Yves Bolduc, à peine a-t-il réchauffé de son postérieur son fauteuil de ministre de l’Éducation qu’il a pris la décision de retirer les cours d’histoire au niveau collégial. Bye bye notre identité.
Vous vous souviendrez que peu avant les élections, Pauline Marois avait annoncé l’instauration de cours d’histoire au niveau collégial afin que les Québécois sachent d’où ils viennent. Ce qu’il y a eu avant nous, c’est quand même essentiel. Ce qu’on appelle l’identité. Eh bien le ministre Bolduc, qui n’avait jamais pris une décision valable du temps qu’il était ministre de la Santé, a dit avec le plus grand sérieux: « J’ai pris la décision ». On a envie de rire. Mais ce qui est moins drôle, c’est que la décision en question est qu’il a retiré le cours d’histoire.
Dr Yves Bolduc, nouveau ministre de l'Éducation au Québec
Salut l’identité québécoise, vous vous en passerez, c’est désormais secondaire. Et il ne voit pas d’assimilation directe à la culture anglophone, ben voyons donc, il prétexte une plate affaire de budget.
UN GOUVERNEMENT DE TOUS LES DANGERS
Je vous ai rapporté la semaine dernière, je crois, les visions du philosophe de Montréal sur ce qu’il entrevoit de pire sous ce gouvernement libéral. Et je lui donne raison. Ça ne fait même pas quinze jours que le cabinet est assermenté que le premier geste avant le budget du pire est de nous amputer de notre passé. C’est pas de la tarte. Bolduc passe à la « chainsaw » toute notre histoire. J’espère qu’on va pousser les hauts cris partout dans la province. Et ça n’a rien à voir avec un sentiment indépendantiste ou non.
C’est comme si demain matin, en France, on éliminait les cours d’histoire. Pensez-vous que c’est admissible qu’aucun petit Français ne connaisse qui est De Gaulle ni même Jeanne d’Arc? Essayez de faire passer ça en France ou bien sous une éducation britannique sans que les petits Anglais ne sachent qui est Churchill? Bien chez nous c’est la décision qui vient de se prendre. Quel taré que ce Bolduc. Ça ne s’améliore pas. Mais il y a pire. C’est qu’il a eu le feu vert du premier ministre.
C’est dire dans quel état de respect Philippe Couillard tient notre passé. Il devrait au moins s’inquiéter qu’à l’avenir on ne sache même plus qui est Robert Bourassa. Remarquez bien que le mal est déjà dans nos murs, plus grand jeunes ne sachant ce qui s’est passé il y a plus de trois ans. Nous sommes condamnés à l’amnésie. Ça commence donc par le retrait de notre histoire collective. Regardez bien ensuite ce qu’il adviendra de la protection de la langue française. C’est quand le prochain vol pour Bruxelles? J’ai comme soudainement le goût de déguerpir.
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM
LE VATICAN REGARDE ET FINANCE LA PORNODr Yves Bolduc, nouveau ministre de l'Éducation au Québec
Salut l’identité québécoise, vous vous en passerez, c’est désormais secondaire. Et il ne voit pas d’assimilation directe à la culture anglophone, ben voyons donc, il prétexte une plate affaire de budget.
UN GOUVERNEMENT DE TOUS LES DANGERS
Je vous ai rapporté la semaine dernière, je crois, les visions du philosophe de Montréal sur ce qu’il entrevoit de pire sous ce gouvernement libéral. Et je lui donne raison. Ça ne fait même pas quinze jours que le cabinet est assermenté que le premier geste avant le budget du pire est de nous amputer de notre passé. C’est pas de la tarte. Bolduc passe à la « chainsaw » toute notre histoire. J’espère qu’on va pousser les hauts cris partout dans la province. Et ça n’a rien à voir avec un sentiment indépendantiste ou non.
C’est comme si demain matin, en France, on éliminait les cours d’histoire. Pensez-vous que c’est admissible qu’aucun petit Français ne connaisse qui est De Gaulle ni même Jeanne d’Arc? Essayez de faire passer ça en France ou bien sous une éducation britannique sans que les petits Anglais ne sachent qui est Churchill? Bien chez nous c’est la décision qui vient de se prendre. Quel taré que ce Bolduc. Ça ne s’améliore pas. Mais il y a pire. C’est qu’il a eu le feu vert du premier ministre.
C’est dire dans quel état de respect Philippe Couillard tient notre passé. Il devrait au moins s’inquiéter qu’à l’avenir on ne sache même plus qui est Robert Bourassa. Remarquez bien que le mal est déjà dans nos murs, plus grand jeunes ne sachant ce qui s’est passé il y a plus de trois ans. Nous sommes condamnés à l’amnésie. Ça commence donc par le retrait de notre histoire collective. Regardez bien ensuite ce qu’il adviendra de la protection de la langue française. C’est quand le prochain vol pour Bruxelles? J’ai comme soudainement le goût de déguerpir.
LES OPINIONS EXPRIMÉES SONT CELLES DE L’AUTEUR ET NE REFLÈTENT PAS NÉCESSAIREMENT CELLES DU PORTAIL DU GRAND MONTRÉAL LAMETROPOLE.COM
