Il n’y a pas de "grandes organisations", seulement des équipes extraordinaires, composées d’individus d’exception.
Ëtes-vous d’accord avec cet énoncé? Que vous soyez leader, travailleur ou entrepreneur, l’exercice en vaut la peine. Tout d’abord, nous avons tous été attirés par une organisation quelconque avant même le départ de notre carrière. Pour moi, c’était Xerox. Alors que j’étais à peine en début de cycle à l’université, je les voyais dans ma soupe comme on dit ici au Québec! Je lisais tout sur eux: leurs méthodes de vente et de formation, leurs innovations technologiques, modèles de qualité totale et Kaizen.
Tout d’eux me fascinait, même leur nom et logo. J’ai manqué mon coup à la sortie de l’université, mais quatre ans plus tard, je suis revenu à la charge et j’ai fait le saut au sein de cette entreprise légendaire.Cependant, je me suis rapidement rendu compte que la réputation de Xerox ne venait pas d’un karma particulier ou de lauriers qui attiraient le succès.
Premièrement, tous travaillaient très fort. Deuxièmement, tous devaient le faire avec intensité, sinon, le retard s’accumulait et on se faisait bouffer par la concurrence vorace et jusqu’à 30% moins chère que nous. Troisièmement, chacun avait été recruté avec soin - entre 5 et 8 entrevues, tests etc. Rien n’était laissé au hasard. C’était dur. Très dur souvent. Ennivrant, grisant et gratifiant, mais suant! En bout de compte, au travers des rencontres, victoires et défaites, mon postulat était clair: ce sont toutes ces personnes qui faisaient la différence et qui gardaient le nom aussi fort.
Chaque semaine - au moment d’écrire ces lignes - le titan Google reçoit 14,000 curriculum vitae par semaine. Toute une génération (Y) et les prochains (Z) rêvent de bosser pour le géant de l’internet. L’entreprise vient de fêter ses dix ans. Voici la question que je pose lors de ma conférence: "Supposons que l’entreprise ait embauchée 100,000 personnes depuis sa création, s’ils avaient eu 100,000 employés différents mais tout aussi brillants et qualifiés, est-ce que Google aurait obtenue les mêmes résultats ou non?" La réponse est "non". Même avec deux jeunes génies à la tête de l’entreprise, peut-être qu’Adwords n’aurait pas vu le jour! Idem pour StreetView, Google Map, qui sait? Peut-être elle serait en encore meilleure position!
Parlant de génie, c’est le cinéaste Woody Allen qui disait "Il n’y a pas de mauvais acteurs, seulement de mauvais casting". Les gens doivent être à la bonne place, en aval avec leurs talents et forces innées ou acquises.
Vous connaissez le "Principe Harvard"? L’université Harvard de Cambridge dans la région de Boston jouit d’une forte réputation. Jamais elle ne s’est vantée d’être meilleure qu’une autre. Un programme de comptabilité, qu’il soit de la Sorbonne à Paris ou de Rimouki, c’est de la comptabilité. Les bouquins sont souvent les mêmes (les livres et textes de certains de mes professeurs à Concordia étaient distribués dans plusieurs des ’Big Seven" aux États-Unis et vice-versa). Par contre, ce qui différencie Harvard des autres dans le monde, ce sont les gradués de cette institution. Plusieurs ont grandement influencés notre société, sont devenus de grands leaders d’affaires, gouverneurs, sénateurs, ou même président des États-Unis! C’est ça qui fait la réputation d’une organisation. C’est ça le "Principe Harvard": "Garbage in, garbage out". Ils choisissent les meilleurs dès le départ. Même avec un programme d’enseignement moyen, le gradué sera toujours au dessus de la moyenne. Mais l’inverse est aussi vrai - et c’est la preuve que ce n’est pas l’université ou l’entreprise qui fait l’homme mais bien le contraire - car George W. Bush a aussi gradué de Harvard...
Pour plus d’informations sur comment je peux vous aider à ce que votre équipe donne le meilleur d’elle-même, contactez-moi ou simplement en répondant à ce message!
MARC ANDRÉ MOREL
Tout d’eux me fascinait, même leur nom et logo. J’ai manqué mon coup à la sortie de l’université, mais quatre ans plus tard, je suis revenu à la charge et j’ai fait le saut au sein de cette entreprise légendaire.Cependant, je me suis rapidement rendu compte que la réputation de Xerox ne venait pas d’un karma particulier ou de lauriers qui attiraient le succès.
Premièrement, tous travaillaient très fort. Deuxièmement, tous devaient le faire avec intensité, sinon, le retard s’accumulait et on se faisait bouffer par la concurrence vorace et jusqu’à 30% moins chère que nous. Troisièmement, chacun avait été recruté avec soin - entre 5 et 8 entrevues, tests etc. Rien n’était laissé au hasard. C’était dur. Très dur souvent. Ennivrant, grisant et gratifiant, mais suant! En bout de compte, au travers des rencontres, victoires et défaites, mon postulat était clair: ce sont toutes ces personnes qui faisaient la différence et qui gardaient le nom aussi fort.
Chaque semaine - au moment d’écrire ces lignes - le titan Google reçoit 14,000 curriculum vitae par semaine. Toute une génération (Y) et les prochains (Z) rêvent de bosser pour le géant de l’internet. L’entreprise vient de fêter ses dix ans. Voici la question que je pose lors de ma conférence: "Supposons que l’entreprise ait embauchée 100,000 personnes depuis sa création, s’ils avaient eu 100,000 employés différents mais tout aussi brillants et qualifiés, est-ce que Google aurait obtenue les mêmes résultats ou non?" La réponse est "non". Même avec deux jeunes génies à la tête de l’entreprise, peut-être qu’Adwords n’aurait pas vu le jour! Idem pour StreetView, Google Map, qui sait? Peut-être elle serait en encore meilleure position!
Parlant de génie, c’est le cinéaste Woody Allen qui disait "Il n’y a pas de mauvais acteurs, seulement de mauvais casting". Les gens doivent être à la bonne place, en aval avec leurs talents et forces innées ou acquises.
Vous connaissez le "Principe Harvard"? L’université Harvard de Cambridge dans la région de Boston jouit d’une forte réputation. Jamais elle ne s’est vantée d’être meilleure qu’une autre. Un programme de comptabilité, qu’il soit de la Sorbonne à Paris ou de Rimouki, c’est de la comptabilité. Les bouquins sont souvent les mêmes (les livres et textes de certains de mes professeurs à Concordia étaient distribués dans plusieurs des ’Big Seven" aux États-Unis et vice-versa). Par contre, ce qui différencie Harvard des autres dans le monde, ce sont les gradués de cette institution. Plusieurs ont grandement influencés notre société, sont devenus de grands leaders d’affaires, gouverneurs, sénateurs, ou même président des États-Unis! C’est ça qui fait la réputation d’une organisation. C’est ça le "Principe Harvard": "Garbage in, garbage out". Ils choisissent les meilleurs dès le départ. Même avec un programme d’enseignement moyen, le gradué sera toujours au dessus de la moyenne. Mais l’inverse est aussi vrai - et c’est la preuve que ce n’est pas l’université ou l’entreprise qui fait l’homme mais bien le contraire - car George W. Bush a aussi gradué de Harvard...
- Reconnaissez la valeur et la contribution de vos collègues et employés
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- Assurez-vous qu’ils soient à la bonne place et heureux - employé heureux, client heureux
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MARC ANDRÉ MOREL
