abus de force flagrant. Et en passant, mes chers amis, qu’arrive-t-il du matricule 728? L’affaire est sur la glace? Est-ce que comme l’imagine le philosophe de Montréal, elle en saurait trop sur le fonctionnement de la police et elle entraînerait le service dans la merde? On préfère jouer la carte du désordre mental avec plein salaire. Comme ça tout le monde est « safe ».
Et rappelez-vous que la lumière n’a jamais été réellement faite sur l’affaire Villanueva, alors qu’un policier a tiré à bout portant sur un jeune, soit disant parce qu’il était paniqué. On a peur d’aller à l’hôpital et de sortir les deux pieds devants? C’est la même chose avec la police, on n’est plus sûr d’elle. La Sécurité publique est due pour une enquête de fond sur ce qui se passe au SPVM, où la culture de violence policière est revenue en force au vu et au su de tous et sans gêne aucune. Il y a des semaines j’ai demandé une entrevue avec le directeur de police du SPVM, Marc Paré. Trop occupé, dit-on. Bande de menteurs aux communications du SPVM. Il était, il y a quelques jours, aux olympiques spéciaux en survêtement de sport.
Me semble que quand ça va mal à ce point dans ton organisation, ce n’est pas le temps de se montrer « funny » devant les caméras en tenue de jogging. Mais vous me connaissez. Je n’ai pas dit mon dernier mot.
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L'AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LaMetropole.com
CODERRE FAIT SON ANNONCE DANS LA CACOPHONIE
Et il a eu le malheur de lui toucher l’avant-bras bras. Aussitôt, ne faisant ni une ni deux, l’agent en furie a envoyé voler dans le décor le vieillard, qui s’est retrouvé allongé au sol. On a raconté qu’il a dû être transporté à l’hôpital. Sur les images retransmises par les caméras, où l’incident est bien visible, on se rend compte qu’après son forfait le policier incriminé n’a même pas fait preuve d’empathie envers celui qu’il a jeté au sol avec violence.
LE SPVM BIENTÔT UN ORGANISME DANGEREUX?
Et depuis quelques jours les gestes de policiers font réellement sursauter. Au cours de la même semaine dernière, il y avait cette histoire d’un agité sur l’avenue Mont-Royal. Deux policiers, incluant une policière (autant dire lui tout seul) ont tenté de maîtriser le forcené qui aurait mordu la policière à la main. Les renforts sont arrivés. Et là , pendant que le type était maîtrisé par les collègues mâles, il y a une petite zélée qui est allée lui donner, lâchement, deux coups de genoux dans les côtes. Un geste totalement inutile en la circonstance, là aussi filmé oh, merveille, par un téléphone intelligent.
Pour revenir à notre octogénaire malmené, Patrick Lagacé, dans La Presse, a écrit que le vieux n’avait qu’à s’en prendre à lui-même. Qu’on ne devait même pas toucher un policier. Que ça ne se faisait pas. Et que tout citoyen avisé ne devrait même pas se mêler d’une action policière, aussi révoltante soit-elle. Eh bien c’est un point de vue dégoûtant qui encourage à la passivité. Et puis un policier s’est exprimé sur le sujet en ondes, à TVA, pour expliquer la stratégie employée. Excusant son collègue d’avoir été débordé d’une part et de ne pas avoir eu le temps de juger qui le touchait sur sa droite.
UN COMMENTAIRE À LA CON
Franchement, un commentaire à la con. Comme on l’a vu sur le clip de l’événement, le policier était nullement en danger de quoi que ce soit. C’est un autre de ces gros jars, comme on en voit à l’antiémeute, et sociopathe. Décidément le SPVM est un organisme qui, si la tendance se maintient, va devoir être considéré comme dangereux. Je me souviens d’avoir été témoin d’une agression dans le métro et je ne voyais aucune sécurité. Deux stations plus loin il y avait quatre constables du métro (pas ceux de l’Unité métro du SPVM, mais les autres) qui arrêtaient les passagers pour contrôler leurs passages.
Je les ai engueulés copieusement, les blâmant de ne pas être là où ils devaient être. Un de ceux-là a tenté de minimiser ce que j’avais vu. Et je me souviens l’avoir pris à la gorge en lui disant : « Et toi, ça ne te ferais rien qu’on te fasse ça? ».  Un collègue s’est aussitôt empressé en voulant me maîtriser. Quand ils ont su ma qualité de journaliste ils m’ont relâché. Quels lâches. Ç’aurait été vous, simples citoyens, vous auriez eu la savate javanaise et peut-être une côte fêlée.
LA SÉCURITÉ PUBLIQUE DOIT FAIRE ENQUÊTE
Revenant à mon malheureux vieux monsieur indigné qui a goûté aux « douceurs policières », je n’ai entendu parler de rien par la suite. Et personne dans la population ne s’est indigné haut et fort. J’espère que l’octogénaire portera plainte en déontologie et le plus tôt possible. C’est de l’abus de force flagrant. Et en passant, mes chers amis, qu’arrive-t-il du matricule 728? L’affaire est sur la glace? Est-ce que comme l’imagine le philosophe de Montréal, elle en saurait trop sur le fonctionnement de la police et elle entraînerait le service dans la merde? On préfère jouer la carte du désordre mental avec plein salaire. Comme ça tout le monde est « safe ».
Et rappelez-vous que la lumière n’a jamais été réellement faite sur l’affaire Villanueva, alors qu’un policier a tiré à bout portant sur un jeune, soit disant parce qu’il était paniqué. On a peur d’aller à l’hôpital et de sortir les deux pieds devants? C’est la même chose avec la police, on n’est plus sûr d’elle. La Sécurité publique est due pour une enquête de fond sur ce qui se passe au SPVM, où la culture de violence policière est revenue en force au vu et au su de tous et sans gêne aucune. Il y a des semaines j’ai demandé une entrevue avec le directeur de police du SPVM, Marc Paré. Trop occupé, dit-on. Bande de menteurs aux communications du SPVM. Il était, il y a quelques jours, aux olympiques spéciaux en survêtement de sport.
Me semble que quand ça va mal à ce point dans ton organisation, ce n’est pas le temps de se montrer « funny » devant les caméras en tenue de jogging. Mais vous me connaissez. Je n’ai pas dit mon dernier mot.
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L'AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LaMetropole.com
CODERRE FAIT SON ANNONCE DANS LA CACOPHONIE
Philippines have a 90% literacy rate. It proves that Education is of primary concern in the country.
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University of Perpetual Help System Dalta (UPHSD), is a co-education Institution of higher learning located in Las Pinas City, Metro Manila, Philippines. founded in 1975 by Dr. (Brigadier) Antonio Tamayo, Dr. Daisy Tamayo, and Ernesto Crisostomo as Perpetual Help College of Rizal (PHCR). Las Pinas near Metro Manila is the main campus. It has nine campuses offering over 70 courses in 20 colleges.
Southwestern University PHINMA globally recognized university in Cebu city, Philippines facilitating educational service from 1946. With the sole aim of serving the world by providing an accessible, affordable and high quality education to all the local and foreign students. SWU PHINMA is undergoing continuous changes, and shaping itself as the best leader with major improvements in academics, technology, and infrastructure also in improving the quality of student life.