LE RESPECT POUR LES PIÉTONS...

 

Depuis quelques jours il est de plus en plus difficile de circuler à Montréal, je me suis donc habituée à marcher encore plus, de prendre l’autobus pour circuler si le froid est trop cruel et d’aller en métro ou à pied d’une façon souterraine. Je me confesse ici qu’il y a longtemps que je n’avais pas fait l’exercice d’affronter une foule, un troupeau, une affluence de gens aussi peu courtois, tous empressés de vous passer sur le corps s’il le faut.

LE MÉTRO

Que calor… on s’habille un peu plus chaudement quand il fait moins 30 mais quand on arrive dans notre ville souterraine il y a une telle chaleur qui nous accable assez pour se dévêtir, est-ce bien nécessaire?

Les fameux sacs à dos mais voulez-vous bien me dire ce que les gens transportent là-dedans?  De plus on se tourne à gauche et à droite sans réaliser qu’on nous frappe de tout bord tout côté, insupportable.

L’hygiène corporelle, est-ce la chaleur excessive qui fait que les gens dégagent… oui je dis bien dégagent et croyez-moi que c’est assez dérangeant. Difficile d’avoir un sourire sur les lèvres dans les transports en commun quand on se retrouve confiné à de telles situations.



Laissez sortir les gens avant de rentrer dans un wagon de métro, il ne faut pas nécessairement un maîtrise pour comprendre ça, c’est une évidence il me semble.

Se tenir à droite de la rampe de l’escalier mobile afin de faciliter ceux et celles qui sont pressés peut aussi faciliter les choses.

Je me suis procurée une carte OPUS mais pour ajouter des allers retours, à la station Berry UQAM une machine vous fournit les renseignements.  Je me considère techno friendly et je me suis fait aider par un itinérant qui était derrière moi sinon j’y serais encore. Je l’ai félicité d’ailleurs de son initiative, au lieu d’être au froid, il aide les gens mettre les cartes Interac et Opus dans les bons endroits. Je lui ai donné 2$ en le quittant et j’ose espérer que tout le monde en fasse autant.

L’AUTOBUS

Je m’adresse ici aux chauffeurs de nous attendre quand on court pour attraper l’autobus, est-ce si difficile à faire?

De nous dire bonjour, est-ce trop demandé et de rouler moins vite… au démarrage et à l’arrêt.  Il y a des gens qui arrivent à peine à se tenir debout, je me considère assez solide sur mes deux pattes et il m’est arrivé de douter de mon voyage et de me dire plus jamais.



J’en profite ici pour en rajouter sur les sacs à dos, oh la la s’il y a une invasion d’étudiants faites attention, c’est sûr et certain qu’on va vous frapper d’une façon ou d’une autre. De toute façon ils ne s’en rendent pas compte, ils ont tous les yeux rivés sur leur soi-disant appareil intelligent, étant donné qu’ils en sont démunis.

LA MARCHE

Il est vrai que l’on a tendance à marcher dans les rues depuis quelque temps, ce n’est pas pour se rendre intéressant, on n’a pas le choix.

Si seulement les automobilistes pouvaient ralentir quand ils nous affrontent, ne serait-ce pour ne pas nous éclabousser et nous sécuriser.

J’aimerais ici m’adresser à ceux et celles qui marchent au grand vent avec leur capuchon de fourrure qui recouvre une tuque qui recouvre des fils dans les oreilles et qui vivent dans leur bulle.  Ils ou elles deviennent tellement insouciants et sourds d’oreille pour tout ce qui se passe autour… ils sont d-a-n-g-e-r-e-u-x, il faut penser pour eux surtout aux coins de rue si on conduit.



Hier j’ai ramassé trois personnes étendues sur le trottoir, je vous suggère de passer chez votre cordonnier du coin et de vous acheter des crampons, je les porte religieusement et fièrement depuis quelque temps… ça marche!

Bon hiver, attachez vos tuques!

DANIÈLE PARENT
Experte en stratégie de séduction, étiquette des affaires

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