C'est-à-dire quand il y a une bonne nouvelle cela ne fait pas la une.  Les tueurs en série ont fait la manchette ces derniers temps. Dans ces circonstances l’arrivée des conférences de Gregg Braden à Montréal les 15 et 16 Juin 2012, n’ont pas soulevé beaucoup d’intérêt médiatique.  Il s’agit d’un géologue de formation qui a travaillé en informatique de haut niveau pour la défense aux USA. Son originalité est aussi d’être initié à plusieurs méditations de plusieurs monastères qu’il a visité dans le monde.

Il allie la science et la technologie à la sagesse ancienne.  Une chaîne de télévision a essayé de transformer son message, en « la fin du monde s’en vient ».  Il a catégoriquement refusé et non porteur de mauvaises nouvelles il est retombé dans l’oubli sauf pour quelques initiés. Son message est très intéressant et plein d’espoir.  Il nous signale que la science dans les 100 dernières années a avancé énormément et à une telle vitesse qu’on n’a pas eu le temps de mettre ces nouvelles découvertes dans les manuels scolaires. On fonctionne donc encore avec une science ancienne. N’ayant pas des outils scientifiques à jour nous sommes inquiets des changements actuels et à venir. 

En résumé sa vision est qu’il y a effectivement des changements importants qui vont se passer à cause de l’alignement des astres et de l’influence que cela a sur la terre et le climat.  D’ailleurs ces changements ont déjà commencé comme le montrent les grandes catastrophes qui ont déjà eu lieu en particulier le tsunami du Japon.  Il pense, et cela est largement prouvé par la science, que des changements semblables ont eu lieu à plusieurs époques de l’humanité.  Il en est venu à la conclusion que nous vivons des cycles d’à peu près 5,000 ans avec des changement majeurs lors des fins de cycle.

UNE VILLE BÔKEPLI TEPE EN TURQUIE DE 11 500 ANS

Mais pour ceux qui croient que la civilisation a commencé à Sumer il y a 5000 ans ils ne voient pas où sont les autres cycles de civilisation. Braden nous répond qu’on a des évidences de civilisation il y a environ 12 milles ans soit peu après la fonte des glaciers de la dernière ère de glaciation une période de pluies et d’inondations.

La preuve en est qu’on a trouvé en Turquie à Bôkepli Tepe une ville extrêmement étendue et structurée d’une civilisation d’à peu près 11,500 ans.  Ce qui d’ailleurs frappe dans cette civilisation, c’est qu’il n’y a pas de traces de bataille ou de murs de protection.  Il semblerait que l’âge d’or dont il est mentionné dans certains livres religieux semble avoir existé mais à laissé peu de traces. 

LE MYSTÈRE DU SPHINX QUI DATERAIT DE 9000 ANS

Les égyptologues sont d’accord pour dire que le corps du sphinx existait avant les égyptiens  Le chercheur Schoch en analysant les marques d’érosion sur le corps du sphinx élimine la thèse d’une érosion par les vents et considère qu’il s’agit plus d’une érosion des pluies lors de la fonte des glaciers il y a 12 00 ans.

DÉCOUVERTE DANS LE GOLFE DE KHAMBHAT

EN INDE DANS L'OCÉAN INDIEN

On a trouvé submergée une ville datant de 9500 ans ce complexe était enseveli sous 120 pieds d’eau et mesure plusieurs milles de long ce qui a fait dire dans un reportage de la BBC « une citée perdue pourrait nous faire réécrire l’histoire »

«9,500-Year-Old City Found Underwater Off India 
Discovery in Bay of Cambay Will Force
Western Archaeologists to Rewrite History” 

Donc il y a eu plusieurs cycles de civilisations et certainse ont disparu en laissant peu de traces. Cela devrait nous rendres humbles et comprendre que notre conaissance des civilisations est limitée et inexacte.

Braden nous signale plusieurs erreurs de la science qui ont été corrigées ces dernières années mais cela n’a pas passé dans le public. 

LE DARWINISME ÉTROIT QUI PRÔNE

LA SURVIE DES PLUS FORTS

Une autre erreur c’est de croire d’une manière étroite la théorie de Darwin à l’effet que l’évolution s’est faite toujours par la loi du plus fort.  Des recherches plus récentes montrent qu’il y a énormément de collaboration dans plusieurs sociétés animales.  De plus, on sait que ce n’est pas uniquement le hasard qui fait évoluer la nature mais que l’épigénétique nous montre qu’on peut passer à nos enfants certaines qualités que nous avons acquises. 

