La place qu’occupent les grands-parents aujourd’hui a quelque peu changé depuis les dernières années. Pour certains parents, avoir leurs parents présents dans la vie de leurs enfants, c’est une grande source de bonheur et de support. Pour d’autres, c’est tout le contraire.
Lorsque j’observe mes enfants, je constate une grande différence entre la relation qu’ils partagent avec leurs grands-parents et celle que j’ai pu vivre avec les miens. Le fait que les familles soient moins nombreuses de nos jours y est pour beaucoup. Autrefois, il n’était pas rare qu’une mère soit enceinte de son dernier alors que son aîné accueillait la venue d’un premier enfant. N’ayant pas terminé d’élever sa famille la jeune grand-mère pouvait être moins disponible pour ses petits-enfants. Ce qui ne signifiait pas qu’elle les aimait moins. Simplement, c’était différent.
Aujourd’hui, les familles de huit, voire neuf enfants, sont plutôt rares. Grand-papa et Grand-maman ont non seulement moins de petits-enfants, mais ils sont aussi plus alertes : ils sont disponibles et en pleine forme ! Personnellement, mon conjoint et moi sommes très reconnaissants de la présence de nos parents et nos enfants le sont tout autant. Nous sommes témoins de cette belle complicité qui se développe au fil des années.Â
Or, je constate que tous n’ont pas la même réalité. Il m’arrive régulièrement d’entendre : « Ma mère ne se mêle pas de ses affaires ! Elle veut élever mes enfants à ma place. » « Mamie prend trop de place. » « Papi gâte trop » etc. Bref, même si les conflits peuvent être nombreux entre parents et grands-parents, ils ont tous un point commun : la communication ou plutôt, le manque de communication.
Je répète souvent à mes clients que « les parents sont là pour élever et les grands-parents, pour gâter. » Le conflit s’installe lorsque le rôle de chacun n’est pas respecté. Règle générale, Papa et Maman sont les experts de leurs enfants. Ils répondent à leurs besoins et décident des valeurs qu’ils veulent transmettre. Mes propres parents n’ont pas été d’accord avec tous les choix que j’ai pu faire en ce qui concerne mes enfants, cependant, il en revient à mon conjoint et à moi de décider ce que nous croyons être le mieux pour eux.
En revanche, nous, les parents, devons aussi lâcher prise sur certaines actions de Papi et Mamie : plutôt que de faire les gros yeux, je souris devant la deuxième part de gâteau ou sur le fait qu’ils se couchent plus tard que prévu lorsqu’ils sont en visite chez leurs grands-parents. À partir du moment où ces petites gâteries ne nuisent pas au développement de l’enfant ou à de nouvelles habitudes que je souhaite mettre en place, je peux fermer les yeux.
L’important, c’est de s’en parler, de partager, d’écouter et de se respecter. Par exemple, si je travaille à faire diminuer un comportement dérangeant chez mon enfant, je prends soin d’en faire part aux grands-parents : je leur nomme mes intentions, le plan d’action et mes attentes envers eux. Je leur explique l’importance d’obtenir leur collaboration et m’assure qu’ils comprennent que leur implication est nécessaire pour le bien-être de mon enfant.
Rappelez-vous que tout part d’une bonne intention. Même si vos parents semblent empiéter sur votre territoire, ils ne veulent que votre bien et celui de vos enfants. Forcément, nous ne pouvons pas toujours être d’accord. En tant que parents, nous devons comprendre que le dossier « discipline » nous appartient. En tant que grands-parents, nous devons apprendre à accepter les choix de nos (grands) enfants. Chacun peut partager ses pensées, sentiments et même ses désaccords. Ensuite, chacun lâche prise. Et même si Papi et Mamie ne comprennent pas toujours les décisions que nous prenons, je les invite à faire confiance en leur progéniture et ainsi accepter nos choix.
Mélanie est coach familial, conférencière et fondatrice de GrandDire. Elle est enseignante à l'école de coaching familial Nancy Doyon et membre du réseau Nanny Secours. Elle est aussi maman de deux enfants et comprend le défi des parents de vouloir s'épanouir dans leur rôle de parent.
WWW.GRANDIRE.COM
Aujourd’hui, les familles de huit, voire neuf enfants, sont plutôt rares. Grand-papa et Grand-maman ont non seulement moins de petits-enfants, mais ils sont aussi plus alertes : ils sont disponibles et en pleine forme ! Personnellement, mon conjoint et moi sommes très reconnaissants de la présence de nos parents et nos enfants le sont tout autant. Nous sommes témoins de cette belle complicité qui se développe au fil des années.Â
Or, je constate que tous n’ont pas la même réalité. Il m’arrive régulièrement d’entendre : « Ma mère ne se mêle pas de ses affaires ! Elle veut élever mes enfants à ma place. » « Mamie prend trop de place. » « Papi gâte trop » etc. Bref, même si les conflits peuvent être nombreux entre parents et grands-parents, ils ont tous un point commun : la communication ou plutôt, le manque de communication.
Je répète souvent à mes clients que « les parents sont là pour élever et les grands-parents, pour gâter. » Le conflit s’installe lorsque le rôle de chacun n’est pas respecté. Règle générale, Papa et Maman sont les experts de leurs enfants. Ils répondent à leurs besoins et décident des valeurs qu’ils veulent transmettre. Mes propres parents n’ont pas été d’accord avec tous les choix que j’ai pu faire en ce qui concerne mes enfants, cependant, il en revient à mon conjoint et à moi de décider ce que nous croyons être le mieux pour eux.
En revanche, nous, les parents, devons aussi lâcher prise sur certaines actions de Papi et Mamie : plutôt que de faire les gros yeux, je souris devant la deuxième part de gâteau ou sur le fait qu’ils se couchent plus tard que prévu lorsqu’ils sont en visite chez leurs grands-parents. À partir du moment où ces petites gâteries ne nuisent pas au développement de l’enfant ou à de nouvelles habitudes que je souhaite mettre en place, je peux fermer les yeux.
L’important, c’est de s’en parler, de partager, d’écouter et de se respecter. Par exemple, si je travaille à faire diminuer un comportement dérangeant chez mon enfant, je prends soin d’en faire part aux grands-parents : je leur nomme mes intentions, le plan d’action et mes attentes envers eux. Je leur explique l’importance d’obtenir leur collaboration et m’assure qu’ils comprennent que leur implication est nécessaire pour le bien-être de mon enfant.
Rappelez-vous que tout part d’une bonne intention. Même si vos parents semblent empiéter sur votre territoire, ils ne veulent que votre bien et celui de vos enfants. Forcément, nous ne pouvons pas toujours être d’accord. En tant que parents, nous devons comprendre que le dossier « discipline » nous appartient. En tant que grands-parents, nous devons apprendre à accepter les choix de nos (grands) enfants. Chacun peut partager ses pensées, sentiments et même ses désaccords. Ensuite, chacun lâche prise. Et même si Papi et Mamie ne comprennent pas toujours les décisions que nous prenons, je les invite à faire confiance en leur progéniture et ainsi accepter nos choix.
Mélanie est coach familial, conférencière et fondatrice de GrandDire. Elle est enseignante à l'école de coaching familial Nancy Doyon et membre du réseau Nanny Secours. Elle est aussi maman de deux enfants et comprend le défi des parents de vouloir s'épanouir dans leur rôle de parent.
WWW.GRANDIRE.COM