LA CULTURE BLANCHE ÉTAIT

SUPÉRIEURE À TOUTES LES AUTRES?

Il est à noter d’ailleurs que le titre original de Darwin pour son livre sur l’évolution des espèces s’intitulait à l’origine : « L’origine des espèces par sélection naturelle ou la préservation des races favorites dans la lutte pour la vie » Ce premier titre voulait montrer aussi que la culture blanche était supérieure à toutes les autres ce qui de nos jours est évidemment prouvée comme étant une notion fausse.  Inutile de dire que la fin du titre a été enlevée des éditions ultérieures.

Donc ce modèle qui a donné lieu aux idées de Nietzche de la race la plus forte, et a permis à Hitler de commettre des crimes haineux, ne tient plus la route actuellement.

LA SCIENCE MONTRE QUE LES ESPÈCES

ÉVOLUENT GRÂCE À LA COOPÉRATION

De plus en plus la recherche montre de la coopération dans les espèces sans laquelle la survie ne serait pas possible.  Le naturaliste russe Krokpotkin le montre bien dans son livre de 1902 : « L’aide mutuelle : un facteur d’évolution ».  Il le démontre clairement sur des oiseaux de Sibérie. Ul existe actuellement 400 articles scientifiques signalant, preuves à l’appui scrutées à la loupe avant acceptation dans des revues, qui confirment la coopération comme facteur de survie des espèces. 

La science actuelle montre que les espèces humains conservent leur santé grâce à la coopération : le succès de la recherche Roseto

Ce facteur de coopération s’applique aussi aux sociétés humaines. Dans un livre intitullé « The Outliers The Story of Success, Malcolm Gladwell», l’auteur cite des réussites diverses. Il cite une recherche sur les descendants d’une petite région d’Italie Roseto dans son chapitre : « Le mystère Roseto : ces gens meurent de vieillesse, un point c’est tout ». Ces habitants sont issus d’un très petit village en Italie ou ils devaient faire 5 kilomètres dans les montagnes pour aller chercher dans un grand village ce dont ils avaient besoin ou même pour aller travailler et ils devaient faire un autre 5 kilomètres en montagne pour rentrer chez eux.  Une fois ces individus arrivés aux États-Unis, on s’est aperçu, presque par hasard, qu’ils avaient une bien meilleure santé que la majorité des américains.  Ils n’avaient aucun trouble cardiaque avant 60 ans, une meilleure longévité et ils mourraient sans avoir eu de maladies souffrantes, ils mourraient de vieillesse.  Cela a été démontré clairement par des batteries de tests médicaux les plus modernes.

On a essayé d’expliquer cela par la nourriture italienne méditerranéenne mais on s’est aperçu qu’ils mangeaient de la nourriture américaine et qu’ils n’utilisaient pas l’huile d’olive de type italien.  Donc cet élément ne tenait plus.  On a essayé de prouver que cela pouvait venir de la génétique mais une partie de ces mêmes habitants avaient émigré dans une autre partie des États-Unis, pas loin de la première migration. Ces individus de même source génétique souffraient des mêmes troubles cardiaques qui infestent l’Amérique du Nord.  Donc, il ne s’agissait pas uniquement de génétique.  Finalement, après l’analyse de ces personnes, on s’apercevait que plusieurs familles vivaient sur le mode qu’ils avaient en Italie. Plusieurs générations partageaient le même toit, les aînés étaient très respectés. L’entraide était courante entre les habitants Ils se parlaient beaucoup entre eux, ils communiquaient souvent, ils s’entraidaient et cette entraide éliminait la peur, l’insécurité et cela favorisait cette santé mentale et physique.  On a noté aussi qu’il n’y avait pas de suicide, pas de dépression ni aucun autre problème de santé mentale dans cette communauté.

S’ENTRE AIDER OU SE DÉTRUIRE

Pour Gregg Braden, nous sommes dans une période de changements et il ne tient qu’à nous de changer notre philosophie de la loi du plus fort qui ne fonctionne plus. Cette méthode d’ailleurs a donné lieu à d’immenses inégalités et de grandes souffrances.  Si des cataclysmes naturels nous guettent il sera préférable de les supporter dans des sociétés où la collaboration est plus importante que la compétition.

Donc, il semblerait que la collaboration soit un facteur extrêmement favorable à notre santé et qui sait, la santé de la planète.  Nous allons continuer à écouter Gregg Braden et à en témoigner dans ces blogues.